Il
déposa une pluie de baisers sur le corps de Ray, partant de l'oreille,
s'attardant sur les lèvres, descendant dans le cou, glissant sur le
torse jusqu'au pénis qu'il prit en bouche, le suçant avec vigueur. Ray
éjacula aussitôt et s'attela à lui rendre la pareille. Il referma ses
doigts fins sur la base du pénis de Mael, sa langue s'activant dessus.
C'était techniquement parlant maladroit, mais sa mine appliquée et ses
efforts firent craquer Mael.
Ils s'unirent plus tard dans la journée, Mael s'empalant sur le membre érigé de Ray et le chevauchant, et après une courte pause à converser, il s'enfonça dans le corps offert du jeune homme.
Il continua à visiter Ray le plus souvent possible, déjouant les parazzis. Il lui parlait derrière la porte les jours de pluie, grimpant sur le toit quand le temps le permettait au point que le périlleux exercice ne soit plus qu'une formalité.
Chaque fois, il décrivait le monde extérieur au jeune homme qui l'écoutait avec grand intérêt. Mael avait fini par lui parler des avantages et inconvénients du métier d'acteur, de sa vie privée qui ne lui appartenait pas autant qu'il l'aurait souhaité, de la manière dont les gens le reconnaissaient dans la rue, de la façon dont certains le confondaient lui et les personnages qu'il avait incarné, du fait qu'il devait se déguiser pour pouvoir se promener en paix dans les rues.
Le monde dans lequel évoluait Mael paraissait bien étrange à Ray, mais il avait désormais conscience que sa propre situation l'était tout autant. Rien ne justifiait son enfermement. C'était une décision de sa mère.
Ils faisaient l'amour à chaque passage de Mael, et Ray devenait de plus en plus doué. Il gardait toutefois une forme d'innocence que rien ne semblait pouvoir entacher.
Et puis s'en fut fini du temps libre de Mael. Le tournage de son nouveau film allait commencer. Dans un autre pays. Sans aucune possibilité de communiquer à distance, la séparation s'annonçait longue. Initialement venu le prévenir, Mael se retrouva à essayer de convaincre Ray d'aller enfin à l'encontre des désirs de sa mère et de l'accompagner. Las, comme toutes les fois où ils avaient abordé le sujet de quitter l'immeuble, le jeune homme tergiversa.
— Même si je venais avec toi, tu n'aurais pas de temps pour moi, argua-t-il.
— Ce n'est pas la question, riposta Mael. Combien de temps encore vas-tu te laisser dicter ta conduite par ta folle de mère ?
L'adjectif lui avait échappé et Ray le prit mal.
— Peux-tu affirmer qu'elle a complètement tort sur la noirceur du monde ? De ton propre aveu, les couples de même sexe ne sont pas exactement bien vus... J'ai cru comprendre que c'était aussi bien pour ta carrière que notre relation ne se sache pas.
C'était l'opinion de son agent. Mael se reprocha de l'avoir répété à Ray. Encore une des fois où il aurait mieux fait de se taire.
— Je veux vivre avec toi au grand jour, affirma-t-il. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent. Quant au monde, il est ce qu'il est. Si tu veux vivre enfermé et isolé, libre à toi, mais pour choisir, il faut tester, ce que ta mère te refuse.
Le jeune homme resta muet, debout devant lui, l'air buté. Il était beau aussi en colère, trancha Mael.
— Allons, ne nous quittons pas fâchés, reprit-il.
Ray parut se détendre.
— D'accord...
— Nous en rediscuterons à mon retour. Peut-être pourrai-je parler à ta mère avec toi ?
— Je ne sais pas si c'est une bonne idée... Elle risque de mal réagir, répondit-il.
Mael abandonna la partie pour le moment et colla sa bouche à celle de Ray pour baiser qui n'était pas de cinéma...
Ils s'unirent plus tard dans la journée, Mael s'empalant sur le membre érigé de Ray et le chevauchant, et après une courte pause à converser, il s'enfonça dans le corps offert du jeune homme.
Il continua à visiter Ray le plus souvent possible, déjouant les parazzis. Il lui parlait derrière la porte les jours de pluie, grimpant sur le toit quand le temps le permettait au point que le périlleux exercice ne soit plus qu'une formalité.
Chaque fois, il décrivait le monde extérieur au jeune homme qui l'écoutait avec grand intérêt. Mael avait fini par lui parler des avantages et inconvénients du métier d'acteur, de sa vie privée qui ne lui appartenait pas autant qu'il l'aurait souhaité, de la manière dont les gens le reconnaissaient dans la rue, de la façon dont certains le confondaient lui et les personnages qu'il avait incarné, du fait qu'il devait se déguiser pour pouvoir se promener en paix dans les rues.
Le monde dans lequel évoluait Mael paraissait bien étrange à Ray, mais il avait désormais conscience que sa propre situation l'était tout autant. Rien ne justifiait son enfermement. C'était une décision de sa mère.
Ils faisaient l'amour à chaque passage de Mael, et Ray devenait de plus en plus doué. Il gardait toutefois une forme d'innocence que rien ne semblait pouvoir entacher.
Et puis s'en fut fini du temps libre de Mael. Le tournage de son nouveau film allait commencer. Dans un autre pays. Sans aucune possibilité de communiquer à distance, la séparation s'annonçait longue. Initialement venu le prévenir, Mael se retrouva à essayer de convaincre Ray d'aller enfin à l'encontre des désirs de sa mère et de l'accompagner. Las, comme toutes les fois où ils avaient abordé le sujet de quitter l'immeuble, le jeune homme tergiversa.
— Même si je venais avec toi, tu n'aurais pas de temps pour moi, argua-t-il.
— Ce n'est pas la question, riposta Mael. Combien de temps encore vas-tu te laisser dicter ta conduite par ta folle de mère ?
L'adjectif lui avait échappé et Ray le prit mal.
— Peux-tu affirmer qu'elle a complètement tort sur la noirceur du monde ? De ton propre aveu, les couples de même sexe ne sont pas exactement bien vus... J'ai cru comprendre que c'était aussi bien pour ta carrière que notre relation ne se sache pas.
C'était l'opinion de son agent. Mael se reprocha de l'avoir répété à Ray. Encore une des fois où il aurait mieux fait de se taire.
— Je veux vivre avec toi au grand jour, affirma-t-il. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent. Quant au monde, il est ce qu'il est. Si tu veux vivre enfermé et isolé, libre à toi, mais pour choisir, il faut tester, ce que ta mère te refuse.
Le jeune homme resta muet, debout devant lui, l'air buté. Il était beau aussi en colère, trancha Mael.
— Allons, ne nous quittons pas fâchés, reprit-il.
Ray parut se détendre.
— D'accord...
— Nous en rediscuterons à mon retour. Peut-être pourrai-je parler à ta mère avec toi ?
— Je ne sais pas si c'est une bonne idée... Elle risque de mal réagir, répondit-il.
Mael abandonna la partie pour le moment et colla sa bouche à celle de Ray pour baiser qui n'était pas de cinéma...
3 commentaires:
1ère dispute entre nos deux héros ^^" Chacun défend son point de vue et c'est bien car dans un sens ils ont tout deux raisons :)
J'ai hâte de voir comment va évoluer l'histoire XD
Merci pour le mal que tu te donnes pour nous faire rêver et voyager ^^
J'aime lire moi aussi pour rêver et m'évader... Et je suis heureuse de pouvoir procurer ce plaisir à d'autres.
Voilà ça devient triste aussitôt après avoir été tout parfait :(
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