Mael commença à craindre qu'elle ne blesse Ray. Il s'interposa à son tour, repassant devant la lame que brandissait la mère du jeune homme.
— Ouvrez moi la porte et je m'en vais, offrit-il.
Il n'avait pas la moindre intention de laisser Ray derrière lui, mais escomptait l'apaiser ainsi et gagner du temps.
La folle – il n'y avait pas d'autre mot – secoua la tête.
— Vous êtes venu par la fenêtre, vous n'avez qu'à repartir par là !
Mael protesta sans qu'elle n'en démorde et il prit finalement le chemin du salon à pas lents sous la menace du couteau jusqu'à se retrouver devant la fenêtre. Ray les suivait, l'air perdu, tordant sa tresse entre ses doigts. L'horreur du monde extérieur s'était invité dans les murs de l'appartement, songea Mael.
— Allez, ouste, glapit la femme.
Mael hésitait.
Qu'il tarde déplut à la folle.
— Qu'attendez-vous ?
— Je m'inquiète pour Ray... commença Mael.
— Ce n'est pas votre rôle, coupa-t-elle. Il est à moi ! Si quelqu'un ose toucher à ne serait-ce qu'un seul de ses cheveux, je le lui ferai payer.
Mael aurait ri s'il n'avait fait craint la réaction de la mère de Ray. Il n'avait certes pas blessé le jeune homme, mais il avait dénoué sa tresse, fait couler en cascade la magnifique chevelure entre ses doigts et avait enfoui les mains dedans...
— C'est peut-être votre fils, mais ça ne vous donne pas tous les droits sur lui, fit-il remarquer.
Elle chargea sur lui sans prévenir. Mael recula par réflexe. Dans le même temps, Ray se précipita entre lui et la lame du couteau. Mael crut voir la tresse se détacher tandis que lui-même se sentait basculer en arrière. Il avait heurté le rebord de la fenêtre et son mouvement vif l'avait déséquilibré.
Il battit des bras, cherchant à se rattraper à quelque chose, mais en vain. Il entendit Ray hurler son nom. Il tombait inexorablement. Il allait mourir. Une certitude effrayante.
Il espéra que Ray finirait par sortir, que les articles sur sa mort seraient positif...
Et puis, il arriva en bas des sept étages. Il y eut un bruit de tôle froissé. A l'impact, la douleur fut terrible. Le ciel était d'un bleu sanglant. Comme un lointain écho, il entendait encore Ray. Il cligna des yeux. Il avait si mal. Tout devint noir.
— Ouvrez moi la porte et je m'en vais, offrit-il.
Il n'avait pas la moindre intention de laisser Ray derrière lui, mais escomptait l'apaiser ainsi et gagner du temps.
La folle – il n'y avait pas d'autre mot – secoua la tête.
— Vous êtes venu par la fenêtre, vous n'avez qu'à repartir par là !
Mael protesta sans qu'elle n'en démorde et il prit finalement le chemin du salon à pas lents sous la menace du couteau jusqu'à se retrouver devant la fenêtre. Ray les suivait, l'air perdu, tordant sa tresse entre ses doigts. L'horreur du monde extérieur s'était invité dans les murs de l'appartement, songea Mael.
— Allez, ouste, glapit la femme.
Mael hésitait.
Qu'il tarde déplut à la folle.
— Qu'attendez-vous ?
— Je m'inquiète pour Ray... commença Mael.
— Ce n'est pas votre rôle, coupa-t-elle. Il est à moi ! Si quelqu'un ose toucher à ne serait-ce qu'un seul de ses cheveux, je le lui ferai payer.
Mael aurait ri s'il n'avait fait craint la réaction de la mère de Ray. Il n'avait certes pas blessé le jeune homme, mais il avait dénoué sa tresse, fait couler en cascade la magnifique chevelure entre ses doigts et avait enfoui les mains dedans...
— C'est peut-être votre fils, mais ça ne vous donne pas tous les droits sur lui, fit-il remarquer.
Elle chargea sur lui sans prévenir. Mael recula par réflexe. Dans le même temps, Ray se précipita entre lui et la lame du couteau. Mael crut voir la tresse se détacher tandis que lui-même se sentait basculer en arrière. Il avait heurté le rebord de la fenêtre et son mouvement vif l'avait déséquilibré.
Il battit des bras, cherchant à se rattraper à quelque chose, mais en vain. Il entendit Ray hurler son nom. Il tombait inexorablement. Il allait mourir. Une certitude effrayante.
Il espéra que Ray finirait par sortir, que les articles sur sa mort seraient positif...
Et puis, il arriva en bas des sept étages. Il y eut un bruit de tôle froissé. A l'impact, la douleur fut terrible. Le ciel était d'un bleu sanglant. Comme un lointain écho, il entendait encore Ray. Il cligna des yeux. Il avait si mal. Tout devint noir.
3 commentaires:
Whaou O_O alors là tu m'as scotchée avec cet épisode
Je ne m'attendait pas à ce que Mael tombe, décidément l'histoire m'intrigue, m'intéresse et me passionne de plus en plus ^^
Merci à toi et vivement la suite pour savoir déjà si Mael est vivant, si oui dans quel état et que va devenir Ray sans parler de sa mère :)
mince, j'ai oublié de mettre le mot fin (mais non, je plaisante) Mael est en effet tombé. C'est après tout un élément clef du conte d'origine et cela a influencé mon choix du titre.
Ah nan nan nan nan
Il meurt pas et laisse pas Ray affronter le monde tout seul !
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