Ariel posa finalement trois jours de congé. Jim resterait plus longtemps afin d'organiser son déménagement. Le jeune homme voulait prendre des billets de train de train aller-retour, mais Jim protesta : même s'il ne rentrerait pas en même temps que lui, il n'y avait aucune raison qu'ils fassent le trajet chacun de leur côté.
— C'est quoi le problème avec ma voiture ? demanda-t-il.
Le jeune homme n'était pour ainsi dire jamais monté dedans, alors cela ne pouvait pas être sa façon de conduire qui était en cause...
Ariel fit tourner le stylo dans ses doigts deux fois avant d'écrire :
« Que je sois passager ou conducteur, impossible d'avoir une conversation dedans. »
A moins de risquer un accident, songea Jim dans son for intérieur : dans un cas, il était dangereux de quitter la route des yeux pour lire les messages d'Ariel, dans l'autre le jeune homme ne pouvait en effet pas tenir le volant et utiliser son carnet.
— Ce n'est pas gênant du tout, affirma Jim.
« Cela a posé des problèmes avec tous mes ex pour les longs trajets. »
Jim commençait à s'habituer à ce qu'Ariel fasse allusion à son passé amoureux et il ne s'en agaça pas. Il était différent d'eux.
— Je vais t'avouer un petit secret, je déteste qu'on me parle quand je conduis. Tu vois, nous sommes fait pour nous entendre.
« Vraiment ? »
Sur son visage, son incrédulité pouvait se lire. Il faut dire que c'était presque trop beau pour être vrai, mais ce n'était pas pour lui faire plaisir.
— Oui, je t'assure que je préfère me concentrer sur la route. En temps habituel, je ne fais que supporter par politesse le bavardage de mes passagers.
Ariel parut terriblement soulagé et Jim en voulut à tous les hommes qui l'avaient blessé, lui faisait ressentir son handicap. Ce n'était quand même pas la mort de mettre un disque si le silence dans l'habitacle était pesant.
Ils prirent donc la voiture. En découvrant le loft de Jim, Ariel ne fut impressionné ni par sa grandeur, si par son home cinéma, ni par ses meubles anciens, ses sculptures ou même ses tableaux, la seule chose qui l'enthousiasma fut le jacuzzi. Ils firent l'amour dedans, alternant les positions, Jim remettant à plus tard tout le reste.
Le soir, il appela Vic qui les invita à dîner dès le lendemain chez lui avec Tori. Jim accepta volontiers. Moins d'une heure plus tard, cependant, son neveu rappela, désolé, expliquant que Tori avait bêtement vendu la mèche aux parents au sujet de l'amoureux sérieux de Jim et que Mike et Agathe seraient également de la partie.
C'était une mauvaise nouvelle, car si Tori était une crème et Vic gay, Mike et son épouse Agathe avait une vision plus étriquée du monde. Jim avait pensé qu'il n'était pas nécessaire qu'Ariel les rencontre de suite. Ils n'étaient pas méchants, mais dans le genre indélicats, ils se posaient là. A coup sûr son frère lui reprocherait d'avoir choisi un homme, sans se soucier de blesser Ariel au passage.
Jim préféra prévenir le jeune homme, s'excusant par avance. Ariel ne tenta pas de faire machine-arrière. Même sans mise en garde, il semblait convaincu que de toute façon, cela ne pouvait que mal se passer – le fruit de ses anciennes expériences.
— C'est quoi le problème avec ma voiture ? demanda-t-il.
Le jeune homme n'était pour ainsi dire jamais monté dedans, alors cela ne pouvait pas être sa façon de conduire qui était en cause...
Ariel fit tourner le stylo dans ses doigts deux fois avant d'écrire :
« Que je sois passager ou conducteur, impossible d'avoir une conversation dedans. »
A moins de risquer un accident, songea Jim dans son for intérieur : dans un cas, il était dangereux de quitter la route des yeux pour lire les messages d'Ariel, dans l'autre le jeune homme ne pouvait en effet pas tenir le volant et utiliser son carnet.
— Ce n'est pas gênant du tout, affirma Jim.
« Cela a posé des problèmes avec tous mes ex pour les longs trajets. »
Jim commençait à s'habituer à ce qu'Ariel fasse allusion à son passé amoureux et il ne s'en agaça pas. Il était différent d'eux.
— Je vais t'avouer un petit secret, je déteste qu'on me parle quand je conduis. Tu vois, nous sommes fait pour nous entendre.
« Vraiment ? »
Sur son visage, son incrédulité pouvait se lire. Il faut dire que c'était presque trop beau pour être vrai, mais ce n'était pas pour lui faire plaisir.
— Oui, je t'assure que je préfère me concentrer sur la route. En temps habituel, je ne fais que supporter par politesse le bavardage de mes passagers.
Ariel parut terriblement soulagé et Jim en voulut à tous les hommes qui l'avaient blessé, lui faisait ressentir son handicap. Ce n'était quand même pas la mort de mettre un disque si le silence dans l'habitacle était pesant.
Ils prirent donc la voiture. En découvrant le loft de Jim, Ariel ne fut impressionné ni par sa grandeur, si par son home cinéma, ni par ses meubles anciens, ses sculptures ou même ses tableaux, la seule chose qui l'enthousiasma fut le jacuzzi. Ils firent l'amour dedans, alternant les positions, Jim remettant à plus tard tout le reste.
Le soir, il appela Vic qui les invita à dîner dès le lendemain chez lui avec Tori. Jim accepta volontiers. Moins d'une heure plus tard, cependant, son neveu rappela, désolé, expliquant que Tori avait bêtement vendu la mèche aux parents au sujet de l'amoureux sérieux de Jim et que Mike et Agathe seraient également de la partie.
C'était une mauvaise nouvelle, car si Tori était une crème et Vic gay, Mike et son épouse Agathe avait une vision plus étriquée du monde. Jim avait pensé qu'il n'était pas nécessaire qu'Ariel les rencontre de suite. Ils n'étaient pas méchants, mais dans le genre indélicats, ils se posaient là. A coup sûr son frère lui reprocherait d'avoir choisi un homme, sans se soucier de blesser Ariel au passage.
Jim préféra prévenir le jeune homme, s'excusant par avance. Ariel ne tenta pas de faire machine-arrière. Même sans mise en garde, il semblait convaincu que de toute façon, cela ne pouvait que mal se passer – le fruit de ses anciennes expériences.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode ^^ J'avoue que j'ai hâte de voir comment va se passer le dîner lol
Vivement la suite :)
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