Il rentra ensuite chez lui dans un état second, à peine conscient de ce qui l'entourait.
Sa mère se rendit compte de suite qu'il y avait un problème.
— Eh bien, que s'est-il passé mon chéri ?
— Il est retourné chez lui.
— C'est plutôt une bonne chose, non, si ça s'est arrangé avec sa famille ?
Tim acquiesça.
Sa mère le prit dans ses bras.
— Et c'est fini entre vous, c'est ça ? demanda-t-elle.
L'adolescent opina en se blottissant contre sa mère comme s'il avait encore été un petit garçon.
Elle lui caressa doucement les cheveux, cherchant à la réconforter, mais ses mots consolateurs ne parvinrent pas aux oreilles de Tim. Il pensait à son cher chevalier, son premier amour, mort et enterré.
Il regrettait de ne pouvoir consulter quelque archive pour savoir ce qu'il était advenu de lui. Il n'avait hélas aucune information pour retrouver une éventuelle trace de lui. Percival avait pourtant dû mentionner le nom de son seigneur et du château, mais il ne les avait pas retenus.
Tim aurait bien annulé son rendez-vous avec Félicien, mais ce dernier ne voulut rien entendre.
Selon lui, si Percival était parti pour de bon, que tout était terminé, ce dont Tim avait besoin, c'était de se changer les idées.
Il vint le chercher, le tirant de sa chambre où il s'était réfugié pour le conduire chez lui.
Tim ne lui opposa pas vraiment de résistance. Qu'il fasse ça ou rien, Percival ne lui serait pas rendu. Il aurait pu tenter de retourner au Moyen-âge, mais il savait qu'il ne ferait qu'embarrasser le chevalier s'il y parvenait, sans oublier le chagrin qu'il causerait à sa mère.
Félicien le fit s'asseoir sur son lit et lui servit un verre auquel Tim ne toucha pas.
Son apathie ne découragea toutefois pas Félicien qui voulut connaître tous les détails du brusque départ de Percival.
Tim n'avait ni l'envie ni la force d'inventer une histoire.
— Tout ce qu'il y a à savoir, c'est que c'est fini, déclara Tim comme Félicien revenait à la charge.
— L'idéal pour oublier un amour déçu, c'est d'en trouver un autre.
Tim protesta dans son for intérieur. Percival resterait à tout jamais gravé dans ses souvenirs. Pas seulement parce qu'avoir un chevalier du XIVème à ses côtés avait été une aventure trop fantastique pour être relégué aux oubliettes, mais aussi parce que Percival avait eu toutes ses premières fois.
Félicien colla sa bouche à la sienne. Tim faillit avoir un mouvement de recul, mais finalement s'abandonna au baiser. Cela ne lui faisait pas grand chose en comparaison avec Percival.
Sa mère se rendit compte de suite qu'il y avait un problème.
— Eh bien, que s'est-il passé mon chéri ?
— Il est retourné chez lui.
— C'est plutôt une bonne chose, non, si ça s'est arrangé avec sa famille ?
Tim acquiesça.
Sa mère le prit dans ses bras.
— Et c'est fini entre vous, c'est ça ? demanda-t-elle.
L'adolescent opina en se blottissant contre sa mère comme s'il avait encore été un petit garçon.
Elle lui caressa doucement les cheveux, cherchant à la réconforter, mais ses mots consolateurs ne parvinrent pas aux oreilles de Tim. Il pensait à son cher chevalier, son premier amour, mort et enterré.
Il regrettait de ne pouvoir consulter quelque archive pour savoir ce qu'il était advenu de lui. Il n'avait hélas aucune information pour retrouver une éventuelle trace de lui. Percival avait pourtant dû mentionner le nom de son seigneur et du château, mais il ne les avait pas retenus.
Tim aurait bien annulé son rendez-vous avec Félicien, mais ce dernier ne voulut rien entendre.
Selon lui, si Percival était parti pour de bon, que tout était terminé, ce dont Tim avait besoin, c'était de se changer les idées.
Il vint le chercher, le tirant de sa chambre où il s'était réfugié pour le conduire chez lui.
Tim ne lui opposa pas vraiment de résistance. Qu'il fasse ça ou rien, Percival ne lui serait pas rendu. Il aurait pu tenter de retourner au Moyen-âge, mais il savait qu'il ne ferait qu'embarrasser le chevalier s'il y parvenait, sans oublier le chagrin qu'il causerait à sa mère.
Félicien le fit s'asseoir sur son lit et lui servit un verre auquel Tim ne toucha pas.
Son apathie ne découragea toutefois pas Félicien qui voulut connaître tous les détails du brusque départ de Percival.
Tim n'avait ni l'envie ni la force d'inventer une histoire.
— Tout ce qu'il y a à savoir, c'est que c'est fini, déclara Tim comme Félicien revenait à la charge.
— L'idéal pour oublier un amour déçu, c'est d'en trouver un autre.
Tim protesta dans son for intérieur. Percival resterait à tout jamais gravé dans ses souvenirs. Pas seulement parce qu'avoir un chevalier du XIVème à ses côtés avait été une aventure trop fantastique pour être relégué aux oubliettes, mais aussi parce que Percival avait eu toutes ses premières fois.
Félicien colla sa bouche à la sienne. Tim faillit avoir un mouvement de recul, mais finalement s'abandonna au baiser. Cela ne lui faisait pas grand chose en comparaison avec Percival.
2 commentaires:
Comme je suis triste pour Tim T__T Il va avoir du mal à s'en remettre et je comprends qu'il puisse se laisser aller avec Félicien vu que Percival lui manque
Merci pour l'épisode ^__^ je sens que tu n'as pas fini de nous surprendre avec cette histoire.. Vivement la suite :)
J'ai quelques surprises dans ma manche, oui. :)
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