Cain avait entendu parler de cet ancien pompier par l'intermédiaire du garçon qu'il avait sauvé, dix ans plus tôt. Bébé à l'époque, le garçon âgé de onze ans à présent, ne se souvenait bien sûr pas de son sauveur, mais sa mère lui avait raconté encore et encore l'histoire si bien que l'homme qui l'avait arraché aux flammes au prix de graves brûlures était devenu son héros. Le petit garçon n'avait, lui, eu que son bras de touché. Ce n'était pas joli à voir, mais il était vivant et son père comme sa mère débordaient de reconnaissance envers le pompier. Sans lui, ils auraient perdu leur enfant dans l'incendie ce jour-là. La mère avait admis avoir été irresponsable, même si elle n'avait bien sûr pas pu imaginer un incident pareil, quand elle avait laissé son bébé de dix huit mois le temps d'une course dans le magasin au pied de son immeuble. Quand elle avait su qu'un incendie s'était déclenché dans les étages supérieurs où elle résidait, il était déjà trop tard pour qu'elle y retourne. Elle avait eu beaucoup de mal à aborder les pompiers. L'un d'entre eux avait heureusement fini par comprendre sa détresse et s'était chargé du cas.
Comme ils se sentaient extrêmement redevables envers le pompier, ils s'étaient renseignés à son sujet. Ils avaient ainsi appris qu'après un long séjour à l'hôpital, il était parti vivre à la campagne. Grâce à son nom, Angel Bist, ils avaient ensuite retrouvé sa trace : l'ancien pompier s'était reconverti en fabricant de jouets en bois sur internet. Cain l'avait contacté par mail sans succès. Cependant, après son expérience avec l'écrivain, il avait envie de tenter une approche directe. Son adresse était présente dans les mentions légales de son site de vente. Bien sûr, c'était un pari, mais peut-être parviendrait-il ainsi à le convaincre de lui parler. Se déplacer était une preuve de motivation. L'ancien pompier y serait peut-être plus sensible qu'à ses mails qu'il n'avait au demeurant peut-être pas lu, si jamais ils avaient atterri par malchance dans les spams.
Ce n'était pas choisir la voie de la facilité, mais Cain était sûr que ce serait intéressant, que cela en valait la peine.
Cain, dès qu'il put, repartit sur les routes. Il eut beaucoup moins de difficultés qu'avec le chalet de l'écrivain et put se garer devant la maison de l'ancien pompier qui avait tout d'un petit château avec ses deux tourelles. Elle était entourée d'une haute grille entièrement recouverte de rosiers. Seule le portail en était dépourvu, mais une grande plaque noire bouchait la vue. En guise de sonnette, il y avait une vieille cloche rouillée. Cependant, Cain eut beau tirer sur la chaîne permettant de la faire retentir, personne ne vint. Il tenta de pousser le portail, mais ce fut peine perdue, alors il attendit en admirant les roses. Il y en avait des jaunes, des oranges et des rouges et toutes elles embaumaient.
Comme ils se sentaient extrêmement redevables envers le pompier, ils s'étaient renseignés à son sujet. Ils avaient ainsi appris qu'après un long séjour à l'hôpital, il était parti vivre à la campagne. Grâce à son nom, Angel Bist, ils avaient ensuite retrouvé sa trace : l'ancien pompier s'était reconverti en fabricant de jouets en bois sur internet. Cain l'avait contacté par mail sans succès. Cependant, après son expérience avec l'écrivain, il avait envie de tenter une approche directe. Son adresse était présente dans les mentions légales de son site de vente. Bien sûr, c'était un pari, mais peut-être parviendrait-il ainsi à le convaincre de lui parler. Se déplacer était une preuve de motivation. L'ancien pompier y serait peut-être plus sensible qu'à ses mails qu'il n'avait au demeurant peut-être pas lu, si jamais ils avaient atterri par malchance dans les spams.
Ce n'était pas choisir la voie de la facilité, mais Cain était sûr que ce serait intéressant, que cela en valait la peine.
Cain, dès qu'il put, repartit sur les routes. Il eut beaucoup moins de difficultés qu'avec le chalet de l'écrivain et put se garer devant la maison de l'ancien pompier qui avait tout d'un petit château avec ses deux tourelles. Elle était entourée d'une haute grille entièrement recouverte de rosiers. Seule le portail en était dépourvu, mais une grande plaque noire bouchait la vue. En guise de sonnette, il y avait une vieille cloche rouillée. Cependant, Cain eut beau tirer sur la chaîne permettant de la faire retentir, personne ne vint. Il tenta de pousser le portail, mais ce fut peine perdue, alors il attendit en admirant les roses. Il y en avait des jaunes, des oranges et des rouges et toutes elles embaumaient.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode, j'adore l'ambiance de conte quand tu nous décrit la maison on se croirait revenu à l'époque :)
Vivement la suite XD
Aaaaah finalement il a pas trouvé lanmort dans le chalet, mais p't'être pas l'amour nan plus héhé il a raison, les pompiers c'est plus mieux lol
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