— Tu m'as manqué. Ce n'est pas glorieux à avouer, mais je crois que j'avais peur de ne pouvoir te reconquérir et que c'est pour cela que j'ai tant tardé, même après m'être assuré que ma destinée était de demeurer au XXIème siècle.
Ce devait être dur pour Percival de reconnaître qu'il avait en quelque sorte pris la fuite, mais Tim ne put s'empêcher d'exprimer un reste de mécontentement.
— Et si tu avais découvert au bout du compte que tu devais repartir, qu'aurais-tu… ?
Tim ne put finir sa question, un gémissement de plaisir lui échappant sous une caresse de Percival.
— J'aurais tenté de traverser les siècles par mes propres moyens et en cas d'insuccès, je serais venu te voir.
Tim ne put répondre, sa capacité à raisonner ayant disparu comme le chevalier avait baissé le bas de son survêtement sur ses cuisses et dévoilé une impressionnante érection.
L'adolescent déboutonna son propre pantalon pour libérer son sexe et, adossés à la porte, leur doigts mêlés autour de leurs pénis collés, ils se caressèrent de façon enfiévrée jusqu'à la jouissance.
Encore tout pantelant, une pensée affreuse traversa soudain Tim : est-ce que Percival, tout amoureux qu'il soit de lui avait couché avec quelqu'un durant leur trop longue séparation ?
— Pourquoi ce visage sombre tout à coup ? demanda le chevalier en lui tendant un mouchoir en tissu.
Tim s'essuya et réajusta ses vêtements et ses idées avant de dévoiler son inquiétude. Il ne voulait plus de zones d'ombres entre eux.
— Même si je ne t'avais ni juré fidélité ni confessé mon amour de vive-voix, j'ai prêté serment en mon âme et conscience. Je n'aspire à aucun autre que toi et ne désire d'autre fourreau pour mon épée. Et toi ?
Tim grimaça au souvenir de Félicien et raconta succinctement comment son soit disant ami avait cherché à coucher avec lui et jusqu'où il l'avait laissé aller avant de le repousser.
— Le félon ! Il mériterait une bonne correction, s'emporta aussitôt Percival.
Tim posa une main apaisante sur son avant-bras.
— J'ai ma part de responsabilité là-dedans.
— Tu es un ange de miséricorde, déclara Percival en l'enlaçant.
— Pas vraiment non, et puis, n'est-ce pas grâce à lui que tu as pris conscience de tes sentiments pour moi ?
Percival secoua la tête.
— Il a juste provoqué ma jalousie.
Tim fut interloqué.
— Mais depuis combien de temps m'aimes-tu ?
— Avant toi, j'étais toujours tombé amoureux au premier regard et je crains ne pouvoir te fournir de moment précis.
— Je veux dire… Quand as-tu réalisé… ?
— C'était un matin tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Avant que tu ne partes pour le lycée, tu m'as embrassé en vitesse avant de filer, affirmant que tu avais besoin d'énergie pour la journée et j'ai su que tu t'étais logé dans mon cœur et que plus rien ne pourrait t'en chasser.
Ce devait être dur pour Percival de reconnaître qu'il avait en quelque sorte pris la fuite, mais Tim ne put s'empêcher d'exprimer un reste de mécontentement.
— Et si tu avais découvert au bout du compte que tu devais repartir, qu'aurais-tu… ?
Tim ne put finir sa question, un gémissement de plaisir lui échappant sous une caresse de Percival.
— J'aurais tenté de traverser les siècles par mes propres moyens et en cas d'insuccès, je serais venu te voir.
Tim ne put répondre, sa capacité à raisonner ayant disparu comme le chevalier avait baissé le bas de son survêtement sur ses cuisses et dévoilé une impressionnante érection.
L'adolescent déboutonna son propre pantalon pour libérer son sexe et, adossés à la porte, leur doigts mêlés autour de leurs pénis collés, ils se caressèrent de façon enfiévrée jusqu'à la jouissance.
Encore tout pantelant, une pensée affreuse traversa soudain Tim : est-ce que Percival, tout amoureux qu'il soit de lui avait couché avec quelqu'un durant leur trop longue séparation ?
— Pourquoi ce visage sombre tout à coup ? demanda le chevalier en lui tendant un mouchoir en tissu.
Tim s'essuya et réajusta ses vêtements et ses idées avant de dévoiler son inquiétude. Il ne voulait plus de zones d'ombres entre eux.
— Même si je ne t'avais ni juré fidélité ni confessé mon amour de vive-voix, j'ai prêté serment en mon âme et conscience. Je n'aspire à aucun autre que toi et ne désire d'autre fourreau pour mon épée. Et toi ?
Tim grimaça au souvenir de Félicien et raconta succinctement comment son soit disant ami avait cherché à coucher avec lui et jusqu'où il l'avait laissé aller avant de le repousser.
— Le félon ! Il mériterait une bonne correction, s'emporta aussitôt Percival.
Tim posa une main apaisante sur son avant-bras.
— J'ai ma part de responsabilité là-dedans.
— Tu es un ange de miséricorde, déclara Percival en l'enlaçant.
— Pas vraiment non, et puis, n'est-ce pas grâce à lui que tu as pris conscience de tes sentiments pour moi ?
Percival secoua la tête.
— Il a juste provoqué ma jalousie.
Tim fut interloqué.
— Mais depuis combien de temps m'aimes-tu ?
— Avant toi, j'étais toujours tombé amoureux au premier regard et je crains ne pouvoir te fournir de moment précis.
— Je veux dire… Quand as-tu réalisé… ?
— C'était un matin tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Avant que tu ne partes pour le lycée, tu m'as embrassé en vitesse avant de filer, affirmant que tu avais besoin d'énergie pour la journée et j'ai su que tu t'étais logé dans mon cœur et que plus rien ne pourrait t'en chasser.
1 commentaire:
Oh c'est trop trop mignon la déclaration de fin de Percival *__*
Merci pour l'épisode, tant pis si l'on ne verra pas le bienfaiteur de Percival au moins grâce à lui il a des papiers en règle pour rester avec Tim :)
De belles retrouvailles ainsi que des confessions et explications qui tiennent la route, hâte de lire la suite ^o^
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