Dans le tunnel où, vu sa taille, il devait désormais ramper pour accéder à la grotte, il leur offrit de retirer leurs bandeaux. Il n'eut pas besoin de le dire deux fois.
— Avec ou sans, c'est du pareil au même, on n'y voit que goutte ! râla Pierrick.
Une douce lueur provenant de la corne de Korel qui avait ôté son chapeau de paille, éclaira alors les parois terreuses.
Malgré la présence de Korel et Pierrick et même si sa peau le tirait douloureusement aux endroits où le fouet l'avait mordu, Byll, pressé de rejoindre le dragon, se dépêcha d'avancer.
Enfin, ils débouchèrent sur la vaste grotte où Rouge sommeillait, ramassé sur lui-même en une grosse boule écailleuse.
Les exclamations impressionnées de Pierrick et Korel le réveillèrent cependant et ses yeux dorés se fixèrent sur eux avec une surprise égale.
Byll fit les présentations.
Rouge émit un grondement amical.
— Il ne parle pas ? s'étonna Pierrick.
— A sa façon, si, objecta Byll.
— Discuter dans ses conditions ne va guère être pratique, grimaça Pierrick.
— Il comprend tout, rétorqua Byll avant d'informer lui-même le dragon des intentions de l'humain et du licornéen – réinstaurer une ère de liberté et de paix comme au temps des dragons.
Avec réticence, il dévoila aussi les projets de Pierrick de retrouver d'autres dragons afin qu'ils se reproduisent et soient un jour aussi nombreux qu'avant les massacres perpétrés par les humains.
Il précisa enfin qu'il n'était pas sûr que ce soient les vrais désirs de Pierrick et Korel et qu'il avait pris la précaution de leur bander les yeux avant de les amener ici.
— Hé ! Ne t'ai-je pas libéré ?! protesta le rouquin.
Rouge se redressa sur ses pattes griffues et poussa un grognement dubitatif, puis se penchant vers eux, il donna un coup de langue à Byll.
Il ne lui avait pas échappé que l'orcéant avait été battu et c'était une façon de montrer sa sollicitude. Et peut-être même plus, réalisa Byll en constatant que les marques violacées s'étaient estompées et qu'il n'avait plus mal.
Byll aurait aimé expliquer à Rouge ce qui s'était passé, mais pas en la présence de Pierrick et Korel, alors il se contenta de le remercier en caressant le bout de son museau.
— C'est le grand amour entre vous, dis donc ! s'écria Pierrick.
A son ton et à son sourire, il ne faisait aucun doute qu'il plaisantait, mais Byll se surprit à espérer que cela soit vrai, qu'entre Rouge et lui, cela soit plus qu'une forte amitié, qu'il occupe dans le cœur du dragon une place aussi grande qu'il avait dans le sien, quand bien même c'était un amour qui ne pouvait être que platonique, leurs deux espèces étant par trop différentes.
— Avec ou sans, c'est du pareil au même, on n'y voit que goutte ! râla Pierrick.
Une douce lueur provenant de la corne de Korel qui avait ôté son chapeau de paille, éclaira alors les parois terreuses.
Malgré la présence de Korel et Pierrick et même si sa peau le tirait douloureusement aux endroits où le fouet l'avait mordu, Byll, pressé de rejoindre le dragon, se dépêcha d'avancer.
Enfin, ils débouchèrent sur la vaste grotte où Rouge sommeillait, ramassé sur lui-même en une grosse boule écailleuse.
Les exclamations impressionnées de Pierrick et Korel le réveillèrent cependant et ses yeux dorés se fixèrent sur eux avec une surprise égale.
Byll fit les présentations.
Rouge émit un grondement amical.
— Il ne parle pas ? s'étonna Pierrick.
— A sa façon, si, objecta Byll.
— Discuter dans ses conditions ne va guère être pratique, grimaça Pierrick.
— Il comprend tout, rétorqua Byll avant d'informer lui-même le dragon des intentions de l'humain et du licornéen – réinstaurer une ère de liberté et de paix comme au temps des dragons.
Avec réticence, il dévoila aussi les projets de Pierrick de retrouver d'autres dragons afin qu'ils se reproduisent et soient un jour aussi nombreux qu'avant les massacres perpétrés par les humains.
Il précisa enfin qu'il n'était pas sûr que ce soient les vrais désirs de Pierrick et Korel et qu'il avait pris la précaution de leur bander les yeux avant de les amener ici.
— Hé ! Ne t'ai-je pas libéré ?! protesta le rouquin.
Rouge se redressa sur ses pattes griffues et poussa un grognement dubitatif, puis se penchant vers eux, il donna un coup de langue à Byll.
Il ne lui avait pas échappé que l'orcéant avait été battu et c'était une façon de montrer sa sollicitude. Et peut-être même plus, réalisa Byll en constatant que les marques violacées s'étaient estompées et qu'il n'avait plus mal.
Byll aurait aimé expliquer à Rouge ce qui s'était passé, mais pas en la présence de Pierrick et Korel, alors il se contenta de le remercier en caressant le bout de son museau.
— C'est le grand amour entre vous, dis donc ! s'écria Pierrick.
A son ton et à son sourire, il ne faisait aucun doute qu'il plaisantait, mais Byll se surprit à espérer que cela soit vrai, qu'entre Rouge et lui, cela soit plus qu'une forte amitié, qu'il occupe dans le cœur du dragon une place aussi grande qu'il avait dans le sien, quand bien même c'était un amour qui ne pouvait être que platonique, leurs deux espèces étant par trop différentes.
4 commentaires:
Cool on découvre des pouvoirs à Rouge ^^
Merci pour l'épisode du jour, je suis curieuse de voir ce que notre groupe va faire maintenant :)
Le pouvoir de la salive guérisseuse. :)
J'espère que le rythme de l'aventure n'est pas trop lent.
Sauf si le dragon pt prendre une forme humanoïde ^^
Nan ça avance juste comme il faut =)
Ça nous tiens en haleine...
ah trop mignon, byll et rouge, mon couple préféré de l'histoire
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