Il n’y avait ni garagiste ni informaticien à Versélia, mais à l’inverse, certaines professions étaient inconnues au bataillon. L’homme-oiseau avait ainsi la qualification de « sage. » Chaque versélien était libre de choisir sa voie, mais certains en avaient une toute tracée par nature comme les dryades et les naïades.
— Est-ce que parfois, il n’y a pas des manques dans certains domaines ? Pas assez de paysan ou de médecin ?
— Cela arrive, mais tout finit par s’équilibrer.
— Et est-ce que certains ne profitent pas du système du tout gratuit pour paresser tandis que les autres s’échinent?
— Il y a des oisifs, oui, mais cela est contrebalancé par les plus actifs qui travaillent plus sans que personne ne les y poussent.
En comparaison, du côté humain, avec l’argent, c’était pire avec une véritable exploitation du travail d’autrui, les plus riches abusant des pauvres.
La nuit était tombée et Grégoire était épuisé. Être boulanger était plus sportif qu’il n’aurait cru et les ultimes effets de la feufleur ne s’étaient dissipés qu’en fin d’après-midi.
Il aurait dû aller se coucher, excepté qu’il n’avait pas envie de quitter le Gardien, ce qui était absurde puisque le grand arbre serait toujours au même endroit le lendemain, à moins bien sûr qu’il ne décide de partir en balade.
Grégoire souhaitait le revoir sous sa forme humaine.
— Bonne nuit, dit-il sans conviction, se demandant si les arbres dormaient.
— Oui. A demain.
Grégoire ne bougea pas pour autant et tapota le tronc doucement, puis rougit en se rappelant comment il s’était frotté au Gardien pas plus tard que le matin même.
Il ferait vraiment mieux de regagner sa cabane. Soudain, le grand arbre vibra et se contracta, se transformant en homme.
Le cœur de Grégoire rata un battement tandis que le Gardien l’attirait à lui avec fermeté.
— Tu te métamorphoses souvent de la sorte ?
— Ce n’est jamais que la deuxième fois de ma vie.
Grégoire déglutit. C’était pour lui. Peut-être à cause de lui.
Le Gardien inclina la tête et rapprocha lentement ses lèvres de celles de Grégoire lui laissant tout le loisir de refuser le baiser qu’il lui donna.
Les doigts de Grégoire se refermèrent sur les biceps du Gardien. Tout son être respirait la force et la solidité. Sa langue en lui était chaude et tendre.
— Est-ce que parfois, il n’y a pas des manques dans certains domaines ? Pas assez de paysan ou de médecin ?
— Cela arrive, mais tout finit par s’équilibrer.
— Et est-ce que certains ne profitent pas du système du tout gratuit pour paresser tandis que les autres s’échinent?
— Il y a des oisifs, oui, mais cela est contrebalancé par les plus actifs qui travaillent plus sans que personne ne les y poussent.
En comparaison, du côté humain, avec l’argent, c’était pire avec une véritable exploitation du travail d’autrui, les plus riches abusant des pauvres.
La nuit était tombée et Grégoire était épuisé. Être boulanger était plus sportif qu’il n’aurait cru et les ultimes effets de la feufleur ne s’étaient dissipés qu’en fin d’après-midi.
Il aurait dû aller se coucher, excepté qu’il n’avait pas envie de quitter le Gardien, ce qui était absurde puisque le grand arbre serait toujours au même endroit le lendemain, à moins bien sûr qu’il ne décide de partir en balade.
Grégoire souhaitait le revoir sous sa forme humaine.
— Bonne nuit, dit-il sans conviction, se demandant si les arbres dormaient.
— Oui. A demain.
Grégoire ne bougea pas pour autant et tapota le tronc doucement, puis rougit en se rappelant comment il s’était frotté au Gardien pas plus tard que le matin même.
Il ferait vraiment mieux de regagner sa cabane. Soudain, le grand arbre vibra et se contracta, se transformant en homme.
Le cœur de Grégoire rata un battement tandis que le Gardien l’attirait à lui avec fermeté.
— Tu te métamorphoses souvent de la sorte ?
— Ce n’est jamais que la deuxième fois de ma vie.
Grégoire déglutit. C’était pour lui. Peut-être à cause de lui.
Le Gardien inclina la tête et rapprocha lentement ses lèvres de celles de Grégoire lui laissant tout le loisir de refuser le baiser qu’il lui donna.
Les doigts de Grégoire se refermèrent sur les biceps du Gardien. Tout son être respirait la force et la solidité. Sa langue en lui était chaude et tendre.