Quand il revint au pied du Gardien, le jour était levé. Il se demanda si les deux fées voudraient encore un baiser pour leurs services de guides. Il leur était redevable, mais céder à la tentation de goûter à la bouche Saphir, c’était briser un interdit et ne pouvait être considéré comme un paiement ou alors il était bon pour embrasser le Gardien qui avait veillé sur son sommeil à deux reprises.
A sa connaissance, il n’y avait pas de règle à ce sujet, même s’il doutait que quiconque sain d’esprit fasse ce genre de chose. Plus par dérision qu’autre chose, Grégoire pressa brièvement ses lèvres contre le tronc râpeux.
Peu après, les deux fées arrivèrent en voletant.
— Prêt à te rendre à pieds chez Rufus ?
Grégoire acquiesça.
Un tour en oiseau géant ne lui aurait pas déplu, mais s’il continuait à donner des mèches de cheveux, il finirait par avoir un trou, car malheureusement pour lui, sa dernière visite chez le coiffeur était récente et sa coupe courte.
Grégoire ne put rater le passage de la forêt printanière à l’estivale, la chaleur y était tropicale.
Il retira sa veste de costume. Avec tous ses changements de température, il était bon pour tomber malade. Il jeta un regard envieux aux corps nus et dorés des petits fées qui s’ajustaient à leur environnement sans souci.
Comme Vulkain le dragon boulanger et Sergeï le suceur, Rufus résidait dans une grotte située tout près d’une cascade au milieu d’une végétation luxuriante.
Cependant, l’intérieur débordant de tentures et soies masquaient les murs de roches donnant l’impression d’être dans une vaste tente.
Le plus étonnant était encore le propriétaire des lieux un homme avec une tête et une queue de loup blanches vêtu d’un pantalon noir bouffant, et d’une jaquette rouge sans manche brodée qui dévoilait un torse musclé et imberbe. Des sandales dorées rappelant la couleur de yeux complétaient l’ensemble.
Il tendit une main manucurée à Grégoire.
— Enchanté, Crystal et Saphir m’ont beaucoup parlé de toi.
Il avait une avantage sur lui, mais comment reprocher aux fées d’avoir omis de le prévenir que Rufus était un homme loup ? C’était la norme à Versélia.
La voix de Rufus était grave et sa poigne ferme. L’homme-loup poursuivit :
— Je t’ai mis un manteau de côté qui devrait t’aller comme un gant. Après, si tu préfères du sur-mesure, il n’y a pas de problème. Maintenant que je t’ai vu, je compte te dénicher la tenue parfaite. Et si tu tiens absolument à me payer, je compte sur toi pour mon inventaire dans vingt jours.
A sa connaissance, il n’y avait pas de règle à ce sujet, même s’il doutait que quiconque sain d’esprit fasse ce genre de chose. Plus par dérision qu’autre chose, Grégoire pressa brièvement ses lèvres contre le tronc râpeux.
Peu après, les deux fées arrivèrent en voletant.
— Prêt à te rendre à pieds chez Rufus ?
Grégoire acquiesça.
Un tour en oiseau géant ne lui aurait pas déplu, mais s’il continuait à donner des mèches de cheveux, il finirait par avoir un trou, car malheureusement pour lui, sa dernière visite chez le coiffeur était récente et sa coupe courte.
Grégoire ne put rater le passage de la forêt printanière à l’estivale, la chaleur y était tropicale.
Il retira sa veste de costume. Avec tous ses changements de température, il était bon pour tomber malade. Il jeta un regard envieux aux corps nus et dorés des petits fées qui s’ajustaient à leur environnement sans souci.
Comme Vulkain le dragon boulanger et Sergeï le suceur, Rufus résidait dans une grotte située tout près d’une cascade au milieu d’une végétation luxuriante.
Cependant, l’intérieur débordant de tentures et soies masquaient les murs de roches donnant l’impression d’être dans une vaste tente.
Le plus étonnant était encore le propriétaire des lieux un homme avec une tête et une queue de loup blanches vêtu d’un pantalon noir bouffant, et d’une jaquette rouge sans manche brodée qui dévoilait un torse musclé et imberbe. Des sandales dorées rappelant la couleur de yeux complétaient l’ensemble.
Il tendit une main manucurée à Grégoire.
— Enchanté, Crystal et Saphir m’ont beaucoup parlé de toi.
Il avait une avantage sur lui, mais comment reprocher aux fées d’avoir omis de le prévenir que Rufus était un homme loup ? C’était la norme à Versélia.
La voix de Rufus était grave et sa poigne ferme. L’homme-loup poursuivit :
— Je t’ai mis un manteau de côté qui devrait t’aller comme un gant. Après, si tu préfères du sur-mesure, il n’y a pas de problème. Maintenant que je t’ai vu, je compte te dénicher la tenue parfaite. Et si tu tiens absolument à me payer, je compte sur toi pour mon inventaire dans vingt jours.
2 commentaires:
Oh que si j'aimerais bien vivre à Versélia *__* avec toutes ces créatures je suis aux anges
Merci pour l'épisode, décidément Grégoire rencontre du monde et je suis curieuse de voir s'il va se laisser tenter et si oui par qui... ^o^
Rufus aussi me plait beaucoup tout comme Vulkain, Sergeï et Saphir :) Hâte de lire la suite
Attends de voir Zarn !
Et promis, après on se calme pour les rencontres... :)
Enregistrer un commentaire