— J’ai une livraison pour vous de la part de Rufus.
— J’ai quelque chose à signer ?
Le centaure haussa un sourcil et s’ébroua, secouant ses longs cheveux noirs qui avaient tout d’une crinière.
— Non, répondit-il finalement en détachant avec habileté son fardeau.
Grégoire le récupéra.
Le centaure le salua à la militaire, s’en fut au trot et revint au galop.
— Si vous avez besoin d’envoyer quelque chose à quelqu’un, n’hésitez pas.
Il remit la main à sa tempe et s’en fut sans laisser le temps à Grégoire de s’enquérir de comment il pourrait faire appel à ses services.
Grégoire ouvrit le sac.
Rufus y avait mis trois pantalons collants supplémentaires, un bleu, un rouge et un crème, trois chemises blanches et autant d’écharpes. Il avait joint en prime deux couvertures d’aspect moutonneux. Adjointes à celle donnée par les fées, elles éviteraient à Grégoire de coucher directement sur le plancher. Il veillerait toutefois à se procurer par la suite un matelas et un oreiller pour lesquels il devinait qu’il n’aurait pas à payer un centime. A la place, il aurait un service à rendre, à moins de s’en tirer avec un baiser ou une mèche de cheveux...
Entre l’absence de sensations et la nouveauté du lieu, Grégoire ne parvint pas à fermer l’œil pendant si longtemps qu’il faillit presque retourner s’installer contre le Gardien.
Il émergea toujours fatigué, la peau brûlante et le sexe tendu comme un arc d’une manière qui n’avait rien à voir avec une banale érection matinale. Il sentait tout de façon extrême : la dureté du sol, la douceur de la couverture sur lui…
Il bougea, la simple friction du tissu sur sa peau l’excitant davantage. Il se dénuda et caressa son membre dressé. Une plainte lui échappa. Il était extrêmement sensible et éjacula en un instant. Son pénis resta dur comme un roc malgré ça. Il l’enserra dans sa main, effectuant des mouvements de va-et-vient frénétiques, haletant, jouit encore, mais son sexe ne s’amollit pas pour autant.
Il recommença sans que son excitation ne faiblisse au point que cela en soit douloureux. Il chercha à se rassurer, ce devait être l’ultime effet de la feufleur, le contrecoup à son absence de sensations la veille, excepté qu’il ne voyait pas pourquoi son hypersensibilité le condamnait au priapisme. Et puis, Saphir l’aurait prévenu, non ?
— J’ai quelque chose à signer ?
Le centaure haussa un sourcil et s’ébroua, secouant ses longs cheveux noirs qui avaient tout d’une crinière.
— Non, répondit-il finalement en détachant avec habileté son fardeau.
Grégoire le récupéra.
Le centaure le salua à la militaire, s’en fut au trot et revint au galop.
— Si vous avez besoin d’envoyer quelque chose à quelqu’un, n’hésitez pas.
Il remit la main à sa tempe et s’en fut sans laisser le temps à Grégoire de s’enquérir de comment il pourrait faire appel à ses services.
Grégoire ouvrit le sac.
Rufus y avait mis trois pantalons collants supplémentaires, un bleu, un rouge et un crème, trois chemises blanches et autant d’écharpes. Il avait joint en prime deux couvertures d’aspect moutonneux. Adjointes à celle donnée par les fées, elles éviteraient à Grégoire de coucher directement sur le plancher. Il veillerait toutefois à se procurer par la suite un matelas et un oreiller pour lesquels il devinait qu’il n’aurait pas à payer un centime. A la place, il aurait un service à rendre, à moins de s’en tirer avec un baiser ou une mèche de cheveux...
Entre l’absence de sensations et la nouveauté du lieu, Grégoire ne parvint pas à fermer l’œil pendant si longtemps qu’il faillit presque retourner s’installer contre le Gardien.
Il émergea toujours fatigué, la peau brûlante et le sexe tendu comme un arc d’une manière qui n’avait rien à voir avec une banale érection matinale. Il sentait tout de façon extrême : la dureté du sol, la douceur de la couverture sur lui…
Il bougea, la simple friction du tissu sur sa peau l’excitant davantage. Il se dénuda et caressa son membre dressé. Une plainte lui échappa. Il était extrêmement sensible et éjacula en un instant. Son pénis resta dur comme un roc malgré ça. Il l’enserra dans sa main, effectuant des mouvements de va-et-vient frénétiques, haletant, jouit encore, mais son sexe ne s’amollit pas pour autant.
Il recommença sans que son excitation ne faiblisse au point que cela en soit douloureux. Il chercha à se rassurer, ce devait être l’ultime effet de la feufleur, le contrecoup à son absence de sensations la veille, excepté qu’il ne voyait pas pourquoi son hypersensibilité le condamnait au priapisme. Et puis, Saphir l’aurait prévenu, non ?
2 commentaires:
Hé bien décidément Grégoire va regretter d'avoir senti cette feufleur ^^'
Merci pour l'épisode, à chaque fin je trépigne d'impatience pour connaitre la suite :)
Je suis sûre que soit le Gardien soit Saphir trouveront une solution à ce nouveau problème, hâte de lire la suite comme toujours ^o^
Du danger de respirer les parfums de fleurs inconnues... :)
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