— Si vous avez besoin de quoi que ce soit, ma chambre est en face, indiqua Angel avant de quitter brusquement la pièce.
Cain eut à peine le temps de dire bonne nuit, déjà la porte claquait.
Il se brossa les dents, se déshabilla et essaya le pyjama. Le pantalon était bien trop long, de même que les manches de la chemise dans laquelle il flottait. Toutefois, comme il n'aimait pas dormir nu et que garder son slip qu'il devrait remettre le lendemain ne lui disait rien puisqu'il n'avait pas emmené de change, il garda le haut du pyjama et se glissa dans le lit. Les draps étaient froids, presque humides, mais le matelas était confortable.
Avant de s'endormir, il songea que son hôte était un peu comme sa maison, repoussant et accueillant à la fois.
Au réveil, Cain fut désorienté. Un jour gris filtrait à travers les rideaux. Il était difficile de déterminer l'heure. Se rappelant qu'il y avait une pendule en bas, il se leva et descendit doucement le vieil escalier qui se moqua de ses efforts de discrétion en craquant joyeusement.
Surprise ! Angel Bist se trouvait dans la cuisine en dépit des six heures et demi affichées à la pendule. Sur la table étaient disposés deux bols, du lait, de la confiture et une grosse boule de pain.
— Pile à l'heure pour le petit déjeuner... déclara Angel, en l'enveloppant d'un regard étrange.
Cain se rappela alors de la tenue qu'il portait. Il devait avoir l'air ridicule.
— Je remonte m'habiller. Je reviens de suite.
Il remonta quatre à quatre, s'habilla en vitesse, récupéra son sac à dos et redescendit.
La disposition des chaises était identique à la veille et cela gêna Cain. Ce n'était pas propice à un quelconque échange, or il avait bien l'intention de commencer l'interview dès la fin du petit déjeuner, Angel lui ayant bien fait comprendre la veille qu'il préférait manger sans bavarder. Il empoigna la chaise libre et commença à la déplacer.
— Qu'est-ce que vous fichez ?! s'emporta Angel.
— C'est plus convivial de manger côte à côte, surtout avec une longue table comme ça, répliqua Cain avec plus d'assurance qu'il n'en ressentait.
L'ancien pompier grogna.
— Si vous y tenez, mais mettez-vous à gauche ou vous risquez d'avoir l'appétit coupé.
Ainsi, Cain verrait son bon profil, la partie de son visage que le feu n'avait pas marqué.
— Cela m'est égal, affirma-t-il.
— Pas moi !
C'était un cri du cœur. Cain ne discuta pas plus avant.
Le pain était croustillant, la confiture de framboise sucrée et le lait riche et tiède. Tout était à priori « made in Angel. » La dernière bouchée avalée, Cain demanda aussitôt :
— Vous êtes prêt pour les questions ?
— Non, mais allez-y.
Cain eut à peine le temps de dire bonne nuit, déjà la porte claquait.
Il se brossa les dents, se déshabilla et essaya le pyjama. Le pantalon était bien trop long, de même que les manches de la chemise dans laquelle il flottait. Toutefois, comme il n'aimait pas dormir nu et que garder son slip qu'il devrait remettre le lendemain ne lui disait rien puisqu'il n'avait pas emmené de change, il garda le haut du pyjama et se glissa dans le lit. Les draps étaient froids, presque humides, mais le matelas était confortable.
Avant de s'endormir, il songea que son hôte était un peu comme sa maison, repoussant et accueillant à la fois.
Au réveil, Cain fut désorienté. Un jour gris filtrait à travers les rideaux. Il était difficile de déterminer l'heure. Se rappelant qu'il y avait une pendule en bas, il se leva et descendit doucement le vieil escalier qui se moqua de ses efforts de discrétion en craquant joyeusement.
Surprise ! Angel Bist se trouvait dans la cuisine en dépit des six heures et demi affichées à la pendule. Sur la table étaient disposés deux bols, du lait, de la confiture et une grosse boule de pain.
— Pile à l'heure pour le petit déjeuner... déclara Angel, en l'enveloppant d'un regard étrange.
Cain se rappela alors de la tenue qu'il portait. Il devait avoir l'air ridicule.
— Je remonte m'habiller. Je reviens de suite.
Il remonta quatre à quatre, s'habilla en vitesse, récupéra son sac à dos et redescendit.
La disposition des chaises était identique à la veille et cela gêna Cain. Ce n'était pas propice à un quelconque échange, or il avait bien l'intention de commencer l'interview dès la fin du petit déjeuner, Angel lui ayant bien fait comprendre la veille qu'il préférait manger sans bavarder. Il empoigna la chaise libre et commença à la déplacer.
— Qu'est-ce que vous fichez ?! s'emporta Angel.
— C'est plus convivial de manger côte à côte, surtout avec une longue table comme ça, répliqua Cain avec plus d'assurance qu'il n'en ressentait.
L'ancien pompier grogna.
— Si vous y tenez, mais mettez-vous à gauche ou vous risquez d'avoir l'appétit coupé.
Ainsi, Cain verrait son bon profil, la partie de son visage que le feu n'avait pas marqué.
— Cela m'est égal, affirma-t-il.
— Pas moi !
C'était un cri du cœur. Cain ne discuta pas plus avant.
Le pain était croustillant, la confiture de framboise sucrée et le lait riche et tiède. Tout était à priori « made in Angel. » La dernière bouchée avalée, Cain demanda aussitôt :
— Vous êtes prêt pour les questions ?
— Non, mais allez-y.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode,c'est un plaisir de retrouver Cain et Angel en ce début de semaine ^^
Je suis curieuse de voir l’interview :)
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