Lukas était à bord du paquebot au milieu des rires et des disputes de couples, de familles et de groupes d’amis. Il n’était certes pas l’unique personne en solo, mais il était à priori le seul qui ne parvenait pas à se mettre dans l’ambiance vacances. Il avait suivi avec attention l’exercice de sécurité obligatoire, contrairement à certains et, comme désormais grâce à l’accès à internet en Wi-fi, on pouvait travailler de partout, c’est ce qu’il faisait.
Le deuxième jour, il s’obligea à ranger son ordinateur et son téléphone portable et à quitter sa cabine. Cela n’empêcha pas son esprit continuer à fonctionner à cent à l’heure – clients, investissements…
Il aurait tout aussi bien pu être en voyage d’affaires ou dans ses bureaux.
Ce n’est que le troisième jour qu’il réussit enfin à se détendre.
Il était donc en train de bronzer tranquillement en sirotant un cocktail quand le temps jusque là resplendissant tourna.
Le vent se leva, soufflant fort, le soleil disparut derrière les nuages, les vagues s’agitèrent de plus en plus furieuses et la pluie tomba.
Lukas n’attendit pas qu’elle s’intensifie pour se mettre à l’abri.
En à peine une heure, ce qui n’était que du mauvais temps se mua en tempête. Par la fenêtre de sa cabine, Lukas regarda les éléments se déchaîner. Le bateau était de plus en plus secoué.
Soudain, il pencha vers la gauche sans revenir. Les meubles glissèrent. Un message du personnel de bord enjoignit au calme.
Il entendit des cris de panique. De l’eau était apparemment entré dans le bateau. Lukas jugea plus prudent d’enfiler son gilet de sauvetage.
La sirène d’urgence retentit quelques minutes plus tard, indiquant qu’il fallait se rendre au point de rassemblement.
Lukas sortit de sa cabine sans dessus dessous. Dans les couloirs, les gens se bousculaient sans façon. La plupart avait oublié les consignes ou ne les avait pas écoutées et aggravait la situation dans leur précipitation, n’hésitant pas à piétiner les autres comme si cela les aiderait à être plus vite en sécurité.
Ils étaient à l’extérieur, sur le pont, à quelques mètres des canots de sauvetage, quand quelqu’un chuta devant Lukas.
Un instant, il l’aidait à se relever et celui d’après, sans savoir comment, il tombait par dessus bord, dans l’eau froide.
Sa première réaction fut d’appeler au secours, puis il comprit que c’était peine perdue entre les mugissements du vent, le grondement des vagues et les cris des passagers. Mieux valait qu’il économise son souffle.
Il tenta de nager pour rester au niveau du paquebot dangereusement incliné, mais il s’épuisa vite.
Impuissant, ballotté par les flots, il le vit s’éloigner peu à peu, se redresser et disparaître à l’horizon, emportant avec lui l’espoir d’être sauvé.
Même si un membre de l’équipage se rendait compte qu’un passager manquait à l’appel et que des secours étaient envoyés, ce serait trop tard. Gilet de sauvetage ou pas, il allait finir noyé ou dans le ventre d’un requin. Sa mère s’en voudrait sûrement.
L’épuisement finit par lui faire perdre conscience.
Le deuxième jour, il s’obligea à ranger son ordinateur et son téléphone portable et à quitter sa cabine. Cela n’empêcha pas son esprit continuer à fonctionner à cent à l’heure – clients, investissements…
Il aurait tout aussi bien pu être en voyage d’affaires ou dans ses bureaux.
Ce n’est que le troisième jour qu’il réussit enfin à se détendre.
Il était donc en train de bronzer tranquillement en sirotant un cocktail quand le temps jusque là resplendissant tourna.
Le vent se leva, soufflant fort, le soleil disparut derrière les nuages, les vagues s’agitèrent de plus en plus furieuses et la pluie tomba.
Lukas n’attendit pas qu’elle s’intensifie pour se mettre à l’abri.
En à peine une heure, ce qui n’était que du mauvais temps se mua en tempête. Par la fenêtre de sa cabine, Lukas regarda les éléments se déchaîner. Le bateau était de plus en plus secoué.
Soudain, il pencha vers la gauche sans revenir. Les meubles glissèrent. Un message du personnel de bord enjoignit au calme.
Il entendit des cris de panique. De l’eau était apparemment entré dans le bateau. Lukas jugea plus prudent d’enfiler son gilet de sauvetage.
La sirène d’urgence retentit quelques minutes plus tard, indiquant qu’il fallait se rendre au point de rassemblement.
Lukas sortit de sa cabine sans dessus dessous. Dans les couloirs, les gens se bousculaient sans façon. La plupart avait oublié les consignes ou ne les avait pas écoutées et aggravait la situation dans leur précipitation, n’hésitant pas à piétiner les autres comme si cela les aiderait à être plus vite en sécurité.
Ils étaient à l’extérieur, sur le pont, à quelques mètres des canots de sauvetage, quand quelqu’un chuta devant Lukas.
Un instant, il l’aidait à se relever et celui d’après, sans savoir comment, il tombait par dessus bord, dans l’eau froide.
Sa première réaction fut d’appeler au secours, puis il comprit que c’était peine perdue entre les mugissements du vent, le grondement des vagues et les cris des passagers. Mieux valait qu’il économise son souffle.
Il tenta de nager pour rester au niveau du paquebot dangereusement incliné, mais il s’épuisa vite.
Impuissant, ballotté par les flots, il le vit s’éloigner peu à peu, se redresser et disparaître à l’horizon, emportant avec lui l’espoir d’être sauvé.
Même si un membre de l’équipage se rendait compte qu’un passager manquait à l’appel et que des secours étaient envoyés, ce serait trop tard. Gilet de sauvetage ou pas, il allait finir noyé ou dans le ventre d’un requin. Sa mère s’en voudrait sûrement.
L’épuisement finit par lui faire perdre conscience.
2 commentaires:
Oh punaise nous voilà dans le feu de l'action *__* Digne de titanic ce naufrage
Le pauvre il va regretter d'avoir pris des vacances ^o^'
Y a de quoi regretter en effet !
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