La Bête se servit dans une armoire couchée et enfila des habits beaux, mais étriqués vu sa stature.
— Il vous faudrait du sur-mesure. Je ne suis pas couturier, mais j'ai dû apprendre à repriser, aussi je sais manier un fil et une aiguille, et avec l'aide d'un livre sur la confection, je pourrais peut-être arriver à quelque chose, vous seriez ainsi plus à votre aise.
— Tu n'as pas besoin de te donner tant de peine.
— J'y tiens, répliqua Beau.
Si cette grosse Bête s'imaginait qu'elle était une cause perdue, il allait la détromper ! Dès que Orso fut rhabillé, il l'encouragea à se contempler dans un miroir.
La Bête se fit tirer l'oreille, mais céda.
Devant son reflet, il resta interdit avant de murmurer quelque chose qui ressemble fort à « c'est magique », puis il toucha ses joues barrés des traits lie-de-vin.
— La barbe les cachait au moins, bougonna-t-il.
— C'est discret et on ne voyait vraiment plus votre visage sous tous ses poils ! Et puis, de toute façon, vous pouvez laisser repousser, si ça ne vous convient pas.
— Non, non, c'est bon.
Les jours s'écoulèrent tranquillement. Beau, à l'aide d'un manuel de couture, confectionna des vêtements adaptés à Orso et lut jusqu'à plus soif. Il jardina aussi aux côtés de son geôlier, et l'aida également à nettoyer le château. Plus il passait du temps avec lui et plus il l'appréciait. Orso était soupe au lait, mais très gentil, toujours à chercher à lui faire plaisir. Oui, depuis le début, il était un diamant brut qui n'avait besoin que d'être poli.
A chaque dîner, Orso lui demandait de devenir son ami et chaque fois, Beau refusait, non plus parce qu'il jugeait absurde qu'un prisonnier se lie d'amitié avec son geôlier, mais car il voulait être davantage.
Il le désirait chaque jour davantage, avec plus de force, rêvant de partager sa couche, de glisser les doigts sur son torse velu. Cependant, il avait peur de la réaction de Orso si jamais il se rendait compte de la manière dont ile le regardait, aussi il fantasmait le plus discrètement possible.
— Il vous faudrait du sur-mesure. Je ne suis pas couturier, mais j'ai dû apprendre à repriser, aussi je sais manier un fil et une aiguille, et avec l'aide d'un livre sur la confection, je pourrais peut-être arriver à quelque chose, vous seriez ainsi plus à votre aise.
— Tu n'as pas besoin de te donner tant de peine.
— J'y tiens, répliqua Beau.
Si cette grosse Bête s'imaginait qu'elle était une cause perdue, il allait la détromper ! Dès que Orso fut rhabillé, il l'encouragea à se contempler dans un miroir.
La Bête se fit tirer l'oreille, mais céda.
Devant son reflet, il resta interdit avant de murmurer quelque chose qui ressemble fort à « c'est magique », puis il toucha ses joues barrés des traits lie-de-vin.
— La barbe les cachait au moins, bougonna-t-il.
— C'est discret et on ne voyait vraiment plus votre visage sous tous ses poils ! Et puis, de toute façon, vous pouvez laisser repousser, si ça ne vous convient pas.
— Non, non, c'est bon.
Les jours s'écoulèrent tranquillement. Beau, à l'aide d'un manuel de couture, confectionna des vêtements adaptés à Orso et lut jusqu'à plus soif. Il jardina aussi aux côtés de son geôlier, et l'aida également à nettoyer le château. Plus il passait du temps avec lui et plus il l'appréciait. Orso était soupe au lait, mais très gentil, toujours à chercher à lui faire plaisir. Oui, depuis le début, il était un diamant brut qui n'avait besoin que d'être poli.
A chaque dîner, Orso lui demandait de devenir son ami et chaque fois, Beau refusait, non plus parce qu'il jugeait absurde qu'un prisonnier se lie d'amitié avec son geôlier, mais car il voulait être davantage.
Il le désirait chaque jour davantage, avec plus de force, rêvant de partager sa couche, de glisser les doigts sur son torse velu. Cependant, il avait peur de la réaction de Orso si jamais il se rendait compte de la manière dont ile le regardait, aussi il fantasmait le plus discrètement possible.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^^
Beau et Orso se sont apprivoisés mais il reste du chemin à parcourir.. Beau est trop mignon avec sa "timidité" en ce qui concerne ses sentiment envers Orso:)
Pour le moment ils coulent des jours heureux mais je sens que cela ne va pas durer, les ennuis vont forcément arriver ^^'
Vivement la suite
La vie n'est pas un long fleuve tranquille... :)
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