Parfois, juste pour qu’elle le laisse tranquille, il envisageait de ramener avec lui sa conquête du moment, mais renonçait toujours, se refusant à jouer avec les espoirs maternels, sans compter ceux de la femme accroché à son bras. Certaines rêvaient de lui passer la bague au doigt.
Il menait un train de vie enviable et à en croire les regards admiratifs qu’il récoltait, bien fait de sa personne. Il était grand, les yeux bleus, brun avec à peine un soupçon d’argent, doté d’une large carrure, et à la différence de bon nombre de ses pairs, n’avait développé aucune bedaine.
— J’ai parfois l’impression que tu es marié à ton travail, soupira sa mère.
Et c’était un amant exigeant. Lukas sourit à cette pensée.
— La vie est courte. Tu devrais en profiter. Pense à ton père.
Ils ne parlaient pas souvent de son géniteur, mort trop jeune d’une maladie fulgurante. Cela avait été étrange de dépasser l’âge jusqu’auquel avait vécu son père, deux ans plus tôt.
La conversation tournait décidément en boucle.
— Je suis heureux, déclara-t-il en la regardant droit dans les yeux, frustré de ne pas réussir à lui faire comprendre qu’il était satisfait de l’existence qu’il menait.
Elle soupira, se leva et dirigea vers la commode sur laquelle elle récupéra une enveloppe blanche qu’elle lui tendit.
— J’espère que tu accepteras tout de même ce cadeau d’anniversaire de ma part.
— Ce n’est que dans trois semaines, fit-il remarquer en quittant le fauteuil.
En prenant l’enveloppe, il fut frappé par la main frêle et ridée de sa mère. Elle ne rajeunissait pas.
Soulevant le rabat qu’elle n’avait pas collé, il tira un billet à son nom pour une croisière d’une semaine sur l’océan Pacifique.
Il aurait pu refuser, mais c’était sa maman, et ce n’était jamais l’affaire de quelques jours. Sans compter que cela avait dû lui coûter cher, elle qui râlait toujours quand il lui offrait des cadeaux trop onéreux. C’était la preuve qu’elle y tenait.
— Il semblerait que je parte bientôt en vacances.
La mine réjouie de sa mère fit plaisir à Lukas.
— M’accompagnes-tu ? demanda-t-il.
— Non, bien sûr que non ! Tu n’as pas besoin d’une vieille accrochée à ton bras. Et puis, tu me connais, je suis une créature d’habitude, attachée à mon petit confort.
Il s’attarda encore auprès d’elle, puis s’en alla.
Il allait devoir s’organiser pour se libérer du temps pour cette croisière surprise.
Il menait un train de vie enviable et à en croire les regards admiratifs qu’il récoltait, bien fait de sa personne. Il était grand, les yeux bleus, brun avec à peine un soupçon d’argent, doté d’une large carrure, et à la différence de bon nombre de ses pairs, n’avait développé aucune bedaine.
— J’ai parfois l’impression que tu es marié à ton travail, soupira sa mère.
Et c’était un amant exigeant. Lukas sourit à cette pensée.
— La vie est courte. Tu devrais en profiter. Pense à ton père.
Ils ne parlaient pas souvent de son géniteur, mort trop jeune d’une maladie fulgurante. Cela avait été étrange de dépasser l’âge jusqu’auquel avait vécu son père, deux ans plus tôt.
La conversation tournait décidément en boucle.
— Je suis heureux, déclara-t-il en la regardant droit dans les yeux, frustré de ne pas réussir à lui faire comprendre qu’il était satisfait de l’existence qu’il menait.
Elle soupira, se leva et dirigea vers la commode sur laquelle elle récupéra une enveloppe blanche qu’elle lui tendit.
— J’espère que tu accepteras tout de même ce cadeau d’anniversaire de ma part.
— Ce n’est que dans trois semaines, fit-il remarquer en quittant le fauteuil.
En prenant l’enveloppe, il fut frappé par la main frêle et ridée de sa mère. Elle ne rajeunissait pas.
Soulevant le rabat qu’elle n’avait pas collé, il tira un billet à son nom pour une croisière d’une semaine sur l’océan Pacifique.
Il aurait pu refuser, mais c’était sa maman, et ce n’était jamais l’affaire de quelques jours. Sans compter que cela avait dû lui coûter cher, elle qui râlait toujours quand il lui offrait des cadeaux trop onéreux. C’était la preuve qu’elle y tenait.
— Il semblerait que je parte bientôt en vacances.
La mine réjouie de sa mère fit plaisir à Lukas.
— M’accompagnes-tu ? demanda-t-il.
— Non, bien sûr que non ! Tu n’as pas besoin d’une vieille accrochée à ton bras. Et puis, tu me connais, je suis une créature d’habitude, attachée à mon petit confort.
Il s’attarda encore auprès d’elle, puis s’en alla.
Il allait devoir s’organiser pour se libérer du temps pour cette croisière surprise.
2 commentaires:
Merci pour cette suite, je suis curieuse de voir comment va se dérouler cette croisière -_^
Pour le moment j'apprécie beaucoup Lukas et sa mère, j'ai hâte de découvrir d'autres personnages et de lire le prochain épisode XD
Oui, je suis de retour ! Je me suis dit que relancer la machine était la meilleure façon de fêter les 11 ans du blog ! :)
J'espère que tu aimeras aussi l'autre héros quand il aura fait son apparition !
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