La majorité des fruits et fleurs aux effets nocifs poussaient dans les marécages et il en existait une vraiment longue liste. Les fées, sans doute désireux de contrebalancer, détaillèrent également ceux et celles dont le parfum ou l’ingestion avaient des conséquences positives.
Grégoire les écouta avec attention, cherchant malgré lui à intervalle régulier à sentir quelque chose, n’importe quoi, en vain.
Le soir venu, ils le laissèrent. Grégoire se blottit une fois de plus dans les racines du Gardien où il savait pouvoir dormir à l’abri, même en l’absence de toit.
Au matin, il fut assaillit par toute sortes d’odeurs, comme si en avoir été privé ne serait-ce qu’une journée avait aiguisé son sens olfactif. C’était déroutant, d’autant que le silence était assourdissant.
Quand les deux fées qui décidément l’avaient pris sous leur aile apparurent, chargées de provisions, il vit leurs lèvres bouger sans rien entendre.
— Je suis sourd, déclara-t-il, puis il se tut.
C’était trop bizarre que sa propre voix ne parvienne pas à ses propres oreilles.
Il leur demanda de partir.
Les deux fées parurent vexés, mais après un échange que Grégoire ne put comprendre, elles s’envolèrent au loin.
Grégoire regretta aussitôt des les avoir chassés. Peut-être avait-il crié sans s’en rendre compte et que Saphir et Crystal l’avaient cru fâché alors qu’il était juste malheureux.
Tous les versaliens s’étaient montrés gentils et accueillants, mais cela ne l’empêchait pas d’être triste : ce n’était pas son monde et cette perte des sens était un cauchemar.
La journée s’étira en longueur, affreusement silencieuse avant que la nuit n’arrive enfin, permettant à Grégoire de s’évader dans le sommeil.
De bruyants chants d’oiseaux le réveillèrent, mais il eut beau cligner des yeux, il demeura dans le noir le plus complet.
Quelques larmes roulèrent sur les joues de Grégoire.
— Tu vas guérir, déclara une voix douce et lointaine semblant venir des profondeurs de la terre.
— Qui est là ? demanda Grégoire aussitôt, se rencognant contre le tronc.
Ne pas voir le rendait vulnérable.
— Je suis le Gardien. Je te prodigue des mots de réconforts depuis ton arrivée, mais tu ne les percevais pas, du moins pas consciemment.
— Les arbres ne parlent pas… bredouilla Grégoire.
Il n’aurait pas dû être surpris après tout le reste, mais il l’était quand même.
Grégoire les écouta avec attention, cherchant malgré lui à intervalle régulier à sentir quelque chose, n’importe quoi, en vain.
Le soir venu, ils le laissèrent. Grégoire se blottit une fois de plus dans les racines du Gardien où il savait pouvoir dormir à l’abri, même en l’absence de toit.
Au matin, il fut assaillit par toute sortes d’odeurs, comme si en avoir été privé ne serait-ce qu’une journée avait aiguisé son sens olfactif. C’était déroutant, d’autant que le silence était assourdissant.
Quand les deux fées qui décidément l’avaient pris sous leur aile apparurent, chargées de provisions, il vit leurs lèvres bouger sans rien entendre.
— Je suis sourd, déclara-t-il, puis il se tut.
C’était trop bizarre que sa propre voix ne parvienne pas à ses propres oreilles.
Il leur demanda de partir.
Les deux fées parurent vexés, mais après un échange que Grégoire ne put comprendre, elles s’envolèrent au loin.
Grégoire regretta aussitôt des les avoir chassés. Peut-être avait-il crié sans s’en rendre compte et que Saphir et Crystal l’avaient cru fâché alors qu’il était juste malheureux.
Tous les versaliens s’étaient montrés gentils et accueillants, mais cela ne l’empêchait pas d’être triste : ce n’était pas son monde et cette perte des sens était un cauchemar.
La journée s’étira en longueur, affreusement silencieuse avant que la nuit n’arrive enfin, permettant à Grégoire de s’évader dans le sommeil.
De bruyants chants d’oiseaux le réveillèrent, mais il eut beau cligner des yeux, il demeura dans le noir le plus complet.
Quelques larmes roulèrent sur les joues de Grégoire.
— Tu vas guérir, déclara une voix douce et lointaine semblant venir des profondeurs de la terre.
— Qui est là ? demanda Grégoire aussitôt, se rencognant contre le tronc.
Ne pas voir le rendait vulnérable.
— Je suis le Gardien. Je te prodigue des mots de réconforts depuis ton arrivée, mais tu ne les percevais pas, du moins pas consciemment.
— Les arbres ne parlent pas… bredouilla Grégoire.
Il n’aurait pas dû être surpris après tout le reste, mais il l’était quand même.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode qui débute la semaine ^__^
Cool que le gardien est pris contact avec Grégoire, je ne m'y attendait pas du tout et je suis trop contente car depuis le temps qu'il veillait sur lui :)
Hâte de lire la suite *__*
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