— Ah ça, je n'en sais rien...
Mael l'aurait volontiers étranglé. Mais tout ce qu'il pouvait faire, c'était s'énerver...
Son agent reprit :
— Ce que je peux te dire, c'est que la police a découvert que la bonne femme qui t'a menacé d'un couteau avait volé ton chéri quand il était bébé et l'avait gardé enfermé pour jouer à la poupée. Une vraie folle dingue.
Ce n'était donc pas la véritable mère de Ray. Mael en éprouva du soulagement tout en plaignant le jeune homme. Apprendre une chose pareille avait dû le bouleverser.
— A-t-il été blessé ?
— Non, je ne crois pas. A moins de compter de ses cheveux qui ont été coupés. Il aurait pu figurer dans le livre des records avec !
Ça, Mael s'en moquait. Ce qu'il voulait, c'était que Ray soit à ses côtés, mais sans doute était-ce égoïste de sa part vu qu'il allait peut-être rester handicapé... Ne serait-ce pas une autre forme d'enfermement pour Ray ?
— Retrouve-le, je t'en prie.
Gérard poussa un long soupir.
— Je vais essayer. Je m'occuperai également de préparer un communiqué de presse pour annoncer ta relation avec un homme.
Mael fut surpris, son agent s'étant toujours montré hostile à ce qu'il révèle sa bisexualité.
— Vraiment ? demanda-t-il, incrédule.
— Je t'aurais bien suggéré de te débrouiller pour que garder cela secret, mais ça a l'air sérieux pour une fois...
C'était positif que Gérard se montre coopératif, mais là encore, Mael n'en éprouva aucune joie. Tout était noir pour lui, au propre comme au figuré. Il était immobilisé et Ray était hors de sa portée, quelque part dans le vaste monde...
Des jours s'écoulèrent longs et douloureux, se muant en semaines, puis en mois, tout cela dans le noir le plus complet, sans pouvoir se déplacer. Ray demeurait introuvable.
Mael finit par congédier Gérard. Il lui semblait que sa carrière d'acteur était finie et qu'il n'avait par conséquent plus besoin d'agent.
N'étant pas capable de partir lui-même à la recherche de Ray, il embaucha quelqu'un pour le faire, hélas, sans plus de résultat.
Quand il quitta enfin l'hôpital, en fauteuil roulant, Mael était au désespoir. Ray était perdu. Sa vie était foutue. Il ne parvenait plus à croire aux promesses de récupération du docteur Dinère.
Lui qui avait toujours évité l'alcool et la drogue faillit sombrer dedans, mais il se raccrocha ultimement à l'infime espoir qu'un jour, sa route croiserait à nouveau celle de Ray.
Mael l'aurait volontiers étranglé. Mais tout ce qu'il pouvait faire, c'était s'énerver...
Son agent reprit :
— Ce que je peux te dire, c'est que la police a découvert que la bonne femme qui t'a menacé d'un couteau avait volé ton chéri quand il était bébé et l'avait gardé enfermé pour jouer à la poupée. Une vraie folle dingue.
Ce n'était donc pas la véritable mère de Ray. Mael en éprouva du soulagement tout en plaignant le jeune homme. Apprendre une chose pareille avait dû le bouleverser.
— A-t-il été blessé ?
— Non, je ne crois pas. A moins de compter de ses cheveux qui ont été coupés. Il aurait pu figurer dans le livre des records avec !
Ça, Mael s'en moquait. Ce qu'il voulait, c'était que Ray soit à ses côtés, mais sans doute était-ce égoïste de sa part vu qu'il allait peut-être rester handicapé... Ne serait-ce pas une autre forme d'enfermement pour Ray ?
— Retrouve-le, je t'en prie.
Gérard poussa un long soupir.
— Je vais essayer. Je m'occuperai également de préparer un communiqué de presse pour annoncer ta relation avec un homme.
Mael fut surpris, son agent s'étant toujours montré hostile à ce qu'il révèle sa bisexualité.
— Vraiment ? demanda-t-il, incrédule.
— Je t'aurais bien suggéré de te débrouiller pour que garder cela secret, mais ça a l'air sérieux pour une fois...
C'était positif que Gérard se montre coopératif, mais là encore, Mael n'en éprouva aucune joie. Tout était noir pour lui, au propre comme au figuré. Il était immobilisé et Ray était hors de sa portée, quelque part dans le vaste monde...
Des jours s'écoulèrent longs et douloureux, se muant en semaines, puis en mois, tout cela dans le noir le plus complet, sans pouvoir se déplacer. Ray demeurait introuvable.
Mael finit par congédier Gérard. Il lui semblait que sa carrière d'acteur était finie et qu'il n'avait par conséquent plus besoin d'agent.
N'étant pas capable de partir lui-même à la recherche de Ray, il embaucha quelqu'un pour le faire, hélas, sans plus de résultat.
Quand il quitta enfin l'hôpital, en fauteuil roulant, Mael était au désespoir. Ray était perdu. Sa vie était foutue. Il ne parvenait plus à croire aux promesses de récupération du docteur Dinère.
Lui qui avait toujours évité l'alcool et la drogue faillit sombrer dedans, mais il se raccrocha ultimement à l'infime espoir qu'un jour, sa route croiserait à nouveau celle de Ray.