Pas plus tard que le lendemain, Mael recommença son numéro d'équilibriste sur le toit de l'immeuble. Ray l'accueillit d'un doux sourire en lui tendant deux mains aux doigts tâchés de peinture.
— Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce que vous m'avez raconté, mais j'aimerai en savoir davantage sur le monde hors de ses murs. Maman se refuse à m'en dire plus.
— Tout ce que tu veux. Je suis motivé pour t'apprendre tout de A à Z. Et promis, je ne prétendrai pas que les bébés sont apportés par les cigognes !
Cela avait été plus fort que lui, se morigéna Mael. Il avait fallu qu'il oriente la conversation sur la sexualité.
Ray fronça les sourcils et tira pensivement sur le haut de sa tresse.
— Ce n'est pas comme ça que cela se passe ? Comment alors ?
Sa mère avait osé...!? Quelle folle-dingue !
— Il faut un homme et une femme, le sexe du premier s'emboîtant dans celui de la seconde pour y déposer sa semence. Après, il est toujours possible pour deux femmes et deux hommes de s'aimer et se câliner sans but reproductif.
Là encore, Mael s'en voulut d'avoir débordé de la question.
— Le sexe, c'est-à-dire ?
Ray partait de tellement loin qu'il allait lui falloir un dessin !
— Ce qui te pend entre les jambes.
Le jeune homme posa la main sur sa tunique là où devait se trouver son pénis.
C'était une vision troublante. Mael sentit son propre membre se durcir et étouffa un gémissement. Tout ça, c'était sa faute... C'était lui qui s'était aventuré sur ce terrain.
— Tu as mal quelque part ? s'inquiéta aussitôt Ray.
— Non, je suis en pleine forme, répliqua Mael.
Il aurait même aimé l'être moins pour le coup.
— Comment ça marche au juste ? le relança Ray.
Mael lui décrit comme il put le sexe féminin et la manière dont le masculin pouvait le pénétrer. Il éprouvait un étrange embarras sous le regard jaune d'or et sa voix ralentit.
— Et quand il n'y a pas de bébé, entre hommes ou entre femmes, comment ça peut fonctionner ?
Il n'avait pas oublié ce que Mael avait dit. A la réflexion, c'eût été préférable.
Mael se racla la gorge et détailla la façon dont deux femmes pouvaient se caresser pour se donner du plaisir, puis passa à comment deux hommes procédaient.
Ray fut interloqué par l'idée que l'endroit servant à évacuer des excréments puisse être utilisé ainsi.
La sonnerie du mobile de Mael l'empêcha de développer davantage. C'était son agent.
Mael n'eut d'autre choix que de décrocher. Gérard lui rappela la nécessité de se décider pour un des scripts qui lui avait été envoyé et lui reprocha de ne pas avoir les pieds sur terre. Mael promit de s'en occuper et s'excusa ensuite auprès de Ray.
— J'ai du boulot qui m'attend.
Ray ne masqua nullement sa déception, mais se montra compréhensif.
— Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce que vous m'avez raconté, mais j'aimerai en savoir davantage sur le monde hors de ses murs. Maman se refuse à m'en dire plus.
— Tout ce que tu veux. Je suis motivé pour t'apprendre tout de A à Z. Et promis, je ne prétendrai pas que les bébés sont apportés par les cigognes !
Cela avait été plus fort que lui, se morigéna Mael. Il avait fallu qu'il oriente la conversation sur la sexualité.
Ray fronça les sourcils et tira pensivement sur le haut de sa tresse.
— Ce n'est pas comme ça que cela se passe ? Comment alors ?
Sa mère avait osé...!? Quelle folle-dingue !
— Il faut un homme et une femme, le sexe du premier s'emboîtant dans celui de la seconde pour y déposer sa semence. Après, il est toujours possible pour deux femmes et deux hommes de s'aimer et se câliner sans but reproductif.
Là encore, Mael s'en voulut d'avoir débordé de la question.
— Le sexe, c'est-à-dire ?
Ray partait de tellement loin qu'il allait lui falloir un dessin !
— Ce qui te pend entre les jambes.
Le jeune homme posa la main sur sa tunique là où devait se trouver son pénis.
C'était une vision troublante. Mael sentit son propre membre se durcir et étouffa un gémissement. Tout ça, c'était sa faute... C'était lui qui s'était aventuré sur ce terrain.
— Tu as mal quelque part ? s'inquiéta aussitôt Ray.
— Non, je suis en pleine forme, répliqua Mael.
Il aurait même aimé l'être moins pour le coup.
— Comment ça marche au juste ? le relança Ray.
Mael lui décrit comme il put le sexe féminin et la manière dont le masculin pouvait le pénétrer. Il éprouvait un étrange embarras sous le regard jaune d'or et sa voix ralentit.
— Et quand il n'y a pas de bébé, entre hommes ou entre femmes, comment ça peut fonctionner ?
Il n'avait pas oublié ce que Mael avait dit. A la réflexion, c'eût été préférable.
Mael se racla la gorge et détailla la façon dont deux femmes pouvaient se caresser pour se donner du plaisir, puis passa à comment deux hommes procédaient.
Ray fut interloqué par l'idée que l'endroit servant à évacuer des excréments puisse être utilisé ainsi.
La sonnerie du mobile de Mael l'empêcha de développer davantage. C'était son agent.
Mael n'eut d'autre choix que de décrocher. Gérard lui rappela la nécessité de se décider pour un des scripts qui lui avait été envoyé et lui reprocha de ne pas avoir les pieds sur terre. Mael promit de s'en occuper et s'excusa ensuite auprès de Ray.
— J'ai du boulot qui m'attend.
Ray ne masqua nullement sa déception, mais se montra compréhensif.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^o^
J'adore Mael en mode "il était une fois la vie" lol et j'ai hâte de voir si Ray sera curieux voir tenté de tester tout ça :)
Vivement la suite XD
Il était une fois la vie... Haha ! Je n'y avais pas pensé, mais il y a de ça. :D
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