Un oiseau eut tôt fait de les conduire à destination. Les deux fées, respectant le vœu de Grégoire, repartirent sur le champ, mais revinrent peu après avec une couverture moelleuse et vaporeuse et une corbeille de fruits inconnus.
Grégoire n’eut plus qu’à les remercier et accepter qu’ils viennent le lendemain pour continuer à lui faire visiter Versélia et l’aider à s’installer.
Épuisé, Grégoire se rencogna dans les racines de l’arbre et posa la tête contre le tronc. Il repensa à ce qu’il avait vu et toutes les personnes qu’il avait rencontré tout en caressant machinalement l’écorce du bout des doigts.
Sa situation était dingue. Si jamais il parvenait à retrouver le chemin jusqu’à chez lui et qu’il lui prenait l’envie de raconter son aventure, il aurait le droit à une cellule capitonnée.
Grégoire s’apaisa peu à peu, aidé par la solitude et le fait d’être dans un coin de forêt plutôt ordinaire. Être adossé au grand arbre avait par ailleurs comme un effet calmant sur lui. Ses paupières se fermèrent doucement et le sommeil l’emporta.
Quand il se réveilla, la nuit était claire, signe que le jour n’était plus loin. Il aurait presque pu croire avoir rêvé les deux fées et tout le reste, s’il n’avait senti une légère démangeaison là où Sergeï le suceur l’avait mordu.
Grégoire se leva et s’étira. Il se devait de tenter de regagner son monde. Pour entrer dans Versélia, il avait bien dû passer par un endroit spécial.
Il se mit en marche non sans se retourner régulièrement. Il ne voulait pas perdre de vue le Gardien qui consistait un excellent point de repère. Il voulait pouvoir, au besoin, revenir sur ses pas.
Il n’était pas un expert en plantes, mais comme il ne reconnaissait rien dans la végétation environnante, il en déduisit qu’il n’était pas dans la bonne direction et bifurqua, mais rien à faire, il demeurait en terrain inconnu.
Ses chaussures de ville étaient fichues désormais et son costume avait souffert après deux nuits passé dedans. Grégoire se sentait sale et découragé. Il fit demi-tour, ne s’arrêtant qu’un instant pour humer des fleurs dont une splendide aux pétales semblables à des flammes et au parfum riche et capiteux.
Grégoire n’eut plus qu’à les remercier et accepter qu’ils viennent le lendemain pour continuer à lui faire visiter Versélia et l’aider à s’installer.
Épuisé, Grégoire se rencogna dans les racines de l’arbre et posa la tête contre le tronc. Il repensa à ce qu’il avait vu et toutes les personnes qu’il avait rencontré tout en caressant machinalement l’écorce du bout des doigts.
Sa situation était dingue. Si jamais il parvenait à retrouver le chemin jusqu’à chez lui et qu’il lui prenait l’envie de raconter son aventure, il aurait le droit à une cellule capitonnée.
Grégoire s’apaisa peu à peu, aidé par la solitude et le fait d’être dans un coin de forêt plutôt ordinaire. Être adossé au grand arbre avait par ailleurs comme un effet calmant sur lui. Ses paupières se fermèrent doucement et le sommeil l’emporta.
Quand il se réveilla, la nuit était claire, signe que le jour n’était plus loin. Il aurait presque pu croire avoir rêvé les deux fées et tout le reste, s’il n’avait senti une légère démangeaison là où Sergeï le suceur l’avait mordu.
Grégoire se leva et s’étira. Il se devait de tenter de regagner son monde. Pour entrer dans Versélia, il avait bien dû passer par un endroit spécial.
Il se mit en marche non sans se retourner régulièrement. Il ne voulait pas perdre de vue le Gardien qui consistait un excellent point de repère. Il voulait pouvoir, au besoin, revenir sur ses pas.
Il n’était pas un expert en plantes, mais comme il ne reconnaissait rien dans la végétation environnante, il en déduisit qu’il n’était pas dans la bonne direction et bifurqua, mais rien à faire, il demeurait en terrain inconnu.
Ses chaussures de ville étaient fichues désormais et son costume avait souffert après deux nuits passé dedans. Grégoire se sentait sale et découragé. Il fit demi-tour, ne s’arrêtant qu’un instant pour humer des fleurs dont une splendide aux pétales semblables à des flammes et au parfum riche et capiteux.
2 commentaires:
Pauvre Grégoire j'ai de la peine pour lui qu'il soit dans un pays inconnu avec tellement de choses à assimiler... ^^'
Merci pour l'épisode, tu as encore trouvé le bon filon avec cette histoire où pleins de créatures "imaginaire" cohabitent :)
J'ai trop hâte de voir jusqu'où toute cette histoire va mener XD
Quoi, tu n'as pas envie de vivre à Versélia ?! Non, c'est vrai, être parachuté en pays inconnu n'est pas évident.
Je me régale avec toutes mes "créatures" et je suis contente que cela te plaise aussi. :)
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