Le
lendemain, profitant que ses cours terminaient tôt, Tim ne résista pas à
l'envie de surprendre Percival en se rendant à la boutique où il
travaillait "Blasons et dragons."
La devanture promettait beaucoup avec profusion de sculptures de loups et de fées. A l'intérieur, une atmosphère moyenâgeuse régnait indéniablement, même si certains objets modernes dénotaient.
Il trouva Percival vêtu de son habit du XIVème en train de vanter à un homme les mérites d'une lampe dragon dont l'abat-jour était composé des ailes de la créature.
L'adolescent dut attendre que le chevalier en ait fini avec le client pour pouvoir l'aborder, mais reçut un sourire dans l'intervalle pour le récompenser de sa patience.
— Que puis-je pour vous, monseigneur ?
Tim pouffa.
— Tu accueilles tout le monde ainsi ?
— Oui, exigence du patron. De l'importance de traiter le client avec égard. Il faut avouer que les appeler manants ne seraient pas du meilleur goût.
— Et ta tenue ?
— Elle m'a aidé à être embauché.
— Tu aurais une figurine de chevalier ?
Percival l'amena à une étagère où l'on pouvait en voir tout une série à cheval, à pied, épée rangée ou brandie.
Tim n'avait pas d'argent à perdre, mais il faillit craquer pour l'une elle.
— Je me contenterai d'un en chair et en os, finit-il néanmoins par déclarer.
— Je ne termine hélas pas avant deux bonnes heures.
Tim ravala sa déception. Apparemment, il faudrait attendre le week-end pour qu'ils se voient vraiment, au mieux le vendredi soir si sa mère acceptait qu'il découche et rien n'était moins sûr, puisqu'elle craignait que Percival ne fasse encore défaut à l'adolescent.
La veille, Tim avait dû défendre le choix de Percival de rentrer chez lui pour régler les choses et remettre sa vie sur rail, mais sa mère n'avait pas décolérer – Percival aurait très bien pu ne pas rompre avec lui. Dans ses conditions, il n'était évidemment pas question que Percival revienne vivre avec eux à l'appartement, ce qui leur aurait permis d'être davantage ensemble. Si Percival avait compris plus tôt qu'il n'était pas censé repartir, ils auraient pu en profiter davantage.
Tim n'avait juste pas su à quel point ils étaient heureux et Percival non plus, persuadé qu'il était que demeurer au XXIème siècle pouvait entraîner quelque catastrophe temporelle.
A présent, ils formaient enfin un véritable couple, mais il leur faudrait patienter avant de retrouver le plaisir d'habiter ensemble.
La devanture promettait beaucoup avec profusion de sculptures de loups et de fées. A l'intérieur, une atmosphère moyenâgeuse régnait indéniablement, même si certains objets modernes dénotaient.
Il trouva Percival vêtu de son habit du XIVème en train de vanter à un homme les mérites d'une lampe dragon dont l'abat-jour était composé des ailes de la créature.
L'adolescent dut attendre que le chevalier en ait fini avec le client pour pouvoir l'aborder, mais reçut un sourire dans l'intervalle pour le récompenser de sa patience.
— Que puis-je pour vous, monseigneur ?
Tim pouffa.
— Tu accueilles tout le monde ainsi ?
— Oui, exigence du patron. De l'importance de traiter le client avec égard. Il faut avouer que les appeler manants ne seraient pas du meilleur goût.
— Et ta tenue ?
— Elle m'a aidé à être embauché.
— Tu aurais une figurine de chevalier ?
Percival l'amena à une étagère où l'on pouvait en voir tout une série à cheval, à pied, épée rangée ou brandie.
Tim n'avait pas d'argent à perdre, mais il faillit craquer pour l'une elle.
— Je me contenterai d'un en chair et en os, finit-il néanmoins par déclarer.
— Je ne termine hélas pas avant deux bonnes heures.
Tim ravala sa déception. Apparemment, il faudrait attendre le week-end pour qu'ils se voient vraiment, au mieux le vendredi soir si sa mère acceptait qu'il découche et rien n'était moins sûr, puisqu'elle craignait que Percival ne fasse encore défaut à l'adolescent.
La veille, Tim avait dû défendre le choix de Percival de rentrer chez lui pour régler les choses et remettre sa vie sur rail, mais sa mère n'avait pas décolérer – Percival aurait très bien pu ne pas rompre avec lui. Dans ses conditions, il n'était évidemment pas question que Percival revienne vivre avec eux à l'appartement, ce qui leur aurait permis d'être davantage ensemble. Si Percival avait compris plus tôt qu'il n'était pas censé repartir, ils auraient pu en profiter davantage.
Tim n'avait juste pas su à quel point ils étaient heureux et Percival non plus, persuadé qu'il était que demeurer au XXIème siècle pouvait entraîner quelque catastrophe temporelle.
A présent, ils formaient enfin un véritable couple, mais il leur faudrait patienter avant de retrouver le plaisir d'habiter ensemble.
1 commentaire:
Un épisode trop mignon avec Tim qui rend visite à Percival à son travail et le voir si épanoui dans cette époque qui n'est pas la sienne fait plaisir à voir
Merci pour cet épisode, j'espère que la mère de Tim se calmera et acceptera à niveau Percival :)
Hâte de lire la suite comme toujours ^___^
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