Le son strident répété de la sonnette obligea Jonas à émerger. Un coup d'œil au réveil lui apprit qu'il était seulement huit heures du matin. C'était affreusement tôt pour un dimanche, surtout qu'il avait travaillé tard la veille, ayant pris hélas du retard dans un projet pour un gros client.
Il mit à la hâte le premier pantalon qui lui tomba sous la main, se demandant pourquoi Gwen n'était pas allée voir qui c'était puisqu'elle était apparemment déjà levée. Peut-être était occupé avec Gaëlle et Gui. A sept et dix ans, ils avaient encore besoin de beaucoup d'attention et il ne fallait pas compter sur Gilbert, 13 ans, pour daigner répondre.
Après un temps d'arrêt, la sonnette retentit encore. Jonas, pestant entre ses dents, renonça à boutonner la chemise qu'il avait commencé à enfiler et descendit les escaliers quatre à quatre. Qu'elle que soit l'identité de la personne dehors, elle avait intérêt à avoir une excellente raison pour venir déranger ainsi les gens de bon matin, autrement, il allait lui dire sa façon de penser. Il ne fallait en tout cas pas compter qu'il la reçoive avec le sourire.
Il déverrouilla le porte en maugréant, cherchant dans le fatras de souliers et chaussons une paire à lui qui fut facile à enfiler, si besoin était d'aller ouvrir le portail à deux mètres de là.
Comme c'était le bazar, il laissa momentanément tomber sa quête de chaussures et aboya :
— C'est pour quoi ?
Il ne put s'empêcher d'ajouter d'un ton mal aimable :
— Ce n'est pas une heure pour se présenter chez les gens.
Derrière la grille obturée par un panneau pour préserver leur intimité des passants, une voix masculine retentit :
— Je suis désolé. C'est l'horaire qui a été convenu avec votre femme.
Jamais Jonas n'avait eu vent qu'une quelconque visite matinale n'ait été programmée par Gwen. Deux choses l'une : soit elle ne l'en avait pas informée, soit il n'avait pas enregistré l'information.
Quand il était très concentré, on pouvait lui parler, il n'entendait rien.
Se détournant du portail pour l'intérieur de la maison, il appela Gwen, mais ne reçut aucune réponse. Deux têtes apparurent cependant en haut de l'escalier, celles de Gaëlle et Gui.
— Papa, c'est qui ? demanda son fils.
— Où elle est maman ? interrogea sa petite princesse.
Il y avait là un mystère à résoudre, mais il ne pouvait décemment s'en occuper en laissant mariner trop longtemps dans son jus l'inconnu dans la rue, si un rendez-vous avait en effet été pris.
Il mit à la hâte le premier pantalon qui lui tomba sous la main, se demandant pourquoi Gwen n'était pas allée voir qui c'était puisqu'elle était apparemment déjà levée. Peut-être était occupé avec Gaëlle et Gui. A sept et dix ans, ils avaient encore besoin de beaucoup d'attention et il ne fallait pas compter sur Gilbert, 13 ans, pour daigner répondre.
Après un temps d'arrêt, la sonnette retentit encore. Jonas, pestant entre ses dents, renonça à boutonner la chemise qu'il avait commencé à enfiler et descendit les escaliers quatre à quatre. Qu'elle que soit l'identité de la personne dehors, elle avait intérêt à avoir une excellente raison pour venir déranger ainsi les gens de bon matin, autrement, il allait lui dire sa façon de penser. Il ne fallait en tout cas pas compter qu'il la reçoive avec le sourire.
Il déverrouilla le porte en maugréant, cherchant dans le fatras de souliers et chaussons une paire à lui qui fut facile à enfiler, si besoin était d'aller ouvrir le portail à deux mètres de là.
Comme c'était le bazar, il laissa momentanément tomber sa quête de chaussures et aboya :
— C'est pour quoi ?
Il ne put s'empêcher d'ajouter d'un ton mal aimable :
— Ce n'est pas une heure pour se présenter chez les gens.
Derrière la grille obturée par un panneau pour préserver leur intimité des passants, une voix masculine retentit :
— Je suis désolé. C'est l'horaire qui a été convenu avec votre femme.
Jamais Jonas n'avait eu vent qu'une quelconque visite matinale n'ait été programmée par Gwen. Deux choses l'une : soit elle ne l'en avait pas informée, soit il n'avait pas enregistré l'information.
Quand il était très concentré, on pouvait lui parler, il n'entendait rien.
Se détournant du portail pour l'intérieur de la maison, il appela Gwen, mais ne reçut aucune réponse. Deux têtes apparurent cependant en haut de l'escalier, celles de Gaëlle et Gui.
— Papa, c'est qui ? demanda son fils.
— Où elle est maman ? interrogea sa petite princesse.
Il y avait là un mystère à résoudre, mais il ne pouvait décemment s'en occuper en laissant mariner trop longtemps dans son jus l'inconnu dans la rue, si un rendez-vous avait en effet été pris.
2 commentaires:
Un 1er épisode bien mystérieux où l'on découvre notre héros et ses enfants... Je suis curieuse de voir ce que tu vas nous raconter avec cette histoire ^^
Ma curiosité est titillée merci :)
Une histoire de famille avec plein de morceaux de quotidien dedans et avec alternance des points de vue entre les deux personnages principaux. :)
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