Ils
attelèrent le cheval à la charrette et s'en furent au pas. Ils
traversèrent la forêt, son frère et sa sœur devisant gaiment, Beau
silencieux, toutes ses pensées tournées vers celui qu'il allait
retrouver.
Une fois devant les remparts, il eut la surprise de voir son autre frère et une autre de ses sœurs descendre de la charrette. Ils y étaient montés en douce, se cachant sous des couvertures. Beau se fâcha, mais ils se moquèrent et le jeune homme dut se résigner à entrer avec eux dans le château, se consolant que la plus jeune de ses sœurs ait eu la présence d'esprit de rester auprès de leur père.
— Orso ! Je suis de retour ! cria-t-il.
Mais la Bête ne répondit pas. Considérait-il que la présence des frères et sœurs de Beau constituait une invasion de son territoire ? Ces derniers s'égayaient dans les jardins en propriétaire.
Ils exagéraient, songea Beau. Sa sœur aînée revint soudain vers lui, exigeant qu'il lui fasse visiter l'intérieur. Beau se laissa entraîner, espérant y trouver Orso.
Ils grimpait les escaliers d'une des tours tarabiscotées, quand un hurlement déchirant retentit. Il se précipita à la fenêtre. Sa sœur se mit en travers de son chemin, mais il la repoussa sans ménagement, sans écouter ses dires rassurants. Il avait reconnu la voix de la Bête.
En contrebas, près du bassin, ses frères s'attaquaient à Orso sous les yeux de sa sœur cadette qui applaudissait à deux mains. Orso semblait avoir du mal à s'en sortir et une tâche rouge maculait le devant de sa chemise.
Le sang de Beau ne fit qu'un tour, s'arrachant aux mains de sa sœur, il dévala les marches et courut jusqu'au jardin, jusqu'à lui. Il comprenait maintenant pourquoi ses frères et sœurs lui avaient demandé à maintes reprises si la Bête était vraiment seule dans sa demeure. Ils voulaient la tuer pour s'emparer de ses richesses.
— Arrêtez ! s'écria-t-il en fonçant droit sur le trio.
Orso était tout décharné et il luttait mollement contre ses assaillants, comme si mourir lui était égal.
Beau se jeta sur son aîné et, le débarrassant de son poignard, lui infligea une correction musclée.
Apparemment, le voir voler à son secours avait redonné du courage à Orso, car le frère cadet de Beau mangea à son tour la poussière.
Voyant ses frères à terre, assommés, sa sœur préféra pour sa part s'éclipser plutôt que de subir le courroux conjoint de Beau et de la Bête.
Une fois devant les remparts, il eut la surprise de voir son autre frère et une autre de ses sœurs descendre de la charrette. Ils y étaient montés en douce, se cachant sous des couvertures. Beau se fâcha, mais ils se moquèrent et le jeune homme dut se résigner à entrer avec eux dans le château, se consolant que la plus jeune de ses sœurs ait eu la présence d'esprit de rester auprès de leur père.
— Orso ! Je suis de retour ! cria-t-il.
Mais la Bête ne répondit pas. Considérait-il que la présence des frères et sœurs de Beau constituait une invasion de son territoire ? Ces derniers s'égayaient dans les jardins en propriétaire.
Ils exagéraient, songea Beau. Sa sœur aînée revint soudain vers lui, exigeant qu'il lui fasse visiter l'intérieur. Beau se laissa entraîner, espérant y trouver Orso.
Ils grimpait les escaliers d'une des tours tarabiscotées, quand un hurlement déchirant retentit. Il se précipita à la fenêtre. Sa sœur se mit en travers de son chemin, mais il la repoussa sans ménagement, sans écouter ses dires rassurants. Il avait reconnu la voix de la Bête.
En contrebas, près du bassin, ses frères s'attaquaient à Orso sous les yeux de sa sœur cadette qui applaudissait à deux mains. Orso semblait avoir du mal à s'en sortir et une tâche rouge maculait le devant de sa chemise.
Le sang de Beau ne fit qu'un tour, s'arrachant aux mains de sa sœur, il dévala les marches et courut jusqu'au jardin, jusqu'à lui. Il comprenait maintenant pourquoi ses frères et sœurs lui avaient demandé à maintes reprises si la Bête était vraiment seule dans sa demeure. Ils voulaient la tuer pour s'emparer de ses richesses.
— Arrêtez ! s'écria-t-il en fonçant droit sur le trio.
Orso était tout décharné et il luttait mollement contre ses assaillants, comme si mourir lui était égal.
Beau se jeta sur son aîné et, le débarrassant de son poignard, lui infligea une correction musclée.
Apparemment, le voir voler à son secours avait redonné du courage à Orso, car le frère cadet de Beau mangea à son tour la poussière.
Voyant ses frères à terre, assommés, sa sœur préféra pour sa part s'éclipser plutôt que de subir le courroux conjoint de Beau et de la Bête.
2 commentaires:
Hé bien quel épisode, tu rentres direct dans le vif du sujet avec cette rencontre musclée entre Orso et les frères et sœurs de Beau ^^
Merci pour l'épisode, Beau doit s'en vouloir de ce qui est arrivé à Orso, j'ai hâte de voir leurs retrouvailles au calme après cet épisode :)
Le conte se finira vendredi. Après comme j'hésite toujours dans quelle grande histoire me lancer, nouveau conte : Le petit Ondin.
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