— Maman ne rentre tard et je n'ai personne d'autre à qui parler, se justifia Ray.
Était-il possible qu'il soit esseulé à ce point ? N'avait-il aucun ami ? Quelqu'un à qui parler au téléphone ou sur internet ? S'il était malade, il devait au moins voir un médecin de temps en temps...
— Il n'y a quand même pas que ta mère dans ta vie !? s'écria-t-il, incrédule.
— Je n'ai jamais vu qu'elle... Avant vous, je n'avais jamais discuté avec personne d'autre.
Sa voix était si débordante de sincérité que Mael ne put l'accuser de mentir. Cependant, si c'était la vérité, fallait-il en déduire qu'il était fou ? A moins que ce ne soit sa mère.
Cette dernière hypothèse plaisait à Mael. Si cette femme n'avait informé personne de sa grossesse et avait accouché chez elle, alors nul ne s'était inquiété que Ray n'aille à l'école ou quoi que ce soit, il n'existait pas aux yeux de la société.
— C'est ta mère qui a exigé que tu laisses pousser tes cheveux comme ça ou c'est un choix de ta part ?
— C'est maman.
Voilà qui confirmait que c'était la mère de Ray qui n'était pas saine d'esprit. Le pauvre jeune homme n'était qu'une victime qui ne connaissait du monde que ce que sa mère voulait bien lui en dire.
Mais peut-être Mael se trompait-il sur toute la ligne, peut-être que Ray était un mythomane. Dans ce cas, il menait en bateau, mais ce n'était pas sa faute. Et s'il jouait un rôle ?
Ah, si Mael avait pu le voir...
Cela l'obsédait.
S'il avait pu le toucher...
Il s'accroupit pour regarder jusqu'où descendait la porte. Il constata qu'elle allait hélas jusqu'au sol : il n'y avait pas le moindre interstice pour glisser quoi que ce soit, pas même une mèche de cheveux.
— Mael, vous êtes encore là ?
Sa façon de prononcer son prénom était adorable, de même que la pointe d'inquiétude triste qui transparaissait dans sa voix.
— Oui, désolé. Je réfléchissais à un moyen de contourner cette maudite porte, passer par la fenêtre n'étant à priori pas possible. A moins que...
Il s'interrompit. Une cascade qu'il avait effectué lui-même dans un de ses films venait de lui traverser l'esprit.
Il reprit :
— Je vais enquêter pour passer par le toit. Garde la fenêtre ouverte. Sinon, je reviens.
— Ce serait bien, mais c'est dangereux...
— Le jeu en vaut la chandelle. Et je serais prudent. Sans compter que je suis agile comme un singe.
La comparaison n'était pas très heureuse, mais c'était trop tard pour la rattraper. Mael refit le tour du septième âge. Il devait y avoir quelque part un accès au toit.
Était-il possible qu'il soit esseulé à ce point ? N'avait-il aucun ami ? Quelqu'un à qui parler au téléphone ou sur internet ? S'il était malade, il devait au moins voir un médecin de temps en temps...
— Il n'y a quand même pas que ta mère dans ta vie !? s'écria-t-il, incrédule.
— Je n'ai jamais vu qu'elle... Avant vous, je n'avais jamais discuté avec personne d'autre.
Sa voix était si débordante de sincérité que Mael ne put l'accuser de mentir. Cependant, si c'était la vérité, fallait-il en déduire qu'il était fou ? A moins que ce ne soit sa mère.
Cette dernière hypothèse plaisait à Mael. Si cette femme n'avait informé personne de sa grossesse et avait accouché chez elle, alors nul ne s'était inquiété que Ray n'aille à l'école ou quoi que ce soit, il n'existait pas aux yeux de la société.
— C'est ta mère qui a exigé que tu laisses pousser tes cheveux comme ça ou c'est un choix de ta part ?
— C'est maman.
Voilà qui confirmait que c'était la mère de Ray qui n'était pas saine d'esprit. Le pauvre jeune homme n'était qu'une victime qui ne connaissait du monde que ce que sa mère voulait bien lui en dire.
Mais peut-être Mael se trompait-il sur toute la ligne, peut-être que Ray était un mythomane. Dans ce cas, il menait en bateau, mais ce n'était pas sa faute. Et s'il jouait un rôle ?
Ah, si Mael avait pu le voir...
Cela l'obsédait.
S'il avait pu le toucher...
Il s'accroupit pour regarder jusqu'où descendait la porte. Il constata qu'elle allait hélas jusqu'au sol : il n'y avait pas le moindre interstice pour glisser quoi que ce soit, pas même une mèche de cheveux.
— Mael, vous êtes encore là ?
Sa façon de prononcer son prénom était adorable, de même que la pointe d'inquiétude triste qui transparaissait dans sa voix.
— Oui, désolé. Je réfléchissais à un moyen de contourner cette maudite porte, passer par la fenêtre n'étant à priori pas possible. A moins que...
Il s'interrompit. Une cascade qu'il avait effectué lui-même dans un de ses films venait de lui traverser l'esprit.
Il reprit :
— Je vais enquêter pour passer par le toit. Garde la fenêtre ouverte. Sinon, je reviens.
— Ce serait bien, mais c'est dangereux...
— Le jeu en vaut la chandelle. Et je serais prudent. Sans compter que je suis agile comme un singe.
La comparaison n'était pas très heureuse, mais c'était trop tard pour la rattraper. Mael refit le tour du septième âge. Il devait y avoir quelque part un accès au toit.
3 commentaires:
Ho ho Mael va t-il trouver le moyen d'entrer et enfin voir de visu Ray ^o^
Merci pour l'épisode, le mystère autour de la mère de Ray demeure et on se pose les même questions que Mael, pourquoi avoir "enfermé" Ray chez eux
Hâte de lire la suite XD
Plus j'avance, plus je me dis que ce conte est trop bizarroïde... Mais bon, je suis lancée !
Alors soit Mael meurt dans d'atroces souffrances après avoir fait une chute de 7 étages. Soit il réussit et ils vont se voiiiir et tomber foux amoureux !!! Je préfère la 2ème option :D
Enregistrer un commentaire