Le sifflet retentit. L'accouplement était bel et bien au programme de la soirée. Le numéro de Byll fut appelé et accolé à celui d'une orcéant, Lyly. Il lui avait parlé une fois en tout et pour tout. Elle était plus âgée que lui et déjà expérimentée. Byll entra avec elle dans le dortoir, la mort dans l'âme.
Plusieurs orcéants avaient déjà ôté leurs pagnes. Byll garda le sien, mais pas Lyly.
— Installons-nous sur ma couche, offrit-elle.
Byll constata que Zyo pelotait déjà gaiement la poitrine de sa partenaire. Lyly voulut l'embrasser, mais Byll eut un mouvement de recul.
— On dirait bien que je suis tombée sur un mauvais numéro...
— Je ne veux pas. Je ne peux pas.
— Le membre qui pend entre tes jambes n'est-il là qu'à titre décoratif ? Écoute, je sais que c'est ta première fois, mais tu verras, cela détend.
Parler avec Rouge était apaisant, pas ça.
Cela gémissait à présent dans tous les coins. Zyo besognait sa partenaire avec un air d'extase.
Un humain passa la tête dans l'embrasure de la porte du dortoir. Il repéra immédiatement l'unique couple qui n'était pas en pleine action et se dirigea droit sur eux.
Les orcéants ne lui prêtèrent pas attention. Ils étaient habitués à ce que les humains viennent contrôler ce qu'ils faisaient.
— On peut savoir pourquoi vous êtes bras ballants tous les deux ? C'est d'avoir un public qui te coupe les moyens, le bleu ? Tu ne devrais pas t'inquiéter, personne ne s'intéresse à ta sale tronche.
Byll avait tout supporté jusqu'à présent, mais s'accoupler comme ça, sans sentiments, il en était physiquement incapable.
Le fouet de l'homme lui mordit les jambes.
— Il faut toujours qu'il y en ait un ou une pour jouer les vierges effarouchées, grommela-t-il. Obéis !
Byll ne bougea pas d'un pouce.
Le garde le frappa à plusieurs reprises jusqu'à ce que Byll tombe à genoux, la douleur déformant ses traits.
— Tu as changé d'avis ?
— Non, répondit Byll.
Le garde le fouetta encore, un affreux sourire aux lèvres. Byll, sans qu'il sut bien comment se retrouva allongé sur le sol. C'est là que l'homme lui arracha son pagne.
— Chevauche-le, exigea-t-il en pointant Lyly du doigt.
Cette dernière attrapa le membre de Byll, mais il demeura inerte entre ses doigts.
— Fichue bestiole, même capable de la lever ! s'écria le garde. File dehors !
Byll, avec peine, tout étourdi, se remit debout pour sortir sous les regards plein de pitié des autres orcéants. Il avait aussi mal au cœur qu'au corps, mais il était sauvé... pour cette fois.
Plusieurs orcéants avaient déjà ôté leurs pagnes. Byll garda le sien, mais pas Lyly.
— Installons-nous sur ma couche, offrit-elle.
Byll constata que Zyo pelotait déjà gaiement la poitrine de sa partenaire. Lyly voulut l'embrasser, mais Byll eut un mouvement de recul.
— On dirait bien que je suis tombée sur un mauvais numéro...
— Je ne veux pas. Je ne peux pas.
— Le membre qui pend entre tes jambes n'est-il là qu'à titre décoratif ? Écoute, je sais que c'est ta première fois, mais tu verras, cela détend.
Parler avec Rouge était apaisant, pas ça.
Cela gémissait à présent dans tous les coins. Zyo besognait sa partenaire avec un air d'extase.
Un humain passa la tête dans l'embrasure de la porte du dortoir. Il repéra immédiatement l'unique couple qui n'était pas en pleine action et se dirigea droit sur eux.
Les orcéants ne lui prêtèrent pas attention. Ils étaient habitués à ce que les humains viennent contrôler ce qu'ils faisaient.
— On peut savoir pourquoi vous êtes bras ballants tous les deux ? C'est d'avoir un public qui te coupe les moyens, le bleu ? Tu ne devrais pas t'inquiéter, personne ne s'intéresse à ta sale tronche.
Byll avait tout supporté jusqu'à présent, mais s'accoupler comme ça, sans sentiments, il en était physiquement incapable.
Le fouet de l'homme lui mordit les jambes.
— Il faut toujours qu'il y en ait un ou une pour jouer les vierges effarouchées, grommela-t-il. Obéis !
Byll ne bougea pas d'un pouce.
Le garde le frappa à plusieurs reprises jusqu'à ce que Byll tombe à genoux, la douleur déformant ses traits.
— Tu as changé d'avis ?
— Non, répondit Byll.
Le garde le fouetta encore, un affreux sourire aux lèvres. Byll, sans qu'il sut bien comment se retrouva allongé sur le sol. C'est là que l'homme lui arracha son pagne.
— Chevauche-le, exigea-t-il en pointant Lyly du doigt.
Cette dernière attrapa le membre de Byll, mais il demeura inerte entre ses doigts.
— Fichue bestiole, même capable de la lever ! s'écria le garde. File dehors !
Byll, avec peine, tout étourdi, se remit debout pour sortir sous les regards plein de pitié des autres orcéants. Il avait aussi mal au cœur qu'au corps, mais il était sauvé... pour cette fois.
4 commentaires:
Il s'est bien fait humilié mais au moins sa vertu est sauve....
Mer, j'accroche vraiment à l'histoire ^^
Vivement la suite et bon début de semaine =)
Hé bien c'est pas tout rose dans le monde d'Orcéant ^^"
Pauvre Byll j'espère bien qu'il ne sera plus obligé de subir une humiliation pareil
Va t-il en parler à Rouge pour apaiser sa peine ou garder cela pour lui...
Hâte de lire la suite en tout cas :)Merci pour l'épisode
J'ai eu peur pour lui ! Quel horreur j'ai bien cru qu'il serait forcé. Il faut que rouge le sauve absolument. Vivement la suite
Pauvre Byll... C'est pas en le torturant qu'ils vont l'exciter. Quelle joyeuse bande de débiles.
J'ai peur des répercutions pour lui.
J'ai hâte!
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