Zack ayant pris congé, Tim prit le chemin du musée, emportant dans son sac la cape de Percival. Bien qu'elle ait désormais perdu son odeur, elle ne le quittait jamais. C'était la sienne, la preuve que le chevalier avait été à ses côtés.
Dans la salle où était exposée la tapisserie du Don d'Amour, Tim sursauta en apercevant une silhouette familière. Ce n'était pas la première fois qu'il croyait voir Percival pour découvrir que ce n'était pas lui. Il s'approcha de façon circonspecte. L'homme portait un survêtement bleu roi. Sa carrure était vraiment identique à celle du chevalier et ses cheveux de la même teinte… et son profil était identique. Tim retint son souffle. Ce ne pouvait être Percival pourtant, pas dans cette tenue. Peut-être était-ce un des ses descendants, s'il avait fini par se marier et avoir des enfants... Tim avait vu ce genre de cas dans plusieurs des bouquins avec des voyages dans le temps qu'il avait lu durant les derniers mois, une part de lui espérant qu'une solution émergerait de ses lectures qui s'étaient révélées divertissantes à défaut d'autre chose.
Il avança encore et l'homme qui ressemblait trait pour trait à Percival se tourna vers lui.
— Bonjour Tim. Après que j'ai insisté, ta mère m'a informé au téléphone que tu serais ici, mais apparemment, je t'ai devancé. Je crois que rentrer dans ses bonnes grâces ne sera pas aisé.
C'était le chevalier en personne. Tim demeura sans voix, sans bouger ne serait-ce que d'un cil.
Percival lui sourit.
— Comment… ? croassa Tim, la gorge serrée par l'émotion.
— C'est une longue histoire et je ne sais pas trop par où la débuter.
Tim avait envie de se jeter dans ses bras et de l'embrasser, mais le mystère de sa présence le retenait plus sûrement que les autres visiteurs.
A sa façon de parler plus moderne et ses habits, Percival semblait n'être jamais reparti au XIVème siècle.
— Tu n'es jamais retourné à ton époque, n'est-ce pas ? demanda-t-il accusateur, espérant que Percival nierait, mais le chevalier confirma d'un signe de tête.
Il avait tant souffert de son départ synonyme de sa mort que d'apprendre que Percival avait en fait vécu non loin de lui le rendit malade.
La colère et la tristesse se débattait en lui.
— Tu n'avais pas besoin de prétendre que j'avais réussi à te renvoyer dans ton siècle pour me fausser compagnie.
Percival attrapa ses poings fermés aux jointures blanchies et Tim frémit au contact de ses mains rugueuses.
— Ce n'est pas ça. Mieux vaut que nous allions discuter de tout ça au calme.
Dans la salle où était exposée la tapisserie du Don d'Amour, Tim sursauta en apercevant une silhouette familière. Ce n'était pas la première fois qu'il croyait voir Percival pour découvrir que ce n'était pas lui. Il s'approcha de façon circonspecte. L'homme portait un survêtement bleu roi. Sa carrure était vraiment identique à celle du chevalier et ses cheveux de la même teinte… et son profil était identique. Tim retint son souffle. Ce ne pouvait être Percival pourtant, pas dans cette tenue. Peut-être était-ce un des ses descendants, s'il avait fini par se marier et avoir des enfants... Tim avait vu ce genre de cas dans plusieurs des bouquins avec des voyages dans le temps qu'il avait lu durant les derniers mois, une part de lui espérant qu'une solution émergerait de ses lectures qui s'étaient révélées divertissantes à défaut d'autre chose.
Il avança encore et l'homme qui ressemblait trait pour trait à Percival se tourna vers lui.
— Bonjour Tim. Après que j'ai insisté, ta mère m'a informé au téléphone que tu serais ici, mais apparemment, je t'ai devancé. Je crois que rentrer dans ses bonnes grâces ne sera pas aisé.
C'était le chevalier en personne. Tim demeura sans voix, sans bouger ne serait-ce que d'un cil.
Percival lui sourit.
— Comment… ? croassa Tim, la gorge serrée par l'émotion.
— C'est une longue histoire et je ne sais pas trop par où la débuter.
Tim avait envie de se jeter dans ses bras et de l'embrasser, mais le mystère de sa présence le retenait plus sûrement que les autres visiteurs.
A sa façon de parler plus moderne et ses habits, Percival semblait n'être jamais reparti au XIVème siècle.
— Tu n'es jamais retourné à ton époque, n'est-ce pas ? demanda-t-il accusateur, espérant que Percival nierait, mais le chevalier confirma d'un signe de tête.
Il avait tant souffert de son départ synonyme de sa mort que d'apprendre que Percival avait en fait vécu non loin de lui le rendit malade.
La colère et la tristesse se débattait en lui.
— Tu n'avais pas besoin de prétendre que j'avais réussi à te renvoyer dans ton siècle pour me fausser compagnie.
Percival attrapa ses poings fermés aux jointures blanchies et Tim frémit au contact de ses mains rugueuses.
— Ce n'est pas ça. Mieux vaut que nous allions discuter de tout ça au calme.
4 commentaires:
Oh mon dieu O__O quelle révélation j'y crois pas
Percival ne serait jamais reparti à son époque c'est juste incroyable et je suis comme Tim j'attends les explications ^o^
Pauvre Tim cela doit être un choc le pauvre, lui qui a tant souffert après le départ de Percival... whaou ce retournement de situation est juste démente j'adore
Merci pour l'épisode et hâte de lire la suite :)
C'était le dernier atout dans ma manche ! :)
Bonjour,
Ho mon dieu!! Pendant un temps j’ai pensé que Percival avait fait semblant de partir comme la cape était rester je trouvais ça étrange. Mais j’avais finis par me dire que je voulais tellement les voir ensemble que je refaisais ton histoire ^^
Je suis trop contente ! Je veux absolument savoir pourquoi il a fait ça. Où il était ? Comment a-t-il fait pour s’en sortir sans argent, sans papier, sans personne ??
J’ai hâte de lire ton prochain chapitre
Et si, tu avais raison, Percival n'était pas parti ! :)
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