La situation se prolongeant, la tête de Grégoire devint légère et sa vision se troubla.
— N’est-ce pas suffisant ?! s’écria soudain Crystal.
Sergeï se détacha en douleur et lécha sa morsure, arrachant un frisson de plaisir à Grégoire.
— Un véritable nectar. Il est 100% pur.
— Je n’ai rien d’un innocent, protesta Grégoire, se rappelant des relations physiques qu’il avait eu et des fois où il s’était masturbé.
— Il ne parle pas sexuellement, précisa Saphir. C’est une question de bonté. Nous sommes tous plus ou moins gentils, ou au contraire méchants.
Le souvenir de jeux vidéos auxquels il avait joué dans son adolescence, sans excès bien sûr, remonta à l’esprit de Grégoire. Dedans, il fallait choisir son camp, être plus ou moins du côté du bien ou du mal ou encore adopter une position neutre.
Grégoire essayait de toujours bien se comporter, mais il n’était certes pas blanc comme neige. Il tenta de le faire valoir à ses interlocuteurs, mais Sergeï était certain de ne pas s’être trompé.
— Qu’est-ce que cela change au final que je sois 100% bon ou pas… Je suis coincée ici de toute façon, se découragea Grégoire.
— Cela permet de déterminer que ton élément n’est pas le feu et que ta place n’est ni dans les marécages ni à ses abords.
— Parce que les « méchants » sont forcés d’y vivre, c’est comme un ghetto ? voulut savoir Grégoire.
Le terme était inconnu aux Versaliens qui l’assurèrent que personne n’était contraint à rien. Seulement, de la même manière que les papillons sont attirés par la lumière, certains êtres l’étaient par l’ombre.
Grégoire fut d’autant moins convaincu qu’il était pour sa part à priori obligé de rester à Versélia au lieu de pouvoir retrouver son rassurant et familier quotidien.
Il les écouta débattre de la prochaine étape - des habits chez Rufus ou bien la commande d’un futur logis à Zarn le bâtisseur puisqu’il lui était impossible de dormir avec les fées dans les nuages - mais il n’avait plus envie de voir quiconque. Il demanda à être ramené là où les deux fées l’avaient trouvé, à l’arbre qu’ils appelaient le Gardien, il souhaitait se reposer et réfléchir.
Saphir et Crystal cherchèrent à le dissuader, mais Sergeï jugea que c’était une bonne idée.
— Laissez donc lui le temps d’assimiler et digérer son nouvel environnement.
— N’est-ce pas suffisant ?! s’écria soudain Crystal.
Sergeï se détacha en douleur et lécha sa morsure, arrachant un frisson de plaisir à Grégoire.
— Un véritable nectar. Il est 100% pur.
— Je n’ai rien d’un innocent, protesta Grégoire, se rappelant des relations physiques qu’il avait eu et des fois où il s’était masturbé.
— Il ne parle pas sexuellement, précisa Saphir. C’est une question de bonté. Nous sommes tous plus ou moins gentils, ou au contraire méchants.
Le souvenir de jeux vidéos auxquels il avait joué dans son adolescence, sans excès bien sûr, remonta à l’esprit de Grégoire. Dedans, il fallait choisir son camp, être plus ou moins du côté du bien ou du mal ou encore adopter une position neutre.
Grégoire essayait de toujours bien se comporter, mais il n’était certes pas blanc comme neige. Il tenta de le faire valoir à ses interlocuteurs, mais Sergeï était certain de ne pas s’être trompé.
— Qu’est-ce que cela change au final que je sois 100% bon ou pas… Je suis coincée ici de toute façon, se découragea Grégoire.
— Cela permet de déterminer que ton élément n’est pas le feu et que ta place n’est ni dans les marécages ni à ses abords.
— Parce que les « méchants » sont forcés d’y vivre, c’est comme un ghetto ? voulut savoir Grégoire.
Le terme était inconnu aux Versaliens qui l’assurèrent que personne n’était contraint à rien. Seulement, de la même manière que les papillons sont attirés par la lumière, certains êtres l’étaient par l’ombre.
Grégoire fut d’autant moins convaincu qu’il était pour sa part à priori obligé de rester à Versélia au lieu de pouvoir retrouver son rassurant et familier quotidien.
Il les écouta débattre de la prochaine étape - des habits chez Rufus ou bien la commande d’un futur logis à Zarn le bâtisseur puisqu’il lui était impossible de dormir avec les fées dans les nuages - mais il n’avait plus envie de voir quiconque. Il demanda à être ramené là où les deux fées l’avaient trouvé, à l’arbre qu’ils appelaient le Gardien, il souhaitait se reposer et réfléchir.
Saphir et Crystal cherchèrent à le dissuader, mais Sergeï jugea que c’était une bonne idée.
— Laissez donc lui le temps d’assimiler et digérer son nouvel environnement.
2 commentaires:
Mon chéri a réparé mon ordinateur et je suis guérie, même si j'ai d'autres soucis de santé. J'ai plus bouquiné qu'écrit pendant la pause, mais j'espère quand même pouvoir tenir le rythme. :)
Bon retour ^__^ Je suis contente que tu ailles mieux même si tu as encore des soucis de santé
C'est avec plaisir que je retrouve le monde de Versélia et ses habitants tous plus intriguant les uns que les autres :)
J'ai hâte de lire la suite ^o^
Enregistrer un commentaire