Il était une fois un adolescent surnommé Petit Chaperon Rouge en raison de sa taille modeste et de sa tignasse d'un roux vermeil, qui vivait dans un village perdu avec ses parents. Il était très gentil et très serviable, c'est pourquoi il accepta de bon cœur d'apporter une galette et un pot de beurre à sa grand-mère qui habitait seule dans une chaumière isolée de l'autre côté de la forêt. Habituellement, c'était son père qui se rendait chez la vieille dame pour lui apporter des provisions et exécuter des travaux qu'elle n'avait plus la force de faire elle-même, mais il était alitée en raison d'une grippe.
Avant son départ, la mère du Petit chaperon rouge le mit en garde :
– Ne traîne pas en chemin, car rappelle-toi, dans la forêt, vit Loup Noir, un brigand qui détrousse les promeneurs et les voyageurs qui y passent.
Petit Chaperon Rouge acquiesça distraitement et partit en chantonnant, son panier d'osier à la main. Il avait dix-sept ans, il n'était plus un petit garçon effrayé de tout. La forêt était grande et la probabilité qu'il fasse une mauvaise rencontre était faible. Loup Noir ne pouvait être partout à la fois !
Petit Chaperon Rouge marchait sans se presser depuis un moment, en balançant sa banne et en sifflotant joyeusement, quand, tout à coup, de l'arbre le plus proche, une ombre bondit et se planta devant l'adolescent.
C'était un homme basané à la barbe hirsute vêtu d'un élégant pantalon qui avait connu des jours meilleurs et d'une chemise grise de poussière non boutonnée qui dévoilait un torse puissant et fort poilu.
– Dis-moi, mon mignon, que transportes-tu ? La forêt est mon domaine et quiconque s'y aventure doit payer un droit de passage.
Petit Chaperon Rouge recula. Le terrible Loup Noir - car c'était lui, cela ne faisait aucun doute - se tenait devant lui. Avec sa haute taille, son aspect mal peigné, son sourire qui révélait de grandes dents blanches carnassières, et sa voix caverneuse, il méritait sa réputation.
Petit Chaperon Rouge fit encore un pas en arrière et voulut détaler comme un lapin face à un prédateur, mais la grande main velue de Loup Noir s'abattit sur son épaule, l'empêchant de s'enfuir. Petit Chaperon Rouge déglutit.
– Je n'ai rien qui vous intéresse. Juste une galette et un pot de beurre pour ma vieille grand-mère.
– Oh, vraiment ? Vous avez tous de pauvres parents et de bonnes raisons pour que je vous épargne...
– Je ne mens pas ! coupa Petit Chaperon avec vivacité.
Avant son départ, la mère du Petit chaperon rouge le mit en garde :
– Ne traîne pas en chemin, car rappelle-toi, dans la forêt, vit Loup Noir, un brigand qui détrousse les promeneurs et les voyageurs qui y passent.
Petit Chaperon Rouge acquiesça distraitement et partit en chantonnant, son panier d'osier à la main. Il avait dix-sept ans, il n'était plus un petit garçon effrayé de tout. La forêt était grande et la probabilité qu'il fasse une mauvaise rencontre était faible. Loup Noir ne pouvait être partout à la fois !
Petit Chaperon Rouge marchait sans se presser depuis un moment, en balançant sa banne et en sifflotant joyeusement, quand, tout à coup, de l'arbre le plus proche, une ombre bondit et se planta devant l'adolescent.
C'était un homme basané à la barbe hirsute vêtu d'un élégant pantalon qui avait connu des jours meilleurs et d'une chemise grise de poussière non boutonnée qui dévoilait un torse puissant et fort poilu.
– Dis-moi, mon mignon, que transportes-tu ? La forêt est mon domaine et quiconque s'y aventure doit payer un droit de passage.
Petit Chaperon Rouge recula. Le terrible Loup Noir - car c'était lui, cela ne faisait aucun doute - se tenait devant lui. Avec sa haute taille, son aspect mal peigné, son sourire qui révélait de grandes dents blanches carnassières, et sa voix caverneuse, il méritait sa réputation.
Petit Chaperon Rouge fit encore un pas en arrière et voulut détaler comme un lapin face à un prédateur, mais la grande main velue de Loup Noir s'abattit sur son épaule, l'empêchant de s'enfuir. Petit Chaperon Rouge déglutit.
– Je n'ai rien qui vous intéresse. Juste une galette et un pot de beurre pour ma vieille grand-mère.
– Oh, vraiment ? Vous avez tous de pauvres parents et de bonnes raisons pour que je vous épargne...
– Je ne mens pas ! coupa Petit Chaperon avec vivacité.
2 commentaires:
Tout simplement génial \^o^/ j'adore ce conte depuis toute petite, merci à toi
Vivement la suite :D
Ho le loup fait peur! Oo" T'as bien réussi a donné l'atmosphère assez angoissante des bois je trouve!
Merci pour l'épisode! ^^
Bisous!
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