Il était encore en train de se confier quand une voix désormais familière l’interrompit : celle du fée aux cheveux bleus.
— Bonjour ! Si tu parles au Gardien, tu peux attendre longtemps une réponse. Les dryades et nymphes des bois sont des pipelettes, mais nul n’est attaché à cette vieille branche.
Grégoire en déduisit que le fée n’entendait pas le grand arbre. Il attendit un commentaire de ce dernier qui ne vint pas, puis jugea préférable de changer de sujet.
— Crystal n’est pas avec toi ? demanda-t-il, la fée aux ailes irisées ne s’étant pas encore manifesté.
A force de les voir ensemble, il avait fini par les croire inséparables.
— Non. Tu devras te contenter de moi. Je t’ai amené des tas de mets différents, comme demain tu n’auras goût à rien.
— Merci, c’est gentil. Je suis désolé pour mon mouvement d’humeur hier. Tu voudras bien transmettre mes excuses à Crystal ?
— Oui, mais décidément, tu ne penses qu’à elle, alors que c’est moi qui suis venu bravant ta colère.
A son ton, Grégoire comprit qu’il était vexé.
— Je suis ravi de ta présence, assura-t-il, même s’il éprouvait une pointe de regret à ce que le Gardien semble préférer se taire devant Saphir.
Il sentit le fée s’approcher, ses ailes brassant l’air. Il sursauta néanmoins quand quelque chose se posa sur son épaule.
— Ce n’est que moi…
— Oui, pardon.
— Tu n’aimes pas qu’on te touche ?
— Ce n’est pas ça, c’est juste que cela m’a surpris. Je ne suis pas habitué à ne pas voir.
— Ce qui est prévisible et prévu n’est pas drôle pourtant. La routine est mortellement ennuyeuse.
Grégoire n’était pas de cet avis et il avait eu sa dose d’aventure et d’inédit pour le restant de ses jours.
— N’hésite pas à humer une feufleur, plaisanta-t-il.
Saphir eut un rire crystallin.
— Déjà fait ! C’était décevant !
Grégoire ne savait pas ce qu’il lui fallait.
Il mangea ce que Saphir plaçait dans sa main avec précaution, inquiet de se salir. Il n’avait aucune idée de ce qu’il mettait à la bouche, mais n’en aurait pas eu plus, même en les voyant. La nourriture versélienne lui demeurait étrangère.
Le repas terminé, Saphir voulut l’emmener se promener, ce que Grégoire refusa avec autant de tact que possible, ce qui n’empêcha pas de froisser son interlocuteur.
— Tu ne vas pas pourrir là pendant encore une journée, tu vas finir par prendre racine !
— Bonjour ! Si tu parles au Gardien, tu peux attendre longtemps une réponse. Les dryades et nymphes des bois sont des pipelettes, mais nul n’est attaché à cette vieille branche.
Grégoire en déduisit que le fée n’entendait pas le grand arbre. Il attendit un commentaire de ce dernier qui ne vint pas, puis jugea préférable de changer de sujet.
— Crystal n’est pas avec toi ? demanda-t-il, la fée aux ailes irisées ne s’étant pas encore manifesté.
A force de les voir ensemble, il avait fini par les croire inséparables.
— Non. Tu devras te contenter de moi. Je t’ai amené des tas de mets différents, comme demain tu n’auras goût à rien.
— Merci, c’est gentil. Je suis désolé pour mon mouvement d’humeur hier. Tu voudras bien transmettre mes excuses à Crystal ?
— Oui, mais décidément, tu ne penses qu’à elle, alors que c’est moi qui suis venu bravant ta colère.
A son ton, Grégoire comprit qu’il était vexé.
— Je suis ravi de ta présence, assura-t-il, même s’il éprouvait une pointe de regret à ce que le Gardien semble préférer se taire devant Saphir.
Il sentit le fée s’approcher, ses ailes brassant l’air. Il sursauta néanmoins quand quelque chose se posa sur son épaule.
— Ce n’est que moi…
— Oui, pardon.
— Tu n’aimes pas qu’on te touche ?
— Ce n’est pas ça, c’est juste que cela m’a surpris. Je ne suis pas habitué à ne pas voir.
— Ce qui est prévisible et prévu n’est pas drôle pourtant. La routine est mortellement ennuyeuse.
Grégoire n’était pas de cet avis et il avait eu sa dose d’aventure et d’inédit pour le restant de ses jours.
— N’hésite pas à humer une feufleur, plaisanta-t-il.
Saphir eut un rire crystallin.
— Déjà fait ! C’était décevant !
Grégoire ne savait pas ce qu’il lui fallait.
Il mangea ce que Saphir plaçait dans sa main avec précaution, inquiet de se salir. Il n’avait aucune idée de ce qu’il mettait à la bouche, mais n’en aurait pas eu plus, même en les voyant. La nourriture versélienne lui demeurait étrangère.
Le repas terminé, Saphir voulut l’emmener se promener, ce que Grégoire refusa avec autant de tact que possible, ce qui n’empêcha pas de froisser son interlocuteur.
— Tu ne vas pas pourrir là pendant encore une journée, tu vas finir par prendre racine !
2 commentaires:
J'adore Saphir et ses sautes d'humeur lol on dirait bien qu'il est jaloux des attentions de Grégoire envers Crystal ^__^
Franchement tu me surprends chaque jour un peu plus car au fil des épisodes je ne peux jamais prévoir ce qui va se passer et comment va évoluer l'histoire et avec qui Grégoire se liera :)
Je suis accro et tout les jours je trépigne d'impatience pour rentrer du boulo et lire l'épisode du jour ^o^
Vivement le prochain épisode et hâte de revoir le Gardien qui se fais discret devant Saphir ^__^
En ce moment, j'ai tendance à poster les épisodes tard, c'est ça de ne pas avoir de marge, même si j'ai beaucoup de choses de planifiées dans ma tête !
Merci comme toujours pour tes commentaires enthousiastes et motivants !
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