Korel, avec sa corne qu'un chapeau de paille au large bord dissimulait aux humains qui n'auraient pas manquer de s'étonner qu'il la possède encore, pouvait détecter toutes sortes de choses. C'était elle qui les avait conduit dans cette contrée montagneuse d'Erret, elle encore qui avait désigné cet orcéant...
Korel reprit :
— Je ne sais pas comment je peux en être aussi certain, mais je vous assure que cet orcéant peut nous guider à un dragon.
Pierrick lui avait demandé à plusieurs reprises de le tutoyer quand ils étaient en privé, mais rien à faire, le licornéen persistait à le vouvoyer. De la même façon, il lui laissait le soin de prendre les décisions, sans doute parce qu'il se considérait comme son subalterne.
— Je te crois, mais nous ne pouvons décemment pas descendre dans la vallée et l'interroger de but en blanc.
— C'est vrai, soupira Korel en ramenant pensivement sur son épaule ses cheveux qu'il avait tressé en une épaisse natte dorée.
Il était clair comme de l'eau de roche qu'il était déçu qu'ils se contentent d'observer de loin sans agir.
Pierrick comprit qu'il ne pouvait plus tergiverser.
— J'ai beaucoup de choses très lourdes à acheter à la ville voisine, nos chevaux ne suffiront pas... commença-t-il.
Les yeux argentées de Korel papillotèrent. Il ne voyait pas où Pierrick voulait en venir.
— Il me faut donc un esclave orcéant pour les porter, acheva-t-il.
— Brillant ! s'écria Korel en l'applaudissant des deux mains.
Pierrick, lui, ne se réjouissait pas de devoir mettre son plan à exécution, pas tant pour la dépense que cela occasionnerait que parce que cela signifiait la fin de son tête-à-tête avec le licornéen.
Du bout des lèvres, il donna le signal du départ. Korel s'empressa de remettre les selles sur le dos de leurs montures. Sans hâte, Pierrick l'aida à y rattacher leurs sacs.
La pente étant raide, ils descendirent à pieds, tenant leurs chevaux par la bride.
Une fois en bas, ils marquèrent un temps d'arrêt devant le champ où l'orcéant qui les intéressait travaillait. Son grand corps bleu était strié de vilaines marques violacées qui enlaidissaient davantage la malheureuse créature.
— Il a dû se montrer désobéissant ou commettre une erreur monumentale pour mériter pareil traitement, murmura Pierrick.
Korel répondit à son commentaire par un silence qu'il devina réprobateur : rien ne pouvait justifier que quelqu'un soit roué de coups.
Pierrick tenta de rattraper sa bévue en proclamant à voix basse que plus personne ne serait battu de la sorte quand ils seraient parvenus à renverser l'ordre actuel, ce qui lui valut un demi-sourire de Korel.
Korel reprit :
— Je ne sais pas comment je peux en être aussi certain, mais je vous assure que cet orcéant peut nous guider à un dragon.
Pierrick lui avait demandé à plusieurs reprises de le tutoyer quand ils étaient en privé, mais rien à faire, le licornéen persistait à le vouvoyer. De la même façon, il lui laissait le soin de prendre les décisions, sans doute parce qu'il se considérait comme son subalterne.
— Je te crois, mais nous ne pouvons décemment pas descendre dans la vallée et l'interroger de but en blanc.
— C'est vrai, soupira Korel en ramenant pensivement sur son épaule ses cheveux qu'il avait tressé en une épaisse natte dorée.
Il était clair comme de l'eau de roche qu'il était déçu qu'ils se contentent d'observer de loin sans agir.
Pierrick comprit qu'il ne pouvait plus tergiverser.
— J'ai beaucoup de choses très lourdes à acheter à la ville voisine, nos chevaux ne suffiront pas... commença-t-il.
Les yeux argentées de Korel papillotèrent. Il ne voyait pas où Pierrick voulait en venir.
— Il me faut donc un esclave orcéant pour les porter, acheva-t-il.
— Brillant ! s'écria Korel en l'applaudissant des deux mains.
Pierrick, lui, ne se réjouissait pas de devoir mettre son plan à exécution, pas tant pour la dépense que cela occasionnerait que parce que cela signifiait la fin de son tête-à-tête avec le licornéen.
Du bout des lèvres, il donna le signal du départ. Korel s'empressa de remettre les selles sur le dos de leurs montures. Sans hâte, Pierrick l'aida à y rattacher leurs sacs.
La pente étant raide, ils descendirent à pieds, tenant leurs chevaux par la bride.
Une fois en bas, ils marquèrent un temps d'arrêt devant le champ où l'orcéant qui les intéressait travaillait. Son grand corps bleu était strié de vilaines marques violacées qui enlaidissaient davantage la malheureuse créature.
— Il a dû se montrer désobéissant ou commettre une erreur monumentale pour mériter pareil traitement, murmura Pierrick.
Korel répondit à son commentaire par un silence qu'il devina réprobateur : rien ne pouvait justifier que quelqu'un soit roué de coups.
Pierrick tenta de rattraper sa bévue en proclamant à voix basse que plus personne ne serait battu de la sorte quand ils seraient parvenus à renverser l'ordre actuel, ce qui lui valut un demi-sourire de Korel.
5 commentaires:
Ahahah pierriek me fait trop rire à faire et dire tout ça pour sa licornee. Le pauvre, il est complètement fous amoureux. Il n'est pas sortit de l'auberge. Vivement la suite
Je suis curieuse de voir ce que tu nous réserve pour la suite avec les couples de ce conte ^^
L'histoire est passionnante et à chaque épisode je m'émerveille du monde que tu créées :)
De nouveaux personnages qui promettent! J'espère simplement qu'ils ne sont pas en train de magouiller, pauvre Byll... De toutes façons Rouge n'aime que Byll, pas de soucis (et j'espère que ce dernier aura aussi le droit à son histoire romantique ;) )!
Vivement la suite!
Pierrick est vraiment mordu xD
J'ai hâte de voir la réaction de Byll ^^
Merci, vivement la suite =)
Merci pour vos commentaires qui me ravissent.
Pierrick est en effet fou amoureux. Korel s'en est-il rendu compte ? Le mystère reste entier. :)
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