Dès que le temps fut sec et que Mael eut un créneau libre, il se dépêcha de filer auprès de Ray, prenant tout de même soin de fausser compagnie à un paparazzi. Il repéra la longue tresse qui pendait le long de la façade de l'immeuble, signe que la fenêtre était ouverte et que Ray l'attendait.
Mael grimpa les étages à toute vitesse et déplia l'escabeau d'un coup sec, manquant de se faire mal dans son empressement. Une fois sur le toit, il se força à progresser avec prudence malgré son impatience. Un faux pas et c'était la chute assurée !
Enfin, il fut dans la place. Le jeune homme était aussi adorable que la dernière fois qu'il l'avait vu. Mael ne résista pas à l'envie de le prendre dans ses bras et l'embrassa en douceur. Il n'avait pas eu l'intention de mettre la langue, car il ne souhaitait pas le brusquer, mais entraîné dans son élan, il le fit. Ray se laissa faire volontiers.
A travers leurs vêtements, Mael sentit son excitation qu'il ne commenta pas. Ray lui ne fit preuve de la même réserve ; plein de curiosité, il toucha même le sexe de Mael pour savoir si le baiser provoquait la même réaction chez lui. Ce n'était pas le cas, mais sous ses doigts, le pénis de Mael durcit aussitôt. Il lui attrapa le poignet.
— Ne nous précipitons pas, dit-il la voix rauque.
— Non ?
Son ton et son air déçu faillit faire oublier à Mael toute mesure. Qui avait décrété qu'il fallait attendre pour le sexe sauf si on n'était pas sérieux ? Puisqu'il l'était pour la première fois de sa vie, cela n'avait pas forcément d'importance... Il crut toutefois bon d'exposer les raisons de ses réserves à Ray qui protesta : il brûlait d'en savoir davantage sur la sexualité. Mael eut l'impression que n'importe qui aurait fait l'affaire et il ne put se retenir de le dire. Ce n'était pas vraiment dans son intérêt, mais il l'aimait et voulait que la réciproque soit vraie davantage que de coucher avec lui.
Ray le prit alors par la main et le conduisit jusqu'à sa chambre, non pas au lit, mais devant un des nombreux chevalets. Mael se retrouva face à son visage souriant peint avec une précision remarquable, même si on était loin d'un rendu photographique : la forme de son nez, le pli de sa bouche, le bleu marine de ses yeux, la mèche brune tombant sur son front... tout y était. Ray avait capturé son essence. Pour un premier portrait, c'était un coup de maître et il avait fait ça de tête alors qu'il ne l'avait vu que deux fois. Même en admettant qu'il ait une excellente mémoire, cela prouvait que Mael comptait pour lui. Se serait-il attaché semblablement à quiconque venu frapper à sa porte ? C'était impossible à savoir. Mael était celui qui avait repéré la tresse et mené l'enquête, insistant pour obtenir une réponse. Il était celui auquel Ray avait répondu.
Mael grimpa les étages à toute vitesse et déplia l'escabeau d'un coup sec, manquant de se faire mal dans son empressement. Une fois sur le toit, il se força à progresser avec prudence malgré son impatience. Un faux pas et c'était la chute assurée !
Enfin, il fut dans la place. Le jeune homme était aussi adorable que la dernière fois qu'il l'avait vu. Mael ne résista pas à l'envie de le prendre dans ses bras et l'embrassa en douceur. Il n'avait pas eu l'intention de mettre la langue, car il ne souhaitait pas le brusquer, mais entraîné dans son élan, il le fit. Ray se laissa faire volontiers.
A travers leurs vêtements, Mael sentit son excitation qu'il ne commenta pas. Ray lui ne fit preuve de la même réserve ; plein de curiosité, il toucha même le sexe de Mael pour savoir si le baiser provoquait la même réaction chez lui. Ce n'était pas le cas, mais sous ses doigts, le pénis de Mael durcit aussitôt. Il lui attrapa le poignet.
— Ne nous précipitons pas, dit-il la voix rauque.
— Non ?
Son ton et son air déçu faillit faire oublier à Mael toute mesure. Qui avait décrété qu'il fallait attendre pour le sexe sauf si on n'était pas sérieux ? Puisqu'il l'était pour la première fois de sa vie, cela n'avait pas forcément d'importance... Il crut toutefois bon d'exposer les raisons de ses réserves à Ray qui protesta : il brûlait d'en savoir davantage sur la sexualité. Mael eut l'impression que n'importe qui aurait fait l'affaire et il ne put se retenir de le dire. Ce n'était pas vraiment dans son intérêt, mais il l'aimait et voulait que la réciproque soit vraie davantage que de coucher avec lui.
Ray le prit alors par la main et le conduisit jusqu'à sa chambre, non pas au lit, mais devant un des nombreux chevalets. Mael se retrouva face à son visage souriant peint avec une précision remarquable, même si on était loin d'un rendu photographique : la forme de son nez, le pli de sa bouche, le bleu marine de ses yeux, la mèche brune tombant sur son front... tout y était. Ray avait capturé son essence. Pour un premier portrait, c'était un coup de maître et il avait fait ça de tête alors qu'il ne l'avait vu que deux fois. Même en admettant qu'il ait une excellente mémoire, cela prouvait que Mael comptait pour lui. Se serait-il attaché semblablement à quiconque venu frapper à sa porte ? C'était impossible à savoir. Mael était celui qui avait repéré la tresse et mené l'enquête, insistant pour obtenir une réponse. Il était celui auquel Ray avait répondu.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^^
Mael se pose beaucoup de questions et il a raison, allons savoir si Ray aurait réagit de la même manière face à quelqu'un d'autre qui serait venus frapper à sa porte :)
Ray quand à lui est trop mignon dans sa façon d'être et de vouloir découvrir sa sexualité ^^
Vivement la suite XD
Des bisous des bisous *.*
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