— Elle est partie en vacances pour décompresser et elle a fait appel à nos services pour la remplacer durant son absence. Normalement, vous auriez dû avoir à affaire à une de mes collègues, mais elle a eu un accident et c'est moi qui ait été affecté à votre cas. N'ayez toutefois aucune inquiétude, j'ai toutes les compétences nécessaires.
— Je veux maman… gémit Gaëlle avant de fondre en larmes.
Jonas se racla la gorge. Il avait dû mal à avaler que Gwen soit partie comme ça, en douce, sans un mot.
Il caressa les cheveux bruns de sa fille pour la consoler.
— Vous êtes un genre de super nounou ? On va passer à la télévision ? s'enthousiasma Gui, imperméable à la détresse de sa sœur.
— Non, désolé, rien d'aussi sensationnel. J'assure un remplacement, c'est tout. Je ferai tout ce dont votre maman s'occupe durant quinze jours.
Et le mari ? songea Jonas. Il devrait se passer du réconfort que lui apportait sa femme. Le contraire eut été étonnant, à moins de tomber dans une sorte de prostitution. Toujours est-il qu'avec son nounou mâle, Jonas pouvait même se brosser pour le plaisir des yeux.
Gwen devait être vraiment à bout de nerfs pour avoir recours à un service pareil et sans prévenir. En même temps, depuis seize ans qu'ils étaient ensemble, elle savait bien qu'il n'était pas du genre à flirter avec les baby-sitters… Mais ce n'était ni le moment de se plonger dans le passé, ni même celui de chercher à comprendre pourquoi Gwen avait agi ainsi. Il s'agissait surtout de déterminer la marche à suivre.
— Pa', t'es toujours avec nous ?
Jonas hocha la tête à la question de Gilbert. Ils étaient tous dans l'expectative, ses enfants comme le fameux remplaçant.
— Si la société qui vous emploie a un site internet, pourriez-vous me donner son adresse que je le consulte ?
Même si Jonas avait envie de se débarrasser de l'inconnu, il n'était que trop conscient qu'il ne pourrait pas travailler et s'occuper de la maison et des enfants par dessus le marché. Et comme il ne fallait apparemment pas compter sur Gwen…
— Oui, bien sûr.
— Tu ne vas laisser ce guignol rester chez nous quand même ? s'insurgea Gilbert.
— Sois poli, veux-tu, répliqua Jonas, quittant l'entrée pour le salon accolé où se trouvait l'ordinateur.
Tout le monde l'y suivit. Être ainsi cerné était désagréable, mais Jonas se contint. Gaëlle avait encore les joues humides.
— Je veux maman… gémit Gaëlle avant de fondre en larmes.
Jonas se racla la gorge. Il avait dû mal à avaler que Gwen soit partie comme ça, en douce, sans un mot.
Il caressa les cheveux bruns de sa fille pour la consoler.
— Vous êtes un genre de super nounou ? On va passer à la télévision ? s'enthousiasma Gui, imperméable à la détresse de sa sœur.
— Non, désolé, rien d'aussi sensationnel. J'assure un remplacement, c'est tout. Je ferai tout ce dont votre maman s'occupe durant quinze jours.
Et le mari ? songea Jonas. Il devrait se passer du réconfort que lui apportait sa femme. Le contraire eut été étonnant, à moins de tomber dans une sorte de prostitution. Toujours est-il qu'avec son nounou mâle, Jonas pouvait même se brosser pour le plaisir des yeux.
Gwen devait être vraiment à bout de nerfs pour avoir recours à un service pareil et sans prévenir. En même temps, depuis seize ans qu'ils étaient ensemble, elle savait bien qu'il n'était pas du genre à flirter avec les baby-sitters… Mais ce n'était ni le moment de se plonger dans le passé, ni même celui de chercher à comprendre pourquoi Gwen avait agi ainsi. Il s'agissait surtout de déterminer la marche à suivre.
— Pa', t'es toujours avec nous ?
Jonas hocha la tête à la question de Gilbert. Ils étaient tous dans l'expectative, ses enfants comme le fameux remplaçant.
— Si la société qui vous emploie a un site internet, pourriez-vous me donner son adresse que je le consulte ?
Même si Jonas avait envie de se débarrasser de l'inconnu, il n'était que trop conscient qu'il ne pourrait pas travailler et s'occuper de la maison et des enfants par dessus le marché. Et comme il ne fallait apparemment pas compter sur Gwen…
— Oui, bien sûr.
— Tu ne vas laisser ce guignol rester chez nous quand même ? s'insurgea Gilbert.
— Sois poli, veux-tu, répliqua Jonas, quittant l'entrée pour le salon accolé où se trouvait l'ordinateur.
Tout le monde l'y suivit. Être ainsi cerné était désagréable, mais Jonas se contint. Gaëlle avait encore les joues humides.
1 commentaire:
Hé bien notre remplaçant ne fait pas l'unanimité on dirait ^^'
Merci pour l'épisode, l'histoire m'intrigue de plus en plus et c'est avec grand plaisir que je vais la suivre :)
Hâte d'être à demain pour le prochain épisode XD
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