— Rhabillons-nous pour ne pas prendre froid. La fenêtre est ouverte et ce n'est jamais que le printemps.
Ray opina et s'exécuta pendant que Mael remontait son pantalon, peinant à le refermer avec son pénis dressé. Il faudrait qu'il lui explique plus tard ce qu'était le sexe. Mieux valait pour l'heure faire connaissance.
— Tu me fais visiter ? suggéra Mael, s'intéressant à ce qui l'entourait.
Jusque là tout son attention était restée fixée sur le jeune homme.
Ils se tenaient dans un salon de taille modeste avec une cheminée à priori jamais utilisée et deux fauteuils chacun flanqué d'une petite table.
Ray lui montra une étroite cuisine et une salle de bains du même acabit. La chambre de sa mère était verrouillée et hors limite. Celle de Ray comportait une fenêtre, mais qui avait été condamnée. Les murs dont la peinture blanche s'écaillait étaient recouverts de tableaux et broderies représentant des fleurs et des oiseaux. Le sol consistait en un vieux plancher sur laquelle la tresse de Ray glissait sans peine.
S'il n'y avait eu un lit d'une simplicité monacale, on se serait cru dans l'atelier d'un peintre, car il y avait là pas moins de sept chevalets tous occupés par une toile en cours et une table envahi par les tubes de couleurs et les pots de pinceaux.
Mael prit le temps d'admirer les œuvres de Ray. Il lui semblait que tous ses oiseaux représentaient le désir de liberté du jeune homme. Aucun n'était en cage et rare ceux qui étaient posés sur une branche, la majorité était dans le ciel, les ailes déployées.
— Toi, tu aurais envie de t'envoler et quitter le nid familial que cela ne m'étonnerait pas.
Ray pencha la tête sur le côté.
— Dès fois, je n'en peux plus d'être confiné ici, mais les bruits en provenance de la rue sont parfois bien effrayants entre les cris et les drôles de ronflements...
— La questions, c'est plutôt pourquoi le reste du monde quitte chaque jour son logis et pas toi. Ta mère elle-même le fait.
— Elle n'aime pas ça. Les gens sont méchants et cruels.
— Moi aussi, alors ?
Ray baissa les yeux sur ses pieds, soudain fasciné par ses orteils qu'il avait au demeurant fort jolis.
Mael ne résista pas au désir de lui relever le menton d'un doigt pour voir sa mine embarrassée. Tant de pureté n'aurait pas dû être permis.
— Peut-être que maman se trompe. Je lui ai souvent demandé de me laisser l'accompagner dehors pour que je me fasse ma propre idée, mais elle a toujours refusé. Elle ne veut pas que je sois blessé et puis elle pense que ce ne serait pas pratique avec mes longs cheveux.
— Tu n'aimerai pas les couper ? Cela doit te peser, non ?
— Je n'ose pas. Je m'y suis habitué. Ils font parti de moi et j'ai peur la réaction de maman.
Que répondre à ça ? Être craintif n'était pas forcément dans sa nature, cela avait tout l'air d'être le fruit de son étrange éducation.
Ray opina et s'exécuta pendant que Mael remontait son pantalon, peinant à le refermer avec son pénis dressé. Il faudrait qu'il lui explique plus tard ce qu'était le sexe. Mieux valait pour l'heure faire connaissance.
— Tu me fais visiter ? suggéra Mael, s'intéressant à ce qui l'entourait.
Jusque là tout son attention était restée fixée sur le jeune homme.
Ils se tenaient dans un salon de taille modeste avec une cheminée à priori jamais utilisée et deux fauteuils chacun flanqué d'une petite table.
Ray lui montra une étroite cuisine et une salle de bains du même acabit. La chambre de sa mère était verrouillée et hors limite. Celle de Ray comportait une fenêtre, mais qui avait été condamnée. Les murs dont la peinture blanche s'écaillait étaient recouverts de tableaux et broderies représentant des fleurs et des oiseaux. Le sol consistait en un vieux plancher sur laquelle la tresse de Ray glissait sans peine.
S'il n'y avait eu un lit d'une simplicité monacale, on se serait cru dans l'atelier d'un peintre, car il y avait là pas moins de sept chevalets tous occupés par une toile en cours et une table envahi par les tubes de couleurs et les pots de pinceaux.
Mael prit le temps d'admirer les œuvres de Ray. Il lui semblait que tous ses oiseaux représentaient le désir de liberté du jeune homme. Aucun n'était en cage et rare ceux qui étaient posés sur une branche, la majorité était dans le ciel, les ailes déployées.
— Toi, tu aurais envie de t'envoler et quitter le nid familial que cela ne m'étonnerait pas.
Ray pencha la tête sur le côté.
— Dès fois, je n'en peux plus d'être confiné ici, mais les bruits en provenance de la rue sont parfois bien effrayants entre les cris et les drôles de ronflements...
— La questions, c'est plutôt pourquoi le reste du monde quitte chaque jour son logis et pas toi. Ta mère elle-même le fait.
— Elle n'aime pas ça. Les gens sont méchants et cruels.
— Moi aussi, alors ?
Ray baissa les yeux sur ses pieds, soudain fasciné par ses orteils qu'il avait au demeurant fort jolis.
Mael ne résista pas au désir de lui relever le menton d'un doigt pour voir sa mine embarrassée. Tant de pureté n'aurait pas dû être permis.
— Peut-être que maman se trompe. Je lui ai souvent demandé de me laisser l'accompagner dehors pour que je me fasse ma propre idée, mais elle a toujours refusé. Elle ne veut pas que je sois blessé et puis elle pense que ce ne serait pas pratique avec mes longs cheveux.
— Tu n'aimerai pas les couper ? Cela doit te peser, non ?
— Je n'ose pas. Je m'y suis habitué. Ils font parti de moi et j'ai peur la réaction de maman.
Que répondre à ça ? Être craintif n'était pas forcément dans sa nature, cela avait tout l'air d'être le fruit de son étrange éducation.
1 commentaire:
Alors là je me pose encore plus de questions sur la mère de Ray lol je l'imagine bien avoir kidnappé Ray étant petit ^^'
Merci pour l'épisode Ray et Mael forment un couple trop mimi et j'ai hâte qu'ils s'embrassent pour la première fois lol
Mais que nous réserves-tu encore de beau pour la suite XD
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