— Merci, dit-il. Et sinon, que fais-tu de tes journées ?
— A part prendre soin de mes cheveux ? Je peins, je chante, je brode et je regarde par la fenêtre.
C'étaient des activités de jeune fille et surtout digne d'une autre époque. Mael ne voulut pas le vexer en lui faisant remarquer.
— Tu n'aimes pas lire ou regarder des films ?
— Livres ? Films ? Qu'est-ce que c'est ?
Mael en resta pantois. Non, il se moquait de lui. Ce n'était pas possible qu'il ne connaisse pas des choses pareilles.
— Tu plaisantes ?
— Non, vraiment, je ne sais pas.
Ce n'était pas simple d'expliquer des choses aussi communes, mais Mael s'y efforca malgré tout. Il en ressortit que Ray ne savait pas lire et n'avait jamais vu une télévision de sa vie. Le seul spectacle auquel il avait le droit, c'était celui de la rue qu'il apercevait de la fenêtre du septième étage.
C'était plus qu'étrange. D'ailleurs, tout l'était de la longue tresse à l'appartement presque caché auquel on ne pouvait accéder que par un vieil escalier en passant par l'enfermement du jeune homme et ses loisirs datés... Il ne semblait pourtant ni fou ni idiot et n'était apparemment pas séquestré contre son gré.
— Tu n'as jamais envie d'aller te promener ?
— Maman ne veut pas. C'est mauvais pour moi. Cela confirmait la théorie de la maladie. Mael se rappelait que dans un film réaliste dans lequel il avait joué, une petite fille était obligée de vivre en milieu stérile et tous ceux qui voulaient la voir devaient se désinfecter et se vêtir en conséquence.
Il n'osa cependant pas poser la question à Ray. C'était délicat.
Il en était là de ses réflexions, hésitant malgré tout à demander, quand la sonnerie de son mobile retentit. C'était la musique qu'il avait attribué à son agent, Gérard.
— Désolé. Je dois prendre la communication, s'excusa Mael auprès de Ray.
— Où es-tu ? Tu as oublié l'interview que tu es supposé donner au magazine Fanado ?
C'était en effet complètement sorti de la tête de Mael. Même s'il était entre deux films, et par conséquent plus libre qu'en période de tournage, il y avait la promotion à assurer.
— Pardon, j'arrive.
— Écoute, je suis en voiture. Je viens te chercher.
Mael lui assura qu'il pouvait le rejoindre, mais finalement lui donna l'adresse. Au bout du compte, il ne parvenait jamais à avoir le dernier mot avec son agent.
— Je vais devoir y aller, annonça-t-il à Ray.
— Vous reviendrez ?
Mael sourit. Le jeune homme l'avait devancé, car il allait justement le lui promettre.
— Bien sûr.
— A part prendre soin de mes cheveux ? Je peins, je chante, je brode et je regarde par la fenêtre.
C'étaient des activités de jeune fille et surtout digne d'une autre époque. Mael ne voulut pas le vexer en lui faisant remarquer.
— Tu n'aimes pas lire ou regarder des films ?
— Livres ? Films ? Qu'est-ce que c'est ?
Mael en resta pantois. Non, il se moquait de lui. Ce n'était pas possible qu'il ne connaisse pas des choses pareilles.
— Tu plaisantes ?
— Non, vraiment, je ne sais pas.
Ce n'était pas simple d'expliquer des choses aussi communes, mais Mael s'y efforca malgré tout. Il en ressortit que Ray ne savait pas lire et n'avait jamais vu une télévision de sa vie. Le seul spectacle auquel il avait le droit, c'était celui de la rue qu'il apercevait de la fenêtre du septième étage.
C'était plus qu'étrange. D'ailleurs, tout l'était de la longue tresse à l'appartement presque caché auquel on ne pouvait accéder que par un vieil escalier en passant par l'enfermement du jeune homme et ses loisirs datés... Il ne semblait pourtant ni fou ni idiot et n'était apparemment pas séquestré contre son gré.
— Tu n'as jamais envie d'aller te promener ?
— Maman ne veut pas. C'est mauvais pour moi. Cela confirmait la théorie de la maladie. Mael se rappelait que dans un film réaliste dans lequel il avait joué, une petite fille était obligée de vivre en milieu stérile et tous ceux qui voulaient la voir devaient se désinfecter et se vêtir en conséquence.
Il n'osa cependant pas poser la question à Ray. C'était délicat.
Il en était là de ses réflexions, hésitant malgré tout à demander, quand la sonnerie de son mobile retentit. C'était la musique qu'il avait attribué à son agent, Gérard.
— Désolé. Je dois prendre la communication, s'excusa Mael auprès de Ray.
— Où es-tu ? Tu as oublié l'interview que tu es supposé donner au magazine Fanado ?
C'était en effet complètement sorti de la tête de Mael. Même s'il était entre deux films, et par conséquent plus libre qu'en période de tournage, il y avait la promotion à assurer.
— Pardon, j'arrive.
— Écoute, je suis en voiture. Je viens te chercher.
Mael lui assura qu'il pouvait le rejoindre, mais finalement lui donna l'adresse. Au bout du compte, il ne parvenait jamais à avoir le dernier mot avec son agent.
— Je vais devoir y aller, annonça-t-il à Ray.
— Vous reviendrez ?
Mael sourit. Le jeune homme l'avait devancé, car il allait justement le lui promettre.
— Bien sûr.
1 commentaire:
Les liens du destins sont noués entre nos deux héros maintenant leur destiné est obligée de s'entremêler lol ^__^
Merci pour l'épisode du jour, cela fait un bien fou de te lire en rentrant du boulo et j'ai hâte d'en lire d'avantage :)
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