Il était une fois un jeune homme appelé Raiponce qui avait été enfermé au dernier étage d'une haute tour. Il n'avait pourtant commis aucun crime. Il était même aussi innocent que l'enfant qui vient de naître.
Cependant, avant sa naissance, sa mère avait eu le malheur de vouloir absolument manger une des plantes qui poussait nulle part ailleurs que dans le jardin de la voisine, sorcière de son état.
Constatant que sa femme se dépérissait, le mari avait par conséquent franchi le mur qui séparait les deux propriétés pour en cueillir, mais la sorcière l'avait surpris et exigé qu'il donne son premier né pour son crime.
Bien sûr, le pauvre homme avait essayé de négocier - sûrement la sorcière pouvait se satisfaire d'autre chose - mais elle avait été intraitable. C'était son prix. Un bouquet de fleurs contre le bébé à naître ou la pendaison pour vol.
Raiponce fut donc confié à la sorcière et gardé entre les quatre murs la maison de cette dernière jusqu'à ses dix ans, âge où elle l'avait installé dans un tour isolée dans la forêt dont elle avait ensuite détruit l'escalier avant de condamner la porte.
Les années avaient passé et Raiponce était devenu un beau jeune homme. Pour lui rendre visite, la sorcière lui criait de dérouler sa longue tresse de cheveux qu'il attachait à un crochet de la fenêtre.
Raiponce ne savait pas que la vieille femme l'avait arraché à ses parents. Pour lui, elle était sa marraine, sa seule famille. Il ne se doutait pas non plus que c'était à cause d'une lotion capillaire concoctée par la sorcière que ses cheveux avaient atteint une telle longueur aussi rapidement. Qu'ils soient semblables aux rayons du soleil était en revanche un pur hasard de la nature, de même pour ses yeux à la couleur aussi changeante que les cieux.
La sorcière considérait le jeune homme comme un cobaye. Elle testait sur lui diverses potions, notant leurs effets. Elle se moquait bien de le rendre malade à l'occasion. Raiponce qui ne connaissait rien au monde, lui obéissait en tout et attendait chacune de ses visites avec impatience. La sorcière s'amusait de sa naïveté et de son ignorance.
Raiponce n'avait rien pour s'occuper dans sa tour. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était regarder le ciel par la fenêtre, brosser ses cheveux et chanter. Il possédait une voix d'une beauté rare, encore plus resplendissante que sa longue chevelure dorée.
Un jour, Melvyn, le prince du pays qui se promenait à cheval dans la forêt entendit Raiponce chanter.
Cependant, avant sa naissance, sa mère avait eu le malheur de vouloir absolument manger une des plantes qui poussait nulle part ailleurs que dans le jardin de la voisine, sorcière de son état.
Constatant que sa femme se dépérissait, le mari avait par conséquent franchi le mur qui séparait les deux propriétés pour en cueillir, mais la sorcière l'avait surpris et exigé qu'il donne son premier né pour son crime.
Bien sûr, le pauvre homme avait essayé de négocier - sûrement la sorcière pouvait se satisfaire d'autre chose - mais elle avait été intraitable. C'était son prix. Un bouquet de fleurs contre le bébé à naître ou la pendaison pour vol.
Raiponce fut donc confié à la sorcière et gardé entre les quatre murs la maison de cette dernière jusqu'à ses dix ans, âge où elle l'avait installé dans un tour isolée dans la forêt dont elle avait ensuite détruit l'escalier avant de condamner la porte.
Les années avaient passé et Raiponce était devenu un beau jeune homme. Pour lui rendre visite, la sorcière lui criait de dérouler sa longue tresse de cheveux qu'il attachait à un crochet de la fenêtre.
Raiponce ne savait pas que la vieille femme l'avait arraché à ses parents. Pour lui, elle était sa marraine, sa seule famille. Il ne se doutait pas non plus que c'était à cause d'une lotion capillaire concoctée par la sorcière que ses cheveux avaient atteint une telle longueur aussi rapidement. Qu'ils soient semblables aux rayons du soleil était en revanche un pur hasard de la nature, de même pour ses yeux à la couleur aussi changeante que les cieux.
La sorcière considérait le jeune homme comme un cobaye. Elle testait sur lui diverses potions, notant leurs effets. Elle se moquait bien de le rendre malade à l'occasion. Raiponce qui ne connaissait rien au monde, lui obéissait en tout et attendait chacune de ses visites avec impatience. La sorcière s'amusait de sa naïveté et de son ignorance.
Raiponce n'avait rien pour s'occuper dans sa tour. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était regarder le ciel par la fenêtre, brosser ses cheveux et chanter. Il possédait une voix d'une beauté rare, encore plus resplendissante que sa longue chevelure dorée.
Un jour, Melvyn, le prince du pays qui se promenait à cheval dans la forêt entendit Raiponce chanter.
1 commentaire:
Génial encore un conte que je vais adorer ^__^
Merci pour ce 1er épisode, j'ai hâte de lire la suite et voir la rencontre entre Raiponce et Melvyn :)
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