Zarn acheva son travail et leur fit signe de venir.
Grégoire poussa la porte de sa nouvelle demeure : elle n’était pas plus grande qu’un lit pour deux personnes et ne comprenait ni toilettes ni cuisine ou salle de bains, ce dont il s’était douté. Avoir un abri où dormir, un chez lui, restait réjouissant.
Il voulut aussitôt payer sa dette auprès du géant. Saphir, sans cacher qu’il n’avait aucune envie de lui tenir compagnie pendant qu’il accomplissait une tâche aussi modeste que de ramasser du petit bois, s’envola vers d’autres cieux.
Zarn, sans un mot, invita Grégoire à monter dans sa charrette. C’était presque comme être dans un pousse-mousse.
Ses quelques tentatives pour nouer la conversation tombèrent à plat et Grégoire décida de respecter le silence du géant.
Une fois dans la forêt d’hiver, Zarn lui montra où et quel type de branches prendre et ensuite comment faire des fagots.
Grégoire finit par craquer :
— Pourquoi parles-tu aussi peu ?
Zarn eut un haussement d’épaules que Grégoire ne sut interpréter. Il n’avait entendu le géant prononcer en tout et pour tout qu’une unique syllabe depuis qu’il l’avait rencontré. Peut-être Zarn jugeait-il que verbaliser n’était pas nécessaire, que les actes suffisaient, et peut-être avait-il raison...
Les fagots rangés près de la cheminée, Zarn le fit s’asseoir, s’activa un instant devant le feu, puis déposa devant lui une tasse fumante.
— Merci encore de m’avoir bâti une maison, dit Grégoire après avoir bu l’infusion préparée par le géant.
Zarn inclina la tête sur le côté.
— Je te raccompagne, déclara-t-il.
Le cœur de Grégoire rata un battement. Une phrase complète. C’était un miracle.
Cela l’embêtait que le géant se donne cette peine, mais en vérité, sans lui, il aurait été pour le moment bien incapable de rentrer dans son tout nouveau chez lui.
Ils ne conversèrent évidemment pas pendant le trajet et Grégoire en profita pour bien regarder autour de lui. Il voulait savoir comment passer d’une saison à l’autre.
Après l’avoir ramené à bon port, Zarn tourna les talons et Grégoire entra dans sa cabane qui comportait une unique fenêtre, dépourvue de vitre, mais refermable par un volet. De là, il pouvait voir le Gardien.
Trois coups fermes à la porte firent sursauter Grégoire qui ne s’attendait certes pas à de la visite, même s’il commençait à connaître du monde à Versélia.
Il se retrouva nez à nez avec un centaure qui portait un sac sur sa croupe d’un blanc immaculé.
Grégoire poussa la porte de sa nouvelle demeure : elle n’était pas plus grande qu’un lit pour deux personnes et ne comprenait ni toilettes ni cuisine ou salle de bains, ce dont il s’était douté. Avoir un abri où dormir, un chez lui, restait réjouissant.
Il voulut aussitôt payer sa dette auprès du géant. Saphir, sans cacher qu’il n’avait aucune envie de lui tenir compagnie pendant qu’il accomplissait une tâche aussi modeste que de ramasser du petit bois, s’envola vers d’autres cieux.
Zarn, sans un mot, invita Grégoire à monter dans sa charrette. C’était presque comme être dans un pousse-mousse.
Ses quelques tentatives pour nouer la conversation tombèrent à plat et Grégoire décida de respecter le silence du géant.
Une fois dans la forêt d’hiver, Zarn lui montra où et quel type de branches prendre et ensuite comment faire des fagots.
Grégoire finit par craquer :
— Pourquoi parles-tu aussi peu ?
Zarn eut un haussement d’épaules que Grégoire ne sut interpréter. Il n’avait entendu le géant prononcer en tout et pour tout qu’une unique syllabe depuis qu’il l’avait rencontré. Peut-être Zarn jugeait-il que verbaliser n’était pas nécessaire, que les actes suffisaient, et peut-être avait-il raison...
Les fagots rangés près de la cheminée, Zarn le fit s’asseoir, s’activa un instant devant le feu, puis déposa devant lui une tasse fumante.
— Merci encore de m’avoir bâti une maison, dit Grégoire après avoir bu l’infusion préparée par le géant.
Zarn inclina la tête sur le côté.
— Je te raccompagne, déclara-t-il.
Le cœur de Grégoire rata un battement. Une phrase complète. C’était un miracle.
Cela l’embêtait que le géant se donne cette peine, mais en vérité, sans lui, il aurait été pour le moment bien incapable de rentrer dans son tout nouveau chez lui.
Ils ne conversèrent évidemment pas pendant le trajet et Grégoire en profita pour bien regarder autour de lui. Il voulait savoir comment passer d’une saison à l’autre.
Après l’avoir ramené à bon port, Zarn tourna les talons et Grégoire entra dans sa cabane qui comportait une unique fenêtre, dépourvue de vitre, mais refermable par un volet. De là, il pouvait voir le Gardien.
Trois coups fermes à la porte firent sursauter Grégoire qui ne s’attendait certes pas à de la visite, même s’il commençait à connaître du monde à Versélia.
Il se retrouva nez à nez avec un centaure qui portait un sac sur sa croupe d’un blanc immaculé.
2 commentaires:
Whaou Zarn qui parle, je comprends que Grégoire soit si surpris et j'espère qu'il aura aimé cette voix :)
Merci pour l'épisode, Grégoire fait son bout de chemin à travers Versélia et bientôt il pourra se guider sans aide j'en suis sûre ^__^
Maintenant la curiosité me pousse quand à savoir qui est ce Centaure et que vient-il apporter à Grégoire... Vivement la suite XD
C'est le même qu'il a déjà croisé, c'est tout ce que je peux te dire. :)
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