– Le 21, tu feras ta rentrée à l'école des fées, déclara Alysielle en entrant dans la cuisine américaine en coup de vent, avec sa tête des mauvais jours.
Zibulinion qui mastiquait tranquillement sa tartine beurrée, perché sur une chaise design devant le bar, lâcha l'ultime morceau qu'il avait à la main.
Le bout de pain plongea dans le bol de lait où il se mit à flotter. L'adolescent, lui, avait la sensation de couler à pic. Sa mère n'avait jamais voulu qu'il y aille et l'avait envoyé à l'école normale, celle des humains. Elle lui avait interdit d'utiliser ses pouvoirs magiques, excepté pour masquer ses ailes afin de se fondre dans la masse. Et voilà que tout à un coup, elle lui annonçait ça...
– Ne garde pas la bouche grande ouverte comme ça, cela te donne l'air encore plus laid ! s'écria Alysielle.
Zibulinion obéit, encaissant la remarque de sa mère sans broncher. Il avait l'habitude, il savait qu'il ne correspondait pas aux standards de cette dernière.
Il n'avait rien d'une fée. C'est bien connu, les fées sont de jolies femmes. Or, non seulement il était un garçon, mais en plus, il n'avait pas un physique très gracieux : sans être vraiment gros, il était rond de partout, de corps comme de visage. Ses cheveux étaient d'un châtain clair sans éclat, ses yeux marrons foncés étaient semblables à ceux d'une chouette, son nez courbé comme un bec et pour couronner le tout, ses ailes qu'il avait eu un mal de chien à apprendre à cacher, étaient minuscules, ternes, et chiffonnées.
Déjà, à l'école des humains, il subissait les railleries de certains de ses camarades en raison de son apparence, alors qu'est-ce que ce serait à celle des fées au milieu d'individus tous plus beaux les uns que les autres ?
– Pourquoi maintenant ? parvint-il à articuler d'une voix étranglée.
Sa mère qui tortillait pensivement autour de son index une des mèches de ses longs cheveux blonds, une moue délicieusement boudeuse sur ses lèvres, ignora la question, et déclara sans vraiment s'adresser à Zibulinion :
– Nous sommes le 1er mars. Cela laisse vingt jours pour s'occuper de tes fournitures scolaires et ton uniforme... J'espère que cela ne coûtera pas trop de poudre.
– Je suis vraiment obligé d'aller là-bas ? demanda Zibulinion d'un ton plus ferme.
Il n'avait pas envie de quitter son école actuelle. Même s'il n'y avait pas d'amis, il possédait quelques bons camarades et aimait y étudier.
Zibulinion qui mastiquait tranquillement sa tartine beurrée, perché sur une chaise design devant le bar, lâcha l'ultime morceau qu'il avait à la main.
Le bout de pain plongea dans le bol de lait où il se mit à flotter. L'adolescent, lui, avait la sensation de couler à pic. Sa mère n'avait jamais voulu qu'il y aille et l'avait envoyé à l'école normale, celle des humains. Elle lui avait interdit d'utiliser ses pouvoirs magiques, excepté pour masquer ses ailes afin de se fondre dans la masse. Et voilà que tout à un coup, elle lui annonçait ça...
– Ne garde pas la bouche grande ouverte comme ça, cela te donne l'air encore plus laid ! s'écria Alysielle.
Zibulinion obéit, encaissant la remarque de sa mère sans broncher. Il avait l'habitude, il savait qu'il ne correspondait pas aux standards de cette dernière.
Il n'avait rien d'une fée. C'est bien connu, les fées sont de jolies femmes. Or, non seulement il était un garçon, mais en plus, il n'avait pas un physique très gracieux : sans être vraiment gros, il était rond de partout, de corps comme de visage. Ses cheveux étaient d'un châtain clair sans éclat, ses yeux marrons foncés étaient semblables à ceux d'une chouette, son nez courbé comme un bec et pour couronner le tout, ses ailes qu'il avait eu un mal de chien à apprendre à cacher, étaient minuscules, ternes, et chiffonnées.
Déjà, à l'école des humains, il subissait les railleries de certains de ses camarades en raison de son apparence, alors qu'est-ce que ce serait à celle des fées au milieu d'individus tous plus beaux les uns que les autres ?
– Pourquoi maintenant ? parvint-il à articuler d'une voix étranglée.
Sa mère qui tortillait pensivement autour de son index une des mèches de ses longs cheveux blonds, une moue délicieusement boudeuse sur ses lèvres, ignora la question, et déclara sans vraiment s'adresser à Zibulinion :
– Nous sommes le 1er mars. Cela laisse vingt jours pour s'occuper de tes fournitures scolaires et ton uniforme... J'espère que cela ne coûtera pas trop de poudre.
– Je suis vraiment obligé d'aller là-bas ? demanda Zibulinion d'un ton plus ferme.
Il n'avait pas envie de quitter son école actuelle. Même s'il n'y avait pas d'amis, il possédait quelques bons camarades et aimait y étudier.
6 commentaires:
J'aime bien le thème, ton histoire s'annonce géniale ^_^. Comme d'habitude d'ailleurs.
Ouiiii le garçon fée! ^^
Je sens que je vais aimer! xD
C'est très bizarre que tu ais fait le personnage principale pas très beau, surtout pour une fée mais j'ai tendance à croire que par la suite il va se révéler! ^^
Hâte de savoir le fond de l'histoire en tout cas, surtout que sa mère à l'air vraiment spéciale! lol
C'est très louche qu'elle veuille finalement le faire entrer à l'école des fées!
Hâte d'avoir la suite! ^^
Bon weekend!
Bisous!
Ba dis donc ça commence bien ! Mère indigne pour parler de la sorte à son enfant !
J'espère que ça va bien se passer pour lui... ( Drole de nom d'ailleurs, ça devait pas être facile à l'école )
Merci Spinelsun, £illou et Aya-Chan pour vos commentaires, j'ai toujours très peur quand je commence une histoire de déplaire...
Le physique de Zibulinion est essentiel à l'histoire.
Sinon, je vous préviens les choses risquent d'avancer doucement dans Le garçon fée...
Encore une histoire qui va me plaire je le sens bien ^o^
J'ai déjà pris Zibulinion sous mon aile si je puis dire ^^
Vivement la suite :D
Merci Jeckyll d'avoir déjà adopté Zibulinion ! :)
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