Félicien approfondit son baiser sans que l'adolescent n'en tire aucun plaisir. Il le laissa l'étendre sur le matelas, puis le déshabiller, le dégoût montant en lui.
— J'adore comme tu es fin et tout en muscles, dit Félicien.
Ce qu'il faisait, c'était comme tromper Percival, même si ce dernier ne lui avait rien demandé ou promit.
Quand la main de Félicien effleura son pénis, Tim lui bloqua le poignet.
— Je suis désolé, je ne peux pas….
— A cause de Percival ? Il t'a quitté, je te rappelle. Il n'en a rien à branlé de ce que tu fais et avec qui.
C'était vrai et douloureux à entendre. Mais de toute façon, le problème, c'était Tim. C'était beaucoup trop tôt pour lui, encore bien trop frais. Percival était tout juste parti et… mort.
— Tu as raison, mais je préfère qu'on s'en tienne là. Pardon, mais je ne peux répondre à tes sentiments pour le moment, dit Tim, libérant Félicien.
Ce dernier émit un drôle de reniflement.
— Je me contenterai du sexe, rétorqua-t-il. On ne va pas s'arrêter en si bon chemin quand même ? ajouta-t-il.
Il se pencha sur Tim et lui taquina un téton de la langue.
Tim frémit. Il n'aurait pas dû autoriser Féllicien à aller aussi loin, mais il avait eu un moment de faiblesse, choqué par le départ de Percival.
Il avait cependant le droit de changer d'avis. Il se redressa, s'excusant encore.
Félicien s'énerva :
— Tu es pénible à la fin ! J'ai été d'une patience d'ange parce que je trouvais ça excitant de coucher avec une crevette devenue appétissante…
Les derniers scrupules de Tim volèrent en éclats à ses mots. Ce qu'il avait gêné au tout début quand Félicien l'avait abordé refit surface : si le terminale avait entendu la rumeur de l'avorton qui parvient à se débarrasser de ses tourmenteurs, pourquoi pas celle du gay brutalisé ? Bien sûr, peut-être qu'il avait eu peur de Harvey, Côme et Lisle, mais ils auraient très bien pu se voir en dehors de l'enceinte du lycée comme maintenant. Il était aussi tout à fait possible qu'il ait jugé que le Tim de l'époque n'en valait pas la peine. Dans tous les cas, le côté superficiel de Félicien transparaissait.
Il le repoussa à deux mains, ramassa ses vêtements et se rhabilla vite fait bien fait, sans se soucier des propos désagréables que Félicien lui balançait à la figure.
Si ce dernier avait été un véritable ami, il n'aurait pas profité de sa détresse pour le mettre dans son lit. Cependant, cela avait dû être son intention depuis le début. Tim ne s'était pas montré intéressé, mais Félicien n'avait pas renoncé pour autant, ce qui en un sens était admirable. Avec davantage de patience, il serait sûrement parvenu à ses fins, mais croyant touché au but, il avait torpillé tous ses efforts en précipitant les choses.
— J'adore comme tu es fin et tout en muscles, dit Félicien.
Ce qu'il faisait, c'était comme tromper Percival, même si ce dernier ne lui avait rien demandé ou promit.
Quand la main de Félicien effleura son pénis, Tim lui bloqua le poignet.
— Je suis désolé, je ne peux pas….
— A cause de Percival ? Il t'a quitté, je te rappelle. Il n'en a rien à branlé de ce que tu fais et avec qui.
C'était vrai et douloureux à entendre. Mais de toute façon, le problème, c'était Tim. C'était beaucoup trop tôt pour lui, encore bien trop frais. Percival était tout juste parti et… mort.
— Tu as raison, mais je préfère qu'on s'en tienne là. Pardon, mais je ne peux répondre à tes sentiments pour le moment, dit Tim, libérant Félicien.
Ce dernier émit un drôle de reniflement.
— Je me contenterai du sexe, rétorqua-t-il. On ne va pas s'arrêter en si bon chemin quand même ? ajouta-t-il.
Il se pencha sur Tim et lui taquina un téton de la langue.
Tim frémit. Il n'aurait pas dû autoriser Féllicien à aller aussi loin, mais il avait eu un moment de faiblesse, choqué par le départ de Percival.
Il avait cependant le droit de changer d'avis. Il se redressa, s'excusant encore.
Félicien s'énerva :
— Tu es pénible à la fin ! J'ai été d'une patience d'ange parce que je trouvais ça excitant de coucher avec une crevette devenue appétissante…
Les derniers scrupules de Tim volèrent en éclats à ses mots. Ce qu'il avait gêné au tout début quand Félicien l'avait abordé refit surface : si le terminale avait entendu la rumeur de l'avorton qui parvient à se débarrasser de ses tourmenteurs, pourquoi pas celle du gay brutalisé ? Bien sûr, peut-être qu'il avait eu peur de Harvey, Côme et Lisle, mais ils auraient très bien pu se voir en dehors de l'enceinte du lycée comme maintenant. Il était aussi tout à fait possible qu'il ait jugé que le Tim de l'époque n'en valait pas la peine. Dans tous les cas, le côté superficiel de Félicien transparaissait.
Il le repoussa à deux mains, ramassa ses vêtements et se rhabilla vite fait bien fait, sans se soucier des propos désagréables que Félicien lui balançait à la figure.
Si ce dernier avait été un véritable ami, il n'aurait pas profité de sa détresse pour le mettre dans son lit. Cependant, cela avait dû être son intention depuis le début. Tim ne s'était pas montré intéressé, mais Félicien n'avait pas renoncé pour autant, ce qui en un sens était admirable. Avec davantage de patience, il serait sûrement parvenu à ses fins, mais croyant touché au but, il avait torpillé tous ses efforts en précipitant les choses.
2 commentaires:
Yes bien fait pour Félicien je suis trop contente que Tim l'ai repoussé ^__^
Profiter de la faiblesse de Tim pour pouvoir coucher avec lui c'est juste dégueulasse de la part de Félicien...
Au moins Tim aura vu son vrai visage, maintenant cela n'enlève en rien la peine qu'il ressent toujours au départ de Percival
Merci pour l'épisode, j'ai trop hâte de lire la suite pour voir si Félicien va vouloir se venger ou non d'avoir été repoussé mais aussi pour savoir comment Tim va surmonter son chagrin
Oui, voilà hélas le vrai visage de Félicien... Un nouveau coup dur pour Tim après le départ de Percival.
La suite dès demain ! :)
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