Ils déambulèrent dans les couloirs et pièces du château désert, puis se promenèrent dans les jardins. Beau dut assurer la majeure partie de la conversation, la Bête se montrant réticente à faire des confidences. Il lui raconta des anecdotes sur ses frères et sœurs, et comment leur vie avait basculé à la perte de la fortune de leur père.
Il eut ensuite de la bonne idée de le lancer sur ses rosiers et à ce sujet, la Bête se montra intarissable.
A l'heure du dîner, la cuisine se révéla un autre domaine sur laquelle son geôlier s'étalait volontiers.
Beau le complimenta pour ses plats. La Bête se tortilla sur sa chaise et Beau trouva sa gêne mignonne.
— Veux-tu bien être mon ami, alors ? grommela la Bête tandis que Beau terminait sa savoureuse mousse au chocolat.
— Je ne sais pas si c'est compatible avec mon statut de prisonnier, répondit le jeune homme en toute honnêteté.
La Bête grimaça, se leva brusquement, lui souhaita bonne nuit et s'en fut.
Beau songea qu'il y avait de l'amélioration : il ne lui avait pas crié dessus. Après avoir débarrassé la table, il alla se coucher dans sa belle chambre et lut jusque tard dans la nuit.
Cependant, par habitude, il se réveilla quand même tôt le lendemain matin et partit aussitôt à la recherche de la Bête. Il ne le trouva ni dans la cuisine ni dans la salle à manger, mais au jardin, assis au bord d'un petit bassin, se parlant à voix basse à lui-même, à moins qu'il ne s'adresse aux poissons... Beau s'approcha subrepticement pour entendre.
— Comment faire pour qu'il m'apprécie ? Je n'aurais pas dû le mettre au cachot. Je crains qu'il ne soit déçu en découvrant que rien ne peut m'améliorer...
Le jeune homme fut touché par ses inquiétudes. Afin qu'il ne sache pas qu'il l'avait écouté, il recula de quelques pas, puis s'avança à nouveau, en faisant du bruit.
— Bonjour ! s'écria-t-il.
— As-tu bien dormi ? demanda la Bête en se mettant debout, le dominant de toute sa hauteur.
— Oui. Ce lit princier m'a changé de mon habituel.
La Bête se méprit une fois de plus, croyant qu'il faisait allusion à la nuit qu'il avait passé à même le sol dans le cachot, et s'emporta.
Beau laissa passer l'orage, puis précisa que c'était en comparaison avec son couchage dans la maison campagnarde où il habitait avec son père, ses frères et ses sœurs.
Il eut un pincement de cœur en pensant à eux. Il espérait que tout allait bien pour eux, car son sort à lui n'était pas si mauvais en fin de compte.
— Pardon, marmonna la Bête, penaude.
C'était la première fois qu'il s'excusait et Beau trouva que décidément, il y avait du progrès.
Il eut ensuite de la bonne idée de le lancer sur ses rosiers et à ce sujet, la Bête se montra intarissable.
A l'heure du dîner, la cuisine se révéla un autre domaine sur laquelle son geôlier s'étalait volontiers.
Beau le complimenta pour ses plats. La Bête se tortilla sur sa chaise et Beau trouva sa gêne mignonne.
— Veux-tu bien être mon ami, alors ? grommela la Bête tandis que Beau terminait sa savoureuse mousse au chocolat.
— Je ne sais pas si c'est compatible avec mon statut de prisonnier, répondit le jeune homme en toute honnêteté.
La Bête grimaça, se leva brusquement, lui souhaita bonne nuit et s'en fut.
Beau songea qu'il y avait de l'amélioration : il ne lui avait pas crié dessus. Après avoir débarrassé la table, il alla se coucher dans sa belle chambre et lut jusque tard dans la nuit.
Cependant, par habitude, il se réveilla quand même tôt le lendemain matin et partit aussitôt à la recherche de la Bête. Il ne le trouva ni dans la cuisine ni dans la salle à manger, mais au jardin, assis au bord d'un petit bassin, se parlant à voix basse à lui-même, à moins qu'il ne s'adresse aux poissons... Beau s'approcha subrepticement pour entendre.
— Comment faire pour qu'il m'apprécie ? Je n'aurais pas dû le mettre au cachot. Je crains qu'il ne soit déçu en découvrant que rien ne peut m'améliorer...
Le jeune homme fut touché par ses inquiétudes. Afin qu'il ne sache pas qu'il l'avait écouté, il recula de quelques pas, puis s'avança à nouveau, en faisant du bruit.
— Bonjour ! s'écria-t-il.
— As-tu bien dormi ? demanda la Bête en se mettant debout, le dominant de toute sa hauteur.
— Oui. Ce lit princier m'a changé de mon habituel.
La Bête se méprit une fois de plus, croyant qu'il faisait allusion à la nuit qu'il avait passé à même le sol dans le cachot, et s'emporta.
Beau laissa passer l'orage, puis précisa que c'était en comparaison avec son couchage dans la maison campagnarde où il habitait avec son père, ses frères et ses sœurs.
Il eut un pincement de cœur en pensant à eux. Il espérait que tout allait bien pour eux, car son sort à lui n'était pas si mauvais en fin de compte.
— Pardon, marmonna la Bête, penaude.
C'était la première fois qu'il s'excusait et Beau trouva que décidément, il y avait du progrès.
1 commentaire:
Comme ils sont trop mignon tout les deux ^__^ Décidément la Bête me fais de plus en plus craquer avec son caractère
Merci pour l'épisode, du coup j'ai hâte de voir la séance de manucure demain cela promet d'être drôle je pense XD
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