Soudain, il vit son ami dauphin bondir hors des flots, puis les têtes de ses sœurs parurent, leurs belles chevelures coupées ras.
— Flap nous a expliqué le marché que tu avais passé avec la sorcière des abysses et nous aussi nous nous sommes arrangées avec elle.
— Si tu tues le prince avant la pleine lune, en plantant ce poignard dans son cœur, tu seras sauvé et tu pourras revenir vivre avec nous, comme avant.
Ondin secoua la tête. Il ne voulait pas prendre l'arme, mais ses sœurs insistèrent, racontant que même grand-mère avait sacrifié ses cheveux. De guerre lasse, parce qu'il éprouvait des remords de les avoir abandonnées, il finit par s'en emparer, puis il regagna le château.
Dans sa chambre, il trouva Eric qui l'attendait.
— Où étais-tu passé ?
Le prince s'adressait toujours à lui comme s'il pouvait lui répondre et c'était quelque chose que le petit triton aimait, cela prouvait qu'il ne le considérait pas comme un muet simplet à la différence des autres humains.
Ondin prit la main d'Eric et l'attira à la fenêtre pour lui montrer la mer et la lune qui se reflétait dans les vagues. Dans sa poche de veste, le poignard le brûlait. Il aurait dû refuser, mais il n'avait pu face à leurs suppliques et leurs coupes courtes.
— Tu as l'air si malheureux ces derniers temps. C'est à cause de mon mariage ? Tu sais, je lui ai parlé de toi et tu pourras demeurer auprès de moi, comme maintenant.
Le voir embrasser cette femme alors que lui devrait se contenter qu'il lui ébouriffe les cheveux... Eric ne se rendait pas compte ce qu'il lui proposait.
De toute façon, c'était impossible. Le mariage d'Eric signifiait la fin de Ondin.
— Ne peux-tu te réjouir pour moi ?
Ondin soupira et libéra la main d'Eric qu'il tenait encore dans la sienne.
Ce fut autour du prince de presser ses doigts entre les siens.
— Oh, Rou, murmura-t-il. Je dois me marier.
La perspective ne semblait pas lui plaire plus que cela, cependant, cela se voyait qu'il était résolu.
— C'est ma sauveuse, après tout, sans elle, je ne serais plus.
C'était faux, mais Ondin n'était pas en mesure de lui expliquer.
— Bonne nuit, souffla Eric en rangeant une mèche de Ondin derrière son oreille.
Après son départ, le petit triton sortit le poignard. Il devait s'en débarrasser. A quoi bon le garder puisqu'il ne comptait pas s'en servir ? Et en même temps, la vie du prince ne lui appartenait-elle pas ? Si Ondin n'avait plongé à son secours, Eric se serait noyé. Il ne voulait pas le laisser à une autre, à cette espèce d'imposteur à la voix de velours si semblable à celle qu'il avait perdu.
C'était la sienne, réalisa-t-il soudain avec effroi. Ce qui signifiait que cette femme n'était autre que la sorcière des abysses déguisée. Cette dernière ne reculait décidément devant rien pour plonger Ondin dans le désespoir, comme si elle lui en voulait personnellement. Ce devait être sa vengeance pour avoir été bannie par les parents du petit triton.
— Flap nous a expliqué le marché que tu avais passé avec la sorcière des abysses et nous aussi nous nous sommes arrangées avec elle.
— Si tu tues le prince avant la pleine lune, en plantant ce poignard dans son cœur, tu seras sauvé et tu pourras revenir vivre avec nous, comme avant.
Ondin secoua la tête. Il ne voulait pas prendre l'arme, mais ses sœurs insistèrent, racontant que même grand-mère avait sacrifié ses cheveux. De guerre lasse, parce qu'il éprouvait des remords de les avoir abandonnées, il finit par s'en emparer, puis il regagna le château.
Dans sa chambre, il trouva Eric qui l'attendait.
— Où étais-tu passé ?
Le prince s'adressait toujours à lui comme s'il pouvait lui répondre et c'était quelque chose que le petit triton aimait, cela prouvait qu'il ne le considérait pas comme un muet simplet à la différence des autres humains.
Ondin prit la main d'Eric et l'attira à la fenêtre pour lui montrer la mer et la lune qui se reflétait dans les vagues. Dans sa poche de veste, le poignard le brûlait. Il aurait dû refuser, mais il n'avait pu face à leurs suppliques et leurs coupes courtes.
— Tu as l'air si malheureux ces derniers temps. C'est à cause de mon mariage ? Tu sais, je lui ai parlé de toi et tu pourras demeurer auprès de moi, comme maintenant.
Le voir embrasser cette femme alors que lui devrait se contenter qu'il lui ébouriffe les cheveux... Eric ne se rendait pas compte ce qu'il lui proposait.
De toute façon, c'était impossible. Le mariage d'Eric signifiait la fin de Ondin.
— Ne peux-tu te réjouir pour moi ?
Ondin soupira et libéra la main d'Eric qu'il tenait encore dans la sienne.
Ce fut autour du prince de presser ses doigts entre les siens.
— Oh, Rou, murmura-t-il. Je dois me marier.
La perspective ne semblait pas lui plaire plus que cela, cependant, cela se voyait qu'il était résolu.
— C'est ma sauveuse, après tout, sans elle, je ne serais plus.
C'était faux, mais Ondin n'était pas en mesure de lui expliquer.
— Bonne nuit, souffla Eric en rangeant une mèche de Ondin derrière son oreille.
Après son départ, le petit triton sortit le poignard. Il devait s'en débarrasser. A quoi bon le garder puisqu'il ne comptait pas s'en servir ? Et en même temps, la vie du prince ne lui appartenait-elle pas ? Si Ondin n'avait plongé à son secours, Eric se serait noyé. Il ne voulait pas le laisser à une autre, à cette espèce d'imposteur à la voix de velours si semblable à celle qu'il avait perdu.
C'était la sienne, réalisa-t-il soudain avec effroi. Ce qui signifiait que cette femme n'était autre que la sorcière des abysses déguisée. Cette dernière ne reculait décidément devant rien pour plonger Ondin dans le désespoir, comme si elle lui en voulait personnellement. Ce devait être sa vengeance pour avoir été bannie par les parents du petit triton.
2 commentaires:
Quel épisode triste j'adore ^__^
Voir Ondin qui se torture l'esprit à propos d'Eric c'est un pur plaisir (c'est mon côté maso lol)
Merci pour l'épisode du jour et c'est avec joie que j'ai vu tes nouveaux livres dispo (de futurs achats) en attendant bonne journée et à demain pour la suite XD
Dilemme, dilemme... Bientôt nous allons rejoindre le début de l'histoire qui commençait par la fin ! :)
J'ai sorti pas mal de livres cette année, rattrapage après une année sans sortie, faute d'avoir trouvé le temps de corriger les précédents écrits...
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