Ce fut Flap qui en cherchant à le consoler laissa échapper qu'il y avait peut-être une solution. Ondin le pressa aussitôt de questions et le dauphin lui révéla l'existence de la sorcière des abysses qui avait été bannie par le père d'Ondin des années auparavant.
Le petit triton partit aussitôt la trouver dans son habitation de roches qui ressemblait à un poulpe géant.
La vieille sirène aux cheveux gris et à la queue noire et décharnée savait bizarrement pourquoi Ondin était venu.
— Mon petit, si tu veux des jambes à la place de tes branchies, ce sera définitif et ce ne sera pas gratuit.
— Je suis prêt à tout, affirma Ondin.
— Mon prix sera ta voix et ta souffrance. Chaque pas que tu feras te coûtera, comme si tu te marchais sur un banc des coquillages effilés.
Le triton n'avait pas peur de la douleur, car il dépérissait de toute façon loin de son aimé, cependant la sorcière commençait à l'effrayer. Passer un marché avec elle ne pouvait qu'être source d'ennuis, cependant son désir de fouler le sol pour rejoindre celui dont il était tombé amoureux fut plus fort et il accepta.
Ce n'est qu'après qu'il ait bu l'infâme mixture préparée par la sorcière qu'elle lui révéla que si Ondin ne parvenait pas à ce que le prince l'aime au point de l'épouser, alors, il perdrait la vie.
Comme il n'était pas temps de regretter, le petit triton nagea vers la surface. Ses écailles turquoises s'effritaient, le ralentissant et quand il atteignit la plage, celle sur laquelle il avait déposé le prince, sa queue s'était divisée en deux. Il avait à présent deux jambes roses avec un petit appendice entre.
Se mettre sur pieds fut une entreprise délicate et son premier pas lui fit si mal qu'il s'effondra aussitôt. Cependant, il se releva et progressa avec lenteur sur la dune, en grimaçant.
C'est alors qu'il le vit. Son homme en chair et en os et en couleur. Son effigie en pierre ne lui rendait pas justice.
— Bonjour ! Tout va bien ?
Oui, voulut répondre Ondin, le bonheur de le retrouver éclipsant la douleur de marcher. Cependant, ses lèvres eurent beau former le mot, aucun son ne s'en échappa.
Il était désormais muet, lui qu'on avait tant complimenté sur sa mélodieuse voix. Il faudrait qu'il s'y habitue.
Il acquiesça et avança vers le brun, désireux de réduire la distance qui les séparait, mais ne put retenir une grimace. Chaque pas était une torture, la sorcière n'avait pas menti.
— Vous êtes sûr que ça va ? Je m'appelle Eric et vous ?
Ondin secoua la tête en désignant sa gorge.
— Ah ! Vous êtes muet ! Alors, vous n'allez pas pouvoir me raconter pourquoi vous êtes nu et trempé... Je suppose que vous êtes allé nager et que vous vous êtes blessé d'une façon ou d'une autre... Asseyez-vous donc et montrez-moi vos pieds.
Ondin opina et obtempéra. Sous le regard bleu d'Eric, il se sentait troublé et quand il le toucha, ce fut pire.
Le petit triton partit aussitôt la trouver dans son habitation de roches qui ressemblait à un poulpe géant.
La vieille sirène aux cheveux gris et à la queue noire et décharnée savait bizarrement pourquoi Ondin était venu.
— Mon petit, si tu veux des jambes à la place de tes branchies, ce sera définitif et ce ne sera pas gratuit.
— Je suis prêt à tout, affirma Ondin.
— Mon prix sera ta voix et ta souffrance. Chaque pas que tu feras te coûtera, comme si tu te marchais sur un banc des coquillages effilés.
Le triton n'avait pas peur de la douleur, car il dépérissait de toute façon loin de son aimé, cependant la sorcière commençait à l'effrayer. Passer un marché avec elle ne pouvait qu'être source d'ennuis, cependant son désir de fouler le sol pour rejoindre celui dont il était tombé amoureux fut plus fort et il accepta.
Ce n'est qu'après qu'il ait bu l'infâme mixture préparée par la sorcière qu'elle lui révéla que si Ondin ne parvenait pas à ce que le prince l'aime au point de l'épouser, alors, il perdrait la vie.
Comme il n'était pas temps de regretter, le petit triton nagea vers la surface. Ses écailles turquoises s'effritaient, le ralentissant et quand il atteignit la plage, celle sur laquelle il avait déposé le prince, sa queue s'était divisée en deux. Il avait à présent deux jambes roses avec un petit appendice entre.
Se mettre sur pieds fut une entreprise délicate et son premier pas lui fit si mal qu'il s'effondra aussitôt. Cependant, il se releva et progressa avec lenteur sur la dune, en grimaçant.
C'est alors qu'il le vit. Son homme en chair et en os et en couleur. Son effigie en pierre ne lui rendait pas justice.
— Bonjour ! Tout va bien ?
Oui, voulut répondre Ondin, le bonheur de le retrouver éclipsant la douleur de marcher. Cependant, ses lèvres eurent beau former le mot, aucun son ne s'en échappa.
Il était désormais muet, lui qu'on avait tant complimenté sur sa mélodieuse voix. Il faudrait qu'il s'y habitue.
Il acquiesça et avança vers le brun, désireux de réduire la distance qui les séparait, mais ne put retenir une grimace. Chaque pas était une torture, la sorcière n'avait pas menti.
— Vous êtes sûr que ça va ? Je m'appelle Eric et vous ?
Ondin secoua la tête en désignant sa gorge.
— Ah ! Vous êtes muet ! Alors, vous n'allez pas pouvoir me raconter pourquoi vous êtes nu et trempé... Je suppose que vous êtes allé nager et que vous vous êtes blessé d'une façon ou d'une autre... Asseyez-vous donc et montrez-moi vos pieds.
Ondin opina et obtempéra. Sous le regard bleu d'Eric, il se sentait troublé et quand il le toucha, ce fut pire.
2 commentaires:
Génial tout simplement, je suis trop contente de cette première rencontre entre nos deux héros merci ^__^
Pauvre Ondin quelle galère cela va être de se faire comprendre d'Eric mais surtout pour lui faire comprendre ses sentiments :)
J'ai hâte de voir ça et sinon tes projets pour la suite promette de bons moments ^^
Après Le Petit Ondin, ce devrait l'histoire que j'avais évoqué dans un de mes posts sur mes projets : Remplacement standard.
J'ai commencé et à priori, la machine s'est lancée, à la différence de Chocolat Blanc où j'étais tombée à panne presque immédiate.
Ceci dit, j'ai aussi failli me plonger dans une histoire complètement nouvelle avec des sens sur-développés ou encore des fusions magiques, ou bien mon idée de voyage dans le temps, mais finalement j'avais plus envie de réalisme (avec une pointe fantaisiste.)
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