— C'est ça, casse-toi ! De toute façon, t'es chiant comme la pluie ! lança Félicien comme Tim passait la porte d'entrée, ses lacets encore dénoués.
Le portail s'ouvrait heureusement sans nécessité d'une clef ou l'adolescent aurait dû négocier avec Félicien pour partir.
La découverte du vrai visage de celui qu'il croyait être son ami associée à la disparition de Percival renforça le profond chagrin de Tim, le poussant à se replier sur lui-même.
Après une semaine à se traîner au lycée, les vacances lui permirent de se cloîtrer dans sa chambre. Cependant, après plusieurs jours à broyer du noir, remarquant l'inquiétude de sa mère et ses tentatives pour lui remonter le moral, il se força à sortir de sa coquille et à se bouger.
Il reprit les exercices physiques que lui avait appris Percival, du moins ceux qui pouvaient se faire seul afin que tous les efforts fournis jusqu'ici n'aient pas été inutiles.
De retour en classe, Tim se montra à nouveau attentif en cours, rattrapant peu à ce qu'il avait raté occupé à ruminer la perte de Percival ainsi que la trahison de Félicien. Le premier événement le touchait beaucoup plus que le second. Et s'il avait trouvé le courage de pardonner à ses camarades de classe qui l'avait ignoré tant qu'il était dans le collimateur de l'infernal trio, il ne parvenait à faire de même avec Félicien. Il ne voulait plus entendre parler de lui. Il déjoua donc toutes ses tentatives pour renouer. Félicien ne s'acharna heureusement pas trop, finissant par comprendre que la partie était perdue. Il fallut quand même pour cela que Tim lui mette les points sur les i : non, il ne coucherait pas avec lui, même si c'était commode parce qu'ils étaient célibataires tous les deux. Ce que Tim voulait, c'était aimer et de préférence être payé en retour. Il n'était cependant pas pressé de rencontrer quelqu'un, la disparition de Percival étant trop douloureuse. Il lui manquait chaque jour. Le temps supposé atténuer toutes les peines s'écoulait bien lentement et sa tristesse ne semblait pas prêt de diminuer.
Pour se récompenser de tous ses efforts pour vivre normalement en dépit du chagrin qui le rongeait, Tim s'offrit un abonnement au musée et prit l'habitude de s'y rendre chaque semaine sans exception. Là-bas, il passait un long moment devant la tapisserie du Don d'Amour, car devant elle, il se sentait plus proche du chevalier. A plusieurs reprises, il ne put s'empêcher de souhaiter être transporté au Moyen-âge aux côtés de Percival, mais jamais rien ne se produisit.
Le portail s'ouvrait heureusement sans nécessité d'une clef ou l'adolescent aurait dû négocier avec Félicien pour partir.
La découverte du vrai visage de celui qu'il croyait être son ami associée à la disparition de Percival renforça le profond chagrin de Tim, le poussant à se replier sur lui-même.
Après une semaine à se traîner au lycée, les vacances lui permirent de se cloîtrer dans sa chambre. Cependant, après plusieurs jours à broyer du noir, remarquant l'inquiétude de sa mère et ses tentatives pour lui remonter le moral, il se força à sortir de sa coquille et à se bouger.
Il reprit les exercices physiques que lui avait appris Percival, du moins ceux qui pouvaient se faire seul afin que tous les efforts fournis jusqu'ici n'aient pas été inutiles.
De retour en classe, Tim se montra à nouveau attentif en cours, rattrapant peu à ce qu'il avait raté occupé à ruminer la perte de Percival ainsi que la trahison de Félicien. Le premier événement le touchait beaucoup plus que le second. Et s'il avait trouvé le courage de pardonner à ses camarades de classe qui l'avait ignoré tant qu'il était dans le collimateur de l'infernal trio, il ne parvenait à faire de même avec Félicien. Il ne voulait plus entendre parler de lui. Il déjoua donc toutes ses tentatives pour renouer. Félicien ne s'acharna heureusement pas trop, finissant par comprendre que la partie était perdue. Il fallut quand même pour cela que Tim lui mette les points sur les i : non, il ne coucherait pas avec lui, même si c'était commode parce qu'ils étaient célibataires tous les deux. Ce que Tim voulait, c'était aimer et de préférence être payé en retour. Il n'était cependant pas pressé de rencontrer quelqu'un, la disparition de Percival étant trop douloureuse. Il lui manquait chaque jour. Le temps supposé atténuer toutes les peines s'écoulait bien lentement et sa tristesse ne semblait pas prêt de diminuer.
Pour se récompenser de tous ses efforts pour vivre normalement en dépit du chagrin qui le rongeait, Tim s'offrit un abonnement au musée et prit l'habitude de s'y rendre chaque semaine sans exception. Là-bas, il passait un long moment devant la tapisserie du Don d'Amour, car devant elle, il se sentait plus proche du chevalier. A plusieurs reprises, il ne put s'empêcher de souhaiter être transporté au Moyen-âge aux côtés de Percival, mais jamais rien ne se produisit.
2 commentaires:
Hé bien quel épisode éprouvant pour Tim ^^' sa peine d'avoir perdu Percival va mettre du temps à s'en aller..
Au moins il n'a pas cédé aux avances de Félicien pour renouer :)
Merci pour l'épisode du jour, plus on avance et plus je me demande comment ça va finir tellement le suspens reste entier ^__^
La fin ne devrait pas trop tarder.
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