— Vous pourriez me libérer.
Pierrick accepta avec une promptitude qui étonna Byll.
— Donne-moi ton poignet.
Byll obéit, peut-être pour la dernière fois à un humain. Pierrick l'encercla entre ses mains chaudes, le pressa avec force en prononçant une formule incompréhensible, puis le relâcha. Les numéros avaient disparu, l'ancien comme le plus récent. Byll toucha l'endroit où ils avaient été avec émerveillement. Sa peau le picotait, mais il pouvait désormais aller n'importe où et faire ce qui lui plaisait.
Le bruit de Pierrick qui grattait la terre du chemin longeant le champ de la pointe de sa botte le rappela à la réalité.
— Merci, dit Byll.
— Ce n'était pas grand chose. Je regrette par contre de ne pouvoir te garantir qu'un autre humain ne te remettra pas en esclavage.
C'était une mise en garde et non une menace.
Byll hocha la tête. Il n'était toujours pas sûr de vouloir les guider jusqu'à Rouge. En revanche, il voulait aller le voir et demeurer auprès de lui. Seulement, s'il faisait cela, ils risquaient de le suivre. Même s'il avait de grandes jambes, pour peu qu'ils enfourchent leurs montures, il ne pourrait les distancer, et de toute façon, il n'était pas en état de courir.
Pierrick tapotait à présent les rennes de son cheval contre sa cuisse. D'un instant à l'autre, il risquait d'exiger que l'orcéant remplisse la part tacite du marché qu'ils avaient passé.
Il regarda en direction de la forêt. Rouge était de taille à se défendre contre un humain et un licornéen. Byll pourrait l'aider si Korel et Pierrick l'attaquaient. Le risque, c'était plutôt qu'ils ne révèlent sa cachette. Mais peut-être qu'ils ne mentaient pas et qu'ils souhaitaient vraiment le retour à une ère de paix où chacun était libre. Korel lui aussi était assujetti aux humains et avaient bonnes raisons de vouloir que les choses changent. Les motivations de Pierrick étaient moins évidentes, mais il l'avait libéré.
— Je veux bien vous guider à condition que vous vous bandiez les yeux dès que nous serons dans la forêt.
— Très bien, comme tu voudras, maugréa le rouquin.
Il refusa en revanche catégoriquement qu'ils s'accrochent à Byll, une fois qu'ils seraient aveugles. L'orcéant se débrouillerait pour les amener à bon port au moyen d'une corde qu'ils enrouleraient autour de leur taille.
Dès qu'ils furent sous le couvert des arbres, Korel fouilla les sacs sur leurs chevaux pour en sortir le nécessaire.
Pierrick lui arracha presque des mains et c'est lui qui se charger d'enrouler la corde autour d'eux, puis qui noua un foulard sur les yeux.
Le système de guidage laissait à désirer, mais bon an mal an, Byll parvint à les mener jusqu'à l'entrée de la cachette de Rouge.
Pierrick accepta avec une promptitude qui étonna Byll.
— Donne-moi ton poignet.
Byll obéit, peut-être pour la dernière fois à un humain. Pierrick l'encercla entre ses mains chaudes, le pressa avec force en prononçant une formule incompréhensible, puis le relâcha. Les numéros avaient disparu, l'ancien comme le plus récent. Byll toucha l'endroit où ils avaient été avec émerveillement. Sa peau le picotait, mais il pouvait désormais aller n'importe où et faire ce qui lui plaisait.
Le bruit de Pierrick qui grattait la terre du chemin longeant le champ de la pointe de sa botte le rappela à la réalité.
— Merci, dit Byll.
— Ce n'était pas grand chose. Je regrette par contre de ne pouvoir te garantir qu'un autre humain ne te remettra pas en esclavage.
C'était une mise en garde et non une menace.
Byll hocha la tête. Il n'était toujours pas sûr de vouloir les guider jusqu'à Rouge. En revanche, il voulait aller le voir et demeurer auprès de lui. Seulement, s'il faisait cela, ils risquaient de le suivre. Même s'il avait de grandes jambes, pour peu qu'ils enfourchent leurs montures, il ne pourrait les distancer, et de toute façon, il n'était pas en état de courir.
Pierrick tapotait à présent les rennes de son cheval contre sa cuisse. D'un instant à l'autre, il risquait d'exiger que l'orcéant remplisse la part tacite du marché qu'ils avaient passé.
Il regarda en direction de la forêt. Rouge était de taille à se défendre contre un humain et un licornéen. Byll pourrait l'aider si Korel et Pierrick l'attaquaient. Le risque, c'était plutôt qu'ils ne révèlent sa cachette. Mais peut-être qu'ils ne mentaient pas et qu'ils souhaitaient vraiment le retour à une ère de paix où chacun était libre. Korel lui aussi était assujetti aux humains et avaient bonnes raisons de vouloir que les choses changent. Les motivations de Pierrick étaient moins évidentes, mais il l'avait libéré.
— Je veux bien vous guider à condition que vous vous bandiez les yeux dès que nous serons dans la forêt.
— Très bien, comme tu voudras, maugréa le rouquin.
Il refusa en revanche catégoriquement qu'ils s'accrochent à Byll, une fois qu'ils seraient aveugles. L'orcéant se débrouillerait pour les amener à bon port au moyen d'une corde qu'ils enrouleraient autour de leur taille.
Dès qu'ils furent sous le couvert des arbres, Korel fouilla les sacs sur leurs chevaux pour en sortir le nécessaire.
Pierrick lui arracha presque des mains et c'est lui qui se charger d'enrouler la corde autour d'eux, puis qui noua un foulard sur les yeux.
Le système de guidage laissait à désirer, mais bon an mal an, Byll parvint à les mener jusqu'à l'entrée de la cachette de Rouge.
2 commentaires:
J'adore Byll, il a de supers idées pour ne pas que Rouge soit en danger ^^
Merci pour l'épisode, j'espère que Rouge n'en voudra pas à Byll d'avoir mené Korel et Pierrick près de lui..
Vivement la suite :)
Super il est libre ^^
J'ai hâte de retrouver rouge =)
Merci.
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