Après la terrible nouvelle, rien ne se passa et Zubilinion put faire semblant que sa vie allait continuer comme avant, tranquille et routinière.
Et puis, soudain, quinze jours plus tard, dans l'après-midi, Alysielle apparut dans la chambre de Zibulinion dans un nuage de fumée violet et annonça qu'elle se rendait en ville acheter de nouvelles tenues à Rozélita et que c'était l'occasion de s'occuper de cette maudite liste de fournitures scolaires pour l'école des fées.
Zibulinion dut abandonner séance tenante le bouquin de philosophie qu'il lisait et suivre Alysielle dans le salon où Rozélita, toute contente à la perspective d'avoir de nouveaux vêtements trépignait d'impatience. L'adolescent aurait aimé partagé l'enthousiasme de sa petite sœur, mais il était plein d'appréhension. C'était la première fois qu'il allait mettre les pieds dans des magasins féériques. Sa mère avait jusque là toujours refusé qu'il l'y accompagne.
Après un court trajet, Alysielle gara sa voiture devant une petite boutique de vêtements dont la vitrine laissait voir des habits pour femmes et enfants on ne peut plus traditionnel. Le nom « Les mains de fées » écrit en lettres argentées était le seul élément permettant de soupçonner que tous les clients n'étaient pas humains.
Quand ils entrèrent, la cloche tinta joliment. Alysielle s'approcha immédiatement d'une ravissante vendeuse, tira de sa poche une petite bourse en soie et lui montra une pincée de poudre brillante, l'argent des fées. La jeune femme, une fée à ne pas en douter, lui demanda de bien vouloir la suivre. Elle les conduisit dans l'arrière-boutique où d'un coup de baguette magique, elle leur donna accès à un magasin qui avait une toute autre allure que celui de devant. Les murs chatoyaient, la moquette bleue était pailletée d'or, et les habits étaient suspendus dans les airs.
La vendeuse les invita à « libérer » leurs ailes, autrement dit, les rendre visibles. En un instant, Alysielle les déploya, grandes et translucides. Rozélita l'imita aussitôt. Zibulinion, lui, dut se concentrer pour y parvenir. Le coup d'œil horrifié de la vendeuse lui fit regretter, cependant, c'était trop tard.
Alysielle tendit alors la liste de fournitures à Zibulinion, demanda à la vendeuse de bien vouloir lui montrer les robes pour petites filles et entraîna Rozélita sur les talons de la jeune femme.
L'adolescent resta interdit un instant, puis regarda ce qu'il avait besoin d'acheter. Il y avait là des choses classiques, comme des cahiers et des classeurs, mais d'autres qui ne l'étaient pas. Assurément, tous ses livres de magie ne devaient pas se trouver dans les librairies normales. Et hormis, dans les magasins jouets, il devait être impossible de dénicher une baguette magique... Zibulinion tiqua en constatant que l'uniforme de l'école exigé était une longue robe rose piquetée d'étoiles moirées accompagnée de deux sandales nacrés et que les pensionnaires devaient également acquérir une chemise de nuit blanche.
Et puis, soudain, quinze jours plus tard, dans l'après-midi, Alysielle apparut dans la chambre de Zibulinion dans un nuage de fumée violet et annonça qu'elle se rendait en ville acheter de nouvelles tenues à Rozélita et que c'était l'occasion de s'occuper de cette maudite liste de fournitures scolaires pour l'école des fées.
Zibulinion dut abandonner séance tenante le bouquin de philosophie qu'il lisait et suivre Alysielle dans le salon où Rozélita, toute contente à la perspective d'avoir de nouveaux vêtements trépignait d'impatience. L'adolescent aurait aimé partagé l'enthousiasme de sa petite sœur, mais il était plein d'appréhension. C'était la première fois qu'il allait mettre les pieds dans des magasins féériques. Sa mère avait jusque là toujours refusé qu'il l'y accompagne.
Après un court trajet, Alysielle gara sa voiture devant une petite boutique de vêtements dont la vitrine laissait voir des habits pour femmes et enfants on ne peut plus traditionnel. Le nom « Les mains de fées » écrit en lettres argentées était le seul élément permettant de soupçonner que tous les clients n'étaient pas humains.
Quand ils entrèrent, la cloche tinta joliment. Alysielle s'approcha immédiatement d'une ravissante vendeuse, tira de sa poche une petite bourse en soie et lui montra une pincée de poudre brillante, l'argent des fées. La jeune femme, une fée à ne pas en douter, lui demanda de bien vouloir la suivre. Elle les conduisit dans l'arrière-boutique où d'un coup de baguette magique, elle leur donna accès à un magasin qui avait une toute autre allure que celui de devant. Les murs chatoyaient, la moquette bleue était pailletée d'or, et les habits étaient suspendus dans les airs.
La vendeuse les invita à « libérer » leurs ailes, autrement dit, les rendre visibles. En un instant, Alysielle les déploya, grandes et translucides. Rozélita l'imita aussitôt. Zibulinion, lui, dut se concentrer pour y parvenir. Le coup d'œil horrifié de la vendeuse lui fit regretter, cependant, c'était trop tard.
Alysielle tendit alors la liste de fournitures à Zibulinion, demanda à la vendeuse de bien vouloir lui montrer les robes pour petites filles et entraîna Rozélita sur les talons de la jeune femme.
L'adolescent resta interdit un instant, puis regarda ce qu'il avait besoin d'acheter. Il y avait là des choses classiques, comme des cahiers et des classeurs, mais d'autres qui ne l'étaient pas. Assurément, tous ses livres de magie ne devaient pas se trouver dans les librairies normales. Et hormis, dans les magasins jouets, il devait être impossible de dénicher une baguette magique... Zibulinion tiqua en constatant que l'uniforme de l'école exigé était une longue robe rose piquetée d'étoiles moirées accompagnée de deux sandales nacrés et que les pensionnaires devaient également acquérir une chemise de nuit blanche.
2 commentaires:
Super épisode comme toujours, cela me rappel un peu Harry Potter dans l'achat des fournitures ^o^
Vivement la suite des aventures de Zibulinion :D
Ow je vois que le Chaperon rouge est posté en entier ! J'vais venir le lire dans la soirée :) Bisous et à plus tard pour mon commentaire sur le Chaperon rouge ^^
Enregistrer un commentaire