— Je vais rentrer chez moi, annonça-t-il, ce soir-là.
Ariel parut peiné et d'une main, il lui indiqua d'arrêter de parler tandis qu'il griffonnait :
« Tu t'es lassé de moi, c'est ça ? »
Heureux de voir qu'Ariel tenait à lui, Jim s'empressa de dissiper le malentendu.
— Bien sûr que non. C'est juste que j'ai des choses à régler avant de pouvoir me trouver un logement ici.
Ariel, en se mordant la lèvre, nota :
« Désolé, je me suis emporté un peu vite. J'ai eu plusieurs ruptures difficiles. Tu veux vivre ici avec moi ? »
Jim regarda autour de lui et rit. La proposition lui faisait plaisir, mais l'appartement était bon pour une personne, pas plus. S'il aimait la décoration d'Ariel avec la peinture marine et les dessins, cela manquait d'espace.
Le visage triste d'Ariel lui fit comprendre sa maladresse.
— Ton offre me touche, mais nous devrions trouver quelque chose de plus grand.
« Je n'ai pas beaucoup de moyens. »
— Moi, si.
Ariel fronça les sourcils.
« Je ne veux pas profiter de toi. »
— C'est moi qui te le proposes.
La question de l'argent ne s'était jamais posée entre eux jusqu'ici. Bien sûr, Jim avait expliqué pourquoi il pouvait passer ses journées à se promener au lieu de travailler, mais Ariel avait juste trouvé cela bien qu'il puisse faire ce qu'il lui plaise sans lui envier sa liberté. Il aimait son métier de maître-nageur. Ce n'était pas toujours facile, comme il était muet, mais il parvenait à apprendre à nager à ceux qui venaient pour cela à la piscine, les aidant à positionner correctement leurs bras et leurs jambes, validant d'un pouce levé et d'un sourire leur réussite.
Ce qu'il adorait, c'était nager sous l'eau, car tout le monde y était silencieux. Le seul langage possible était les gestes.
« Tu me domines sur déjà beaucoup trop de plans. »
Jim crut qu'il faisait allusion à leurs positions respectives au lit et se braqua.
— Qu'est-ce que ça vient faire là-dedans ?! s'écria-t-il.
Pour la première fois depuis qu'il le connaissait, il ne regarda pas la main d'Ariel courir sur le papier et il tourna la tête quand le jeune homme lui mit le carnet devant le nez.
Au bout d'une minute, Ariel vint se planter devant lui et lui montra lentement la porte du doigt.
Jim s'en voulut aussitôt : comment les choses avaient-elles pu tourner aussi vite à la dispute alors qu'Ariel venait de lui suggérer qu'ils vivent ensemble, prouvant que leur relation était importante pour lui ? Le jeune homme roux avait raison, si Jim ne voulait pas le lire, ce n'était pas la peine qu'il reste. Il tendit le bras vers le carnet qu'Ariel tenait fermé, mais le jeune homme le mit derrière son dos. Il était vraiment fâché.
La scène rappela à Jim le moment où il lui avait piqué son carnet sur la plage.
Ariel parut peiné et d'une main, il lui indiqua d'arrêter de parler tandis qu'il griffonnait :
« Tu t'es lassé de moi, c'est ça ? »
Heureux de voir qu'Ariel tenait à lui, Jim s'empressa de dissiper le malentendu.
— Bien sûr que non. C'est juste que j'ai des choses à régler avant de pouvoir me trouver un logement ici.
Ariel, en se mordant la lèvre, nota :
« Désolé, je me suis emporté un peu vite. J'ai eu plusieurs ruptures difficiles. Tu veux vivre ici avec moi ? »
Jim regarda autour de lui et rit. La proposition lui faisait plaisir, mais l'appartement était bon pour une personne, pas plus. S'il aimait la décoration d'Ariel avec la peinture marine et les dessins, cela manquait d'espace.
Le visage triste d'Ariel lui fit comprendre sa maladresse.
— Ton offre me touche, mais nous devrions trouver quelque chose de plus grand.
« Je n'ai pas beaucoup de moyens. »
— Moi, si.
Ariel fronça les sourcils.
« Je ne veux pas profiter de toi. »
— C'est moi qui te le proposes.
La question de l'argent ne s'était jamais posée entre eux jusqu'ici. Bien sûr, Jim avait expliqué pourquoi il pouvait passer ses journées à se promener au lieu de travailler, mais Ariel avait juste trouvé cela bien qu'il puisse faire ce qu'il lui plaise sans lui envier sa liberté. Il aimait son métier de maître-nageur. Ce n'était pas toujours facile, comme il était muet, mais il parvenait à apprendre à nager à ceux qui venaient pour cela à la piscine, les aidant à positionner correctement leurs bras et leurs jambes, validant d'un pouce levé et d'un sourire leur réussite.
Ce qu'il adorait, c'était nager sous l'eau, car tout le monde y était silencieux. Le seul langage possible était les gestes.
« Tu me domines sur déjà beaucoup trop de plans. »
Jim crut qu'il faisait allusion à leurs positions respectives au lit et se braqua.
— Qu'est-ce que ça vient faire là-dedans ?! s'écria-t-il.
Pour la première fois depuis qu'il le connaissait, il ne regarda pas la main d'Ariel courir sur le papier et il tourna la tête quand le jeune homme lui mit le carnet devant le nez.
Au bout d'une minute, Ariel vint se planter devant lui et lui montra lentement la porte du doigt.
Jim s'en voulut aussitôt : comment les choses avaient-elles pu tourner aussi vite à la dispute alors qu'Ariel venait de lui suggérer qu'ils vivent ensemble, prouvant que leur relation était importante pour lui ? Le jeune homme roux avait raison, si Jim ne voulait pas le lire, ce n'était pas la peine qu'il reste. Il tendit le bras vers le carnet qu'Ariel tenait fermé, mais le jeune homme le mit derrière son dos. Il était vraiment fâché.
La scène rappela à Jim le moment où il lui avait piqué son carnet sur la plage.
3 commentaires:
Et voilà, encore une dispute pour notre couple lol Jim à le caractère de son neveu Vic on dirait XD
Merci pour l'épisode, j'espère qu'ils vont se réconcilier bien sûr ^^
Hâte de lire la suite, bon début de semaine :)
Sans dispute, pas d'histoire... Je trouve quand même Jim plus sage que Vic (l'âge sans doute) et pas du genre à laisser pourrir les choses...
Ils sont fous amoureux de l'autre, mais ils ont un sérieux problème de communication et ça ne vient même pas du fait qu'Ariel soient sourds.
Ils ont juste pas du tout confiance en eux et en le fait qu'une belle histoire d'amour puisse leur arriver donc ils passent leur temps à avoir des malentendus de marde
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