En tout les cas, mieux valait l’installer plus loin, car pour l’heure, les vagues léchaient ses pieds nus.
Il lui ôta son gilet de sauvetage et nota que son t-shirt était orné d’une sirène, ce qui avait un côté ironique.
Plutôt que de le tirer, il choisit de le soulever dans ses bras – il n’avait pas l’air bien lourd.
Il fallut bien sûr que l’inconnu ouvre en grand ses yeux noirs bridés alors que Lukas le portait.
— Nani ? Anata wa dare desuka ? Watashi wa doka desuka ?
Mince, il ne parlait pas français. Et Lukas ne connaissait pas sa langue. Tout au plus reconnaissait-il que ce n’était pas du coréen ou du chinois. Et, par élimination, c’était probablement du japonais. Ou peut-être de l'indonésien.
Comme le jeune homme s’agitait, plutôt que de le lâcher par accident, Lukas préféra l’asseoir par terre en murmurant des paroles rassurantes en anglais que l’inconnu ne parut pas saisir. Il avait l’air sonné.
Il porta la main à son front et ses doigts fins effleurèrent sa bosse. Il grimaça.
Lukas lui adressa un sourire qu’il voulait rassurant.
— Je m’appelle Lukas.
Le jeune homme cligna des yeux.
Lukas, pour faire bonne mesure, répéta son prénom en tapotant la main contre son torse.
— Lukas, dit l’inconnu en le désignant.
Lukas acquiesça.
Le jeune asiatique – japonais ? – se pointa, ouvrit la bouche et parut horrifié.
— Watashi wa… Wasuremashita.
L’inconnu dit encore et encore la même chose avec un désarroi manifeste en se prenant la tête entre les mains. Il n’était assurément pas en train de se présenter.
Lukas se rappela la bosse et avec un certain effroi devina le problème : le pauvre jeune homme ne se souvenait même pas de son propre nom. Il devait être victime d’un traumatisme crânien.
— Ta mémoire va revenir bientôt, déclara-t-il, même s’il n’en savait rien.
Il dit la même chose en anglais sans que cela calme le jeune homme qui se mit à pleurer comme un petit enfant.
Lukas qui s’était agenouillé près de lui l’attira dans ses bras pour tenter de le consoler et lui frotta le dos.
Le jeune homme se laissa faire.
Ses pleurs finirent par se tarir et Lukas le libéra.
— Ça va mieux ? demanda-t-il.
Évidemment, il ne reçut pas de réponse.
Il avait vraiment gagné le pompon comme compagnon d’infortune : un étranger qui ne parlait pas sa langue et avait oublié jusqu’à son propre nom. Il ne pouvait même pas lui expliquer qu’ils étaient naufragés, la situation était toutefois assez explicite.
Il lui ôta son gilet de sauvetage et nota que son t-shirt était orné d’une sirène, ce qui avait un côté ironique.
Plutôt que de le tirer, il choisit de le soulever dans ses bras – il n’avait pas l’air bien lourd.
Il fallut bien sûr que l’inconnu ouvre en grand ses yeux noirs bridés alors que Lukas le portait.
— Nani ? Anata wa dare desuka ? Watashi wa doka desuka ?
Mince, il ne parlait pas français. Et Lukas ne connaissait pas sa langue. Tout au plus reconnaissait-il que ce n’était pas du coréen ou du chinois. Et, par élimination, c’était probablement du japonais. Ou peut-être de l'indonésien.
Comme le jeune homme s’agitait, plutôt que de le lâcher par accident, Lukas préféra l’asseoir par terre en murmurant des paroles rassurantes en anglais que l’inconnu ne parut pas saisir. Il avait l’air sonné.
Il porta la main à son front et ses doigts fins effleurèrent sa bosse. Il grimaça.
Lukas lui adressa un sourire qu’il voulait rassurant.
— Je m’appelle Lukas.
Le jeune homme cligna des yeux.
Lukas, pour faire bonne mesure, répéta son prénom en tapotant la main contre son torse.
— Lukas, dit l’inconnu en le désignant.
Lukas acquiesça.
Le jeune asiatique – japonais ? – se pointa, ouvrit la bouche et parut horrifié.
— Watashi wa… Wasuremashita.
L’inconnu dit encore et encore la même chose avec un désarroi manifeste en se prenant la tête entre les mains. Il n’était assurément pas en train de se présenter.
Lukas se rappela la bosse et avec un certain effroi devina le problème : le pauvre jeune homme ne se souvenait même pas de son propre nom. Il devait être victime d’un traumatisme crânien.
— Ta mémoire va revenir bientôt, déclara-t-il, même s’il n’en savait rien.
Il dit la même chose en anglais sans que cela calme le jeune homme qui se mit à pleurer comme un petit enfant.
Lukas qui s’était agenouillé près de lui l’attira dans ses bras pour tenter de le consoler et lui frotta le dos.
Le jeune homme se laissa faire.
Ses pleurs finirent par se tarir et Lukas le libéra.
— Ça va mieux ? demanda-t-il.
Évidemment, il ne reçut pas de réponse.
Il avait vraiment gagné le pompon comme compagnon d’infortune : un étranger qui ne parlait pas sa langue et avait oublié jusqu’à son propre nom. Il ne pouvait même pas lui expliquer qu’ils étaient naufragés, la situation était toutefois assez explicite.
2 commentaires:
Oh mon dieu comme je sens que cette histoire va être passionnante *___*
Je ne sais pas si c'est possible mais si ça se trouve c'est cette perte de mémoire qui fait que notre inconnu ne parle pas la langue de Lukas, il l'a peut-être oublié aussi... mystère mais cela promet pour la suite ^___^
Trop hâte d'en lire plus XD
J'ai mis plein de choses que j'aimais dans Bleu Ciel Océan... Et je me suis compliquée la vie en mettant ensemble sur une île déserte deux personnes ne parlant pas la même langue - c'est bien connu, de la contrainte naît la créativité !
Enregistrer un commentaire