vendredi 30 août 2019

Bleu Ciel Océan - 7

Continuer à penser au jeune homme comme l’inconnu ou l’asiatique n’étant ni pratique ni agréable, il décida de lui donner un surnom.
Le jeune homme, recroquevillé sur lui-même, le fixait de ses grands yeux noirs humides.
Il se mit à lui parler dans sa langue et Lukas ne comprit rien, si ce n’est l’interrogation dans a voix.
Lukas aurait pu choisir n’importe quel nom pour lui, mais n’en avait pas envie et baptiser quelqu’un n’avait rien d’évident.
Il voulait trouver quelque chose qui collait. Le son « wata » revenait souvent dans la bouche du jeune homme.
— Wata, murmura Lukas tout bas.
Oui, cela sonnait bien.
Wata dut réaliser qu’il ne servait à rien de continuer à poser des questions à Lukas, car il se tut. Il était l’image de la désolation même. Hélas, Lukas n’avait aucun mot de réconfort à lui offrir.
Le mieux était encore de repartir en quête d’eau et avant cela, vérifier qu’il n’y avait pas d’autres passagers échoués sur la plage.
Il se leva, embêté de ne pouvoir expliquer à Wata ses intentions. Il pensa à mimer, mais il avait passé l’âge des charades. Il commença à s’éloigner.
— Lukas ! appela Wata.
Il ne voulait à priori pas être laissé seul. Lukas pivota et regarda le jeune homme se mettre debout tel un faon utilisant ses pattes pour la première fois.
Lukas revint sur ses pas et lui offrit son bras afin qu’il puisse s’y appuyer.
Une main hésitante aux longs doigts fins se posa sur sa manche et ils avancèrent doucement sur le sable comme un couple en promenade ayant tout le temps du monde devant eux.
Sentant que Wata se fatiguait, Lukas fit la pause. Il n’y avait à priori personne d’autre qu’eux, l’essentiel était donc désormais de trouver de l’eau pour se désaltérer. Il avait la gorge sèche.
Faute de pouvoir communiquer comme des gens civilisés, Lukas se décida à mimer quelqu’un en train de boire en mettant ses mains en coupe vers sa bouche, puis quelqu’un en train de manger en agitant de façon exagérée les mâchoires. Il accompagna ses gestes d’un glouglou et puis d’un miam miam.
Wata si triste et si perdu jusque là, éclata de rire.
Lukas songea que se ridiculiser avait du bon si cela remontait le moral de son compagnon d’infortune.

jeudi 29 août 2019

Bleu Ciel Océan - 6

En tout les cas, mieux valait l’installer plus loin, car pour l’heure, les vagues léchaient ses pieds nus.
Il lui ôta son gilet de sauvetage et nota que son t-shirt était orné d’une sirène, ce qui avait un côté ironique.
Plutôt que de le tirer, il choisit de le soulever dans ses bras – il n’avait pas l’air bien lourd.  
Il fallut bien sûr que l’inconnu ouvre en grand ses yeux noirs bridés alors que Lukas le portait.
— Nani ? Anata wa dare desuka ? Watashi wa doka desuka ?
Mince, il ne parlait pas français. Et Lukas ne connaissait pas sa langue. Tout au plus reconnaissait-il que ce n’était pas du coréen ou du chinois. Et, par élimination, c’était probablement du japonais. Ou peut-être de l'indonésien.
Comme le jeune homme s’agitait, plutôt que de le lâcher par accident, Lukas préféra l’asseoir par terre en murmurant des paroles rassurantes en anglais que l’inconnu ne parut pas saisir. Il avait l’air sonné.
Il porta la main à son front et ses doigts fins effleurèrent sa bosse. Il grimaça.
Lukas lui adressa un sourire qu’il voulait rassurant.
— Je m’appelle Lukas.
Le jeune homme cligna des yeux.
Lukas, pour faire bonne mesure, répéta son prénom en tapotant la main contre son torse.
— Lukas, dit l’inconnu en le désignant.
Lukas acquiesça.
Le jeune asiatique – japonais ? –  se pointa, ouvrit la bouche et parut horrifié.
— Watashi wa… Wasuremashita.
L’inconnu dit encore et encore la même chose avec un désarroi manifeste en se prenant la tête entre les mains. Il n’était assurément pas en train de se présenter.
Lukas se rappela la bosse et  avec un certain effroi devina le problème : le pauvre jeune homme ne se souvenait même pas de son propre nom. Il devait être victime d’un traumatisme crânien.
— Ta mémoire va revenir bientôt, déclara-t-il, même s’il n’en savait rien.
Il dit la même chose en anglais sans que cela calme le jeune homme qui se mit à pleurer comme un petit enfant.
Lukas qui s’était agenouillé près de lui l’attira dans ses bras pour tenter de le consoler et lui frotta le dos.
Le jeune homme se laissa faire.
Ses pleurs finirent par se tarir et Lukas le libéra.
— Ça va mieux ? demanda-t-il.
Évidemment, il ne reçut pas de réponse.
Il avait vraiment gagné le pompon comme compagnon d’infortune : un étranger qui ne parlait pas sa langue et avait oublié jusqu’à son propre nom. Il ne pouvait même pas lui expliquer qu’ils étaient naufragés, la situation était toutefois assez explicite.

mercredi 28 août 2019

Bleu Ciel Océan - 5

Il ouvrit les yeux sur un ciel bleu pur comme s’il n’y avait pas eu d’horrible tempête, de quasi-naufrage et de chute dans les flots. Il était allongé sur du sable chaud. Vivant, il était vivant !
Il se redressa avec difficulté, l’océan s’étendait à perte vue devant lui. Du bleu partout devant ses yeux. Cela aurait pu être beau, si cela n’avait pas été un cauchemar. Il n’avait pas la moindre idée où il était, cependant, vu le trajet de la croisière, il était peu probable qu’il ait échoué sur une terre habitée. Il soupçonnait se trouver sur une île déserte où le courant l’avait porté par miracle.
Il se mit debout avec peine. Des souvenirs de Robinson Crusoé, de Vendredi ou la vie sauvage et du film Seul au monde avec Tom Hanks remontèrent à son esprit comme des épaves.
Dans son cas, il n’avait rien à récupérer, puisque le naufrage avait à priori été évité. Il n’avait à sa disposition que ce qu’il avait sur le dos : un gilet de sauvetage orange, un chemise blanche, un pantalon en coton léger, des chaussures toilées et un maillot de bain noir – il avait escompté se rendre à la piscine du paquebot, seulement la tempête l’avait distrait de ses plans. Ses poches étaient vides : pas le plus petit briquet, pas le moindre couteau suisse. Il n’avait même pas sa Rolex.
Il inspira à fond, il était inutile de paniquer. Il lui fallait juste s’organiser : dénicher de l’eau douce, de quoi manger, écrire un message de secours, fabriquer un abri ou en trouver un.
Il défit son encombrant gilet de sauvetage et le déposa sur le sable – vu qu’il était orange vif, ce serait facile de le repérer et récupérer plus tard. A pas lents, il avança ensuite sur la plage, regardant s’il y avait des choses utiles ou comestibles autour de lui. Il ramassa un coquillage, puis un bâton, mais les laissa tomber à la vue d’une silhouette étendue sur le sable.
Il se précipita à la fois surpris et soucieux. La personne était allongée face contre terre. Il la retourna avec précaution. 
C’était un jeune asiatique en short et t-shirt par dessus lequel il portait un gilet de sauvetage identique à celui de Lukas. Apparemment, il n’était pas le seul passager à être passé par dessus bord. L’inconnu respirait et à l’exception d’une vilaine bosse sur la tempe, il ne semblait pas blessé.
Lukas hésita sur la marche à suivre : devait-il attendre que le jeune homme revienne à lui ou bien tenter de le réveiller ?

mardi 27 août 2019

Bleu Ciel Océan - 4

Lukas était à bord du paquebot au milieu des rires et des disputes de couples, de familles et de groupes d’amis. Il n’était certes pas l’unique personne en solo, mais il était à priori le seul qui ne parvenait pas à se mettre dans l’ambiance vacances. Il avait suivi avec attention l’exercice de sécurité obligatoire, contrairement à certains et, comme désormais grâce à l’accès à internet en Wi-fi, on pouvait travailler de partout, c’est ce qu’il faisait.
Le deuxième jour, il s’obligea à ranger son ordinateur et son téléphone portable et à quitter sa cabine. Cela n’empêcha pas son esprit continuer à fonctionner à cent à l’heure – clients, investissements…
Il aurait tout aussi bien pu être en voyage d’affaires ou dans ses bureaux.
Ce n’est que le troisième jour qu’il réussit enfin à se détendre.
Il était donc en train de bronzer tranquillement en sirotant un cocktail quand le temps jusque là resplendissant tourna.
Le vent se leva, soufflant fort, le soleil disparut derrière les nuages, les vagues s’agitèrent de plus en plus furieuses et la pluie tomba.
Lukas n’attendit pas qu’elle s’intensifie pour se mettre à l’abri.
En à peine une heure, ce qui n’était que du mauvais temps se mua en tempête. Par la fenêtre de sa cabine, Lukas regarda les éléments se déchaîner. Le bateau était de plus en plus secoué.
Soudain, il pencha vers la gauche sans revenir. Les meubles glissèrent. Un message du personnel de bord enjoignit au calme.
Il entendit des cris de panique. De l’eau était apparemment entré dans le bateau. Lukas jugea plus prudent d’enfiler son gilet de sauvetage.
La sirène d’urgence retentit quelques minutes plus tard, indiquant qu’il fallait se rendre au point de rassemblement.
Lukas sortit de sa cabine sans dessus dessous. Dans les couloirs, les gens se bousculaient sans façon. La plupart avait oublié les consignes ou ne les avait pas écoutées et aggravait la situation dans leur précipitation, n’hésitant pas à piétiner les autres comme si cela les aiderait à être plus vite en sécurité.
Ils étaient à l’extérieur, sur le pont, à quelques mètres des canots de sauvetage, quand quelqu’un chuta devant Lukas.
Un instant, il l’aidait à se relever et celui d’après, sans savoir comment, il tombait par dessus bord, dans l’eau froide.
Sa première réaction fut d’appeler au secours, puis il comprit que c’était peine perdue entre les mugissements du vent, le grondement des vagues et les cris des passagers. Mieux valait qu’il économise son souffle.
Il tenta de nager pour rester au niveau du paquebot dangereusement incliné, mais il s’épuisa vite.
Impuissant, ballotté par les flots, il le vit s’éloigner peu à peu, se redresser et disparaître à l’horizon, emportant avec lui l’espoir d’être sauvé.
Même si un membre de l’équipage se rendait compte qu’un passager manquait à l’appel et que des secours étaient envoyés, ce serait trop tard. Gilet de sauvetage ou pas, il allait finir noyé ou dans le ventre d’un requin. Sa mère s’en voudrait sûrement.
L’épuisement finit par lui faire perdre conscience.

lundi 26 août 2019

Bleu Ciel Océan - 3

Parfois, juste pour qu’elle le laisse tranquille, il envisageait de ramener avec lui sa conquête du moment, mais renonçait toujours, se refusant à jouer avec les espoirs maternels, sans compter ceux de la femme accroché à son bras. Certaines rêvaient de lui passer la bague au doigt.
Il menait un train de vie enviable et à en croire les regards admiratifs qu’il récoltait, bien fait de sa personne. Il était grand, les yeux bleus, brun avec à peine un soupçon d’argent, doté d’une large carrure, et à la différence de bon nombre de ses pairs, n’avait développé aucune bedaine.
— J’ai parfois l’impression que tu es marié à ton travail, soupira sa mère.
Et c’était un amant exigeant. Lukas sourit à cette pensée.
— La vie est courte. Tu devrais en profiter. Pense à ton père.
Ils ne parlaient pas souvent de son géniteur, mort trop jeune d’une maladie fulgurante. Cela avait été étrange de dépasser l’âge jusqu’auquel avait vécu son père, deux ans plus tôt.
La conversation tournait décidément en boucle.
— Je suis heureux, déclara-t-il en la regardant droit dans les yeux, frustré de ne pas réussir à lui faire comprendre qu’il était satisfait de l’existence qu’il menait.
Elle soupira, se leva et dirigea vers la commode sur laquelle elle récupéra une enveloppe blanche qu’elle lui tendit.
— J’espère que tu accepteras tout de même ce cadeau d’anniversaire de ma part.
— Ce n’est que dans trois semaines, fit-il remarquer en quittant le fauteuil.
En prenant l’enveloppe, il fut frappé par la main frêle et ridée de sa mère. Elle ne rajeunissait pas.
Soulevant le rabat qu’elle n’avait pas collé, il tira un billet à son nom pour une croisière d’une semaine sur l’océan Pacifique.
Il aurait pu refuser, mais c’était sa maman, et ce n’était jamais l’affaire de quelques jours. Sans compter que cela avait dû lui coûter cher, elle qui râlait toujours quand il lui offrait des cadeaux trop onéreux. C’était la preuve qu’elle y tenait.
— Il semblerait que je parte bientôt en vacances.
La mine réjouie de sa mère fit plaisir à Lukas.
— M’accompagnes-tu ? demanda-t-il.
— Non, bien sûr que non ! Tu n’as pas besoin d’une vieille accrochée à ton bras. Et puis, tu me connais, je suis une créature d’habitude, attachée à mon petit confort.
Il s’attarda encore auprès d’elle, puis s’en alla.
Il allait devoir s’organiser pour se libérer du temps pour cette croisière surprise.

vendredi 23 août 2019

Bleu Ciel Océan - 2

Ils passèrent ensuite au salon où elle l’interrogea sur ses affaires. Elles étaient florissantes et il en était heureux. Alors qu’il détaillait ses derniers projets et investissements, elle le coupa :
— Tu travailles trop.
A près de quarante ans, Lukas aurait apprécié ne plus être sermonné comme s’il était encore un petit garçon. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il ne rappelait jamais à l’ordre les employés qui consultaient avec plus ou moins de discrétions leurs téléphones portables durant les occasionnelles réunions qu’il organisait. Ils étaient adultes. Ils avaient le droit de se comporter comme ils leurs plaisaient, même s’il aurait été préférable qu’ils se montrent attentifs et n’oublient pas à qui ils devaient leurs salaires.
Sa chère maman continua un moment sur le même ton. Chaque fois qu’il prenait le temps de la visiter, elle lui reprochait la même chose. Elle ne réalisait pas qu’il ne serait pas devenu le riche homme d’affaires qu’il était en se la coulant douce. Elle ne comprenait pas non plus qu’il aimait être occupé, jongler avec différents dossiers.
L’envie d’écourter sa visite était forte. Il étouffait dans le petit salon surchargé de bibelots et le vieux fauteuil dans lequel il était assis était inconfortable. Elle avait hélas refusé qu’il lui en offre un autre.
— Tu devrais prendre des vacances, insista-t-elle.
— Ne t’inquiète pas comme ça. Je suis en pleine forme. En plus, étant mon propre patron, je prends du repos quand je le souhaite.
— Quelques heures volées par ci, par là et un jour de congé perdu dans les neiges, cela ne compte pas, protesta-t-elle avant de changer de cheval de bataille :
— Tu n’as toujours pas rencontré de jeune femme à me présenter ?
Elle voulait qu’il se marie et ait des enfants. Elle comptait sur lui pour devenir grand-mère et plus il vieillissait, plus elle lui mettait la pression.
C’était dans ces moments-là qu’il regrettait d’être fils unique. Il espérait qu’elle renoncerait, car son statut de célibataire lui convenait. Ainsi, il était libre de papillonner.
— Non, je n’ai toujours pas déniché la perle rare.

jeudi 22 août 2019

Bleu Ciel Océan - 1

Lukas émergea en douceur grâce à son réveil à simulateur d’aube. Il se leva aussitôt, ses pieds nus s’enfonçant dans la moelleuse moquette bleu roi et enfila la tenue de sport qu’il avait préparé la veille afin d’effectuer sa gymnastique quotidienne dans la salle aménagée à cet effet dans son appartement.
Après avoir mis à profit le tapis de course et le rameur, il prit une douche, yeux mi-clos, laissant l’eau chaude délasser ses muscles. Il se savonna ensuite et la senteur coco du gel douche ne tarda pas à embaumer la spacieuse cabine carrelée. Enfin, il se sécha dans une épaisse serviette éponge, se rasa et retourna à pas tranquilles dans sa chambre.
Il sélectionna dans sa penderie un costume bleu-gris, une chemise blanche, une ceinture, un boxer, des chaussettes et des souliers noirs. Une fois habillé, il savoura un petit déjeuner diététique : un grand verre de jus de fruits frais, une coupe de yaourt saupoudrée de flocons d’avoines et de baies séchées.
Dimanche ou pas, il consulta ses mails, y répondit et passa quelques coups de téléphone à des associés et des clients qui ne considéraient pas le dernier jour de la semaine comme particulier ou pour lesquels c’était encore samedi.
Quand il jeta finalement un œil à sa Rolex, il se rendit compte que l’heure tournait et que s’il ne voulait pas être en retard chez sa mère, il devait partir maintenant. A en croire la météo, le temps estival ensoleillé le dispensait de prendre un manteau. Il glissa son portefeuille et son trousseau de clefs dans la poche de son pantalon et quitta l’appartement.
L’ascenseur le conduisit au garage où l’attendait trois voitures : une Chevrolet décapotable, une Mercedes et une Porsche. Il opta pour cette dernière.
Cela bouchonna sur le trajet, mais la musique classique qui remplissait l’habitacle l’empêcha de ressentir un quelconque énervement. Il se gara à quelques mètres de la maison de son enfance, un pavillon des années 1920 au jardin impeccablement entretenu. Il avait sa clef et s’en servit pour surprendre sa mère dans la cuisine.
Elle l’accueillit avec le sourire et l’invita à se mettre à table. Lukas ne se fit pas prier. Sa maman mettait toujours un point d’honneur à préparer ses mets préférés quand il venait – salade composée, lasagnes et tarte aux pommes.
Durant le déjeuner, il prit de ses nouvelles et elle lui parla de ses fleurs et de ses visites aux musées.

11 ans de Love Boy's Love et sortie d'hibernation

11 ans déjà !

Cette année pour fêter l'anniversaire du blog, j'ai le plaisir - après 3-4 mois sans pratiquement rien poster - de me lancer dans la prépublication d'une nouvelle histoire : Bleu Ciel Océan.

J'ai été productive à la montagne, déconnectée d'internet, et j'ai de l'avance, donc on reprend au rythme habituel de 5 épisodes par semaine, du lundi au vendredi.

Bon et sinon, j'espère que vous aimez les orcs, car il risque d'avoir une histoire qui en contient à l'avenir.

Bonne lecture !

jeudi 1 août 2019

Bienvenue à Versélia et Chocolat Blanc, les livres disponibles et 3ème mois d'hibernation



Bienvenue à Versélia et Chocolat Blanc comprennent chacun respectivement 170 pages et coûte  7.65 €  en papier et 5.99 € en numérique.
Ils sont disponibles à la vente sur The Book Edition :
Rien d'inédit, mais beaucoup de petites corrections qui m'ont hélas pris beaucoup de temps... 
Le truc quand je me relis, c'est que je me découvre d'affreux tics langagiers qui nécessitent de bien réfléchir pour les gommer : car, un de disparu, dix de retrouvés !

Je n'ai par conséquent écrit que 6 épisodes supplémentaires de Bleu Ciel Océan.
J'ai sinon commencé à relire Le Garçon fée, car l'envie d'écrire Le fée qui n'était pas une fille me démange.
Notez que je pense tout de même lancer la prépublication de Bleu Ciel Océan à la rentrée histoire de fêter les 11 ans de Love Boy's Love ! (J'espère que l'air de la montagne en août me rendra plus productive !!)

Dernière information, l'envie de mettre le projet Conte Modernes derrière moi va peut-être finir par me faire renoncer aux longs bonus pour chaque conte et me contenter d'un épilogue inédit pour la version intégrale réunissant les 9 contes.