Il nota la présence d'un escabeau au bout du couloir à moitié masqué derrière un vieux plastique. Il ôta sa casquette et lunettes qu'il rangea dans les poches de sa veste et effectua un second tour de l'étage avec les yeux aux plafond. Il repéra enfin la discrète trappe qui devait mener au toit. Il ne perdit pas de temps : il amena et déplia l'escabeau dessous, monta et tira le loquet. Il se hissa ensuite sur le toit.
Le vent printanier le frappa au visage, rappel du côté plus que périlleux de son entreprise sans filet, corde ou matelas. C'est pourtant sans hésiter, le pied sûr, qu'il progressa le long des tuiles. Son grand-père avait été zingueur. Il se sentait l'âme d'un chat... Enfin, il parvint à la fenêtre où un bout de tresse dépassait et au prix d'une acrobatie, se glissa à l'intérieur.
Ray se tenait debout, les pieds nus, vêtus d'une longue chemise blanche aux boutons nacrés. Il avait d'immenses yeux d'un jaune doré, un petit nez mutin et des lèvres roses ourlées. Même s'il avait les cheveux châtains et non blonds, on aurait dit un ange tombé du ciel.
Mael brisa le premier le silence entre eux.
— Me voilà, déclara-t-il.
Ray leva la main vers son visage et toucha sa joue.
— Vous êtes réel, dit-il.
Mael profita de son geste pour l'imiter.
— Tu as la peau douce, le complimenta-t-il.
Ray ne se déroba pas à son contact et ne retira pas non plus sa main.
— Tellement, tellement de fois j'ai imaginé avoir en face de moi quelqu'un d'autre que le visage de maman ou mon reflet.
Il ne mentait ni ne jouait un rôle. Ses mots sonnaient vrais et s'accordaient avec l'expression émerveillée de son visage.
Cela contraria Mael de se dire que quiconque serait parvenu à entrer aurait eu le droit à la même chose. Sa jalousie déplacée et le voir confirmaient ses sentiments pour Ray. Il avait envie de lui inspirer les mêmes...
— Tu peux faire ce que tu veux de moi, me déshabiller si tu le souhaites, offrit-il impulsivement.
C'était une proposition étrange et indécente, mais Ray l'accueillit en toute innocence, ses yeux brillants d'enthousiasme et non de désir.
— Je peux, vraiment ?
En guise de réponse, Mael retira sa veste. Ray souleva son pull. La chemise suivit et Mael se retrouva torse nu. Les doigts de Ray se promenèrent sur ses épaules et descendirent jusqu'à son nombril.
— Vous n'êtes pas bâti comme moi.
— Normal, chacun est différent, répondit Mael le souffle court, excité.
Ray continua à le dévêtir, luttant avec la braguette du jeans noir qu'il abaissa en même temps que le boxer. Ce faisant, il libéra l'érection naissante de Mael, mais ne s'en offusqua pas. Évidemment, sa mère ne lui avait rien expliqué sur la sexualité.
— Vous êtes plus poilu que moi...
— Ah oui ? Je demande à voir, plaisanta Mael.
Ray le prit cependant au mot : il déboutonna aussitôt sa tunique et dévoila son corps dans toute sa splendeur.
Mael se sentit soudain honteux. Ray n'avait pas conscience de ce qu'il faisait. Il n'était plus un enfant, mais il était ignorant sur ce plan... et bien d'autres d'ailleurs.
Le vent printanier le frappa au visage, rappel du côté plus que périlleux de son entreprise sans filet, corde ou matelas. C'est pourtant sans hésiter, le pied sûr, qu'il progressa le long des tuiles. Son grand-père avait été zingueur. Il se sentait l'âme d'un chat... Enfin, il parvint à la fenêtre où un bout de tresse dépassait et au prix d'une acrobatie, se glissa à l'intérieur.
Ray se tenait debout, les pieds nus, vêtus d'une longue chemise blanche aux boutons nacrés. Il avait d'immenses yeux d'un jaune doré, un petit nez mutin et des lèvres roses ourlées. Même s'il avait les cheveux châtains et non blonds, on aurait dit un ange tombé du ciel.
Mael brisa le premier le silence entre eux.
— Me voilà, déclara-t-il.
Ray leva la main vers son visage et toucha sa joue.
— Vous êtes réel, dit-il.
Mael profita de son geste pour l'imiter.
— Tu as la peau douce, le complimenta-t-il.
Ray ne se déroba pas à son contact et ne retira pas non plus sa main.
— Tellement, tellement de fois j'ai imaginé avoir en face de moi quelqu'un d'autre que le visage de maman ou mon reflet.
Il ne mentait ni ne jouait un rôle. Ses mots sonnaient vrais et s'accordaient avec l'expression émerveillée de son visage.
Cela contraria Mael de se dire que quiconque serait parvenu à entrer aurait eu le droit à la même chose. Sa jalousie déplacée et le voir confirmaient ses sentiments pour Ray. Il avait envie de lui inspirer les mêmes...
— Tu peux faire ce que tu veux de moi, me déshabiller si tu le souhaites, offrit-il impulsivement.
C'était une proposition étrange et indécente, mais Ray l'accueillit en toute innocence, ses yeux brillants d'enthousiasme et non de désir.
— Je peux, vraiment ?
En guise de réponse, Mael retira sa veste. Ray souleva son pull. La chemise suivit et Mael se retrouva torse nu. Les doigts de Ray se promenèrent sur ses épaules et descendirent jusqu'à son nombril.
— Vous n'êtes pas bâti comme moi.
— Normal, chacun est différent, répondit Mael le souffle court, excité.
Ray continua à le dévêtir, luttant avec la braguette du jeans noir qu'il abaissa en même temps que le boxer. Ce faisant, il libéra l'érection naissante de Mael, mais ne s'en offusqua pas. Évidemment, sa mère ne lui avait rien expliqué sur la sexualité.
— Vous êtes plus poilu que moi...
— Ah oui ? Je demande à voir, plaisanta Mael.
Ray le prit cependant au mot : il déboutonna aussitôt sa tunique et dévoila son corps dans toute sa splendeur.
Mael se sentit soudain honteux. Ray n'avait pas conscience de ce qu'il faisait. Il n'était plus un enfant, mais il était ignorant sur ce plan... et bien d'autres d'ailleurs.
2 commentaires:
Ce conte bizarroïde jamais ^__^ Pour moi il est génial car on voit comment Ray vit à l'écart des autres et du monde qui l'entoure et c'est trop bien de le voir découvrir tout ça et Mael est juste trop cool lol
Merci pour l'épisode, Mael va t-il croquer l'agneau innocent... ou l'inverse XD
Hâte de lire la suite, il manquerait plus que la mère de Ray débarque alors qu'ils sont quasi tout les deux nus XD
Merci, tu me rassures ! La suite demain ! :)
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