Waldo n'arrivait pas à savoir si c'était une malédiction ou au contraire une chance que de se souvenir de toutes ses vies passées, ce qui était certain, c'est que c'était perturbant.
Sans le vouloir, il avait mis en colère successivement tous ses amis.
« Arrête de me prendre de haut, comme si tu en savais plus que moi ! »
« Non, mais on croirait entendre mon père ! Tu es chiant comme la pluie! »
« T'es puceau, comment tu peux savoir si je l'ai emballé ou pas, cette nana?! »
Waldo avait renoncé à se réconcilier avec eux. Il ne pouvait plus les laisser exprimer toute la fougue de leur adolescence sans chercher à les raisonner. C'était plus fort que lui. Il avait été parent lui aussi et ne comprenait que trop bien le point de vue des adultes.
Au cours de ses vies précédentes, il avait été assez solitaire, perdant bien souvent ses amis qu'il leur parle ou non de ses réincarnations, jusqu'à ce qu'il rencontre son âme-sœur.
Personne à part lui ne semblait se souvenir. Il était pour ainsi dire le seul de son espèce. Et la différence est source de conflits. C'était d'ailleurs pour cela qu'entre les humains, les saturniens, les uraniens et les végaliens, c'était tendu.
Quand il songeait à ce qu'une guerre à l'échelle planétaire donnerait, il en avait des frissons dans le dos, les mondiales avaient été assez horribles comme cela, la première, comme la deuxième et la troisième. Tous ses morts, toutes ses vies fauchées comme les blés... Il y avait participé, hélas. Le bruit des obus résonnait encore dans ses oreilles. Et dire que l'armement avait encore fait des progrès depuis...
Waldo mit le problème de côté. Pour l'heure, il allait rencontrer les parents de la petite fille qu'il avait toutes les chances de garder.
Pour le coup, il avait l'avantage d'avoir déjà des tas d'entretiens d'embauche derrière lui, ce qui faisait qu'il n'était pas stressé. De surcroît, il avait l'habitude des enfants. Il en avait même mis au monde. Il s'était aussi occupé de Thomas, le fils de Gui. Ceci, cela remontait au Moyen-Âge. Il n'avait pas vraiment réussi à le conquérir dans cette vie. Une poignée de baisers et de caresses.
Waldo chassa ses pensées inappropriées qui l'excitait malgré lui. Le présent, c'était là-dessus qu'il fallait qu'il se concentre. Le passé ne reviendrait plus.
Il composa le numéro de téléphone permettant de déclencher l'ouverture de la porte de l'immeuble et emprunta la plate-forme montante qui avait remplacé les ascenseurs aux alentours de 2500. Il l'arrêta au cent vingt-sixième étage. Dans l'encadrement de la porte, un homme l'attendait vêtu d'une tenue décontractée – pantalon ample, chemise de lin au col délacé et sandales.
Sans le vouloir, il avait mis en colère successivement tous ses amis.
« Arrête de me prendre de haut, comme si tu en savais plus que moi ! »
« Non, mais on croirait entendre mon père ! Tu es chiant comme la pluie! »
« T'es puceau, comment tu peux savoir si je l'ai emballé ou pas, cette nana?! »
Waldo avait renoncé à se réconcilier avec eux. Il ne pouvait plus les laisser exprimer toute la fougue de leur adolescence sans chercher à les raisonner. C'était plus fort que lui. Il avait été parent lui aussi et ne comprenait que trop bien le point de vue des adultes.
Au cours de ses vies précédentes, il avait été assez solitaire, perdant bien souvent ses amis qu'il leur parle ou non de ses réincarnations, jusqu'à ce qu'il rencontre son âme-sœur.
Personne à part lui ne semblait se souvenir. Il était pour ainsi dire le seul de son espèce. Et la différence est source de conflits. C'était d'ailleurs pour cela qu'entre les humains, les saturniens, les uraniens et les végaliens, c'était tendu.
Quand il songeait à ce qu'une guerre à l'échelle planétaire donnerait, il en avait des frissons dans le dos, les mondiales avaient été assez horribles comme cela, la première, comme la deuxième et la troisième. Tous ses morts, toutes ses vies fauchées comme les blés... Il y avait participé, hélas. Le bruit des obus résonnait encore dans ses oreilles. Et dire que l'armement avait encore fait des progrès depuis...
Waldo mit le problème de côté. Pour l'heure, il allait rencontrer les parents de la petite fille qu'il avait toutes les chances de garder.
Pour le coup, il avait l'avantage d'avoir déjà des tas d'entretiens d'embauche derrière lui, ce qui faisait qu'il n'était pas stressé. De surcroît, il avait l'habitude des enfants. Il en avait même mis au monde. Il s'était aussi occupé de Thomas, le fils de Gui. Ceci, cela remontait au Moyen-Âge. Il n'avait pas vraiment réussi à le conquérir dans cette vie. Une poignée de baisers et de caresses.
Waldo chassa ses pensées inappropriées qui l'excitait malgré lui. Le présent, c'était là-dessus qu'il fallait qu'il se concentre. Le passé ne reviendrait plus.
Il composa le numéro de téléphone permettant de déclencher l'ouverture de la porte de l'immeuble et emprunta la plate-forme montante qui avait remplacé les ascenseurs aux alentours de 2500. Il l'arrêta au cent vingt-sixième étage. Dans l'encadrement de la porte, un homme l'attendait vêtu d'une tenue décontractée – pantalon ample, chemise de lin au col délacé et sandales.
3 commentaires:
Nyaaaa je sens que Waldo vient de rencontrer son âme sœur lol (j'espère)
Merci pour l'épisode, je trouve que tu retranscrit très bien les pensées et vies passées de Waldo, on s'y croirait ^__^
Hâte de lire la suite XD
C'est le bazar dans la tête de Waldo, hein ? :)
Pour l'âme sœur, motus et bouche cousue. Déjà que vous devinez toujours tout ! :o)
Merciiiiiiiiii pour cette suite!
mais c'est quoi cette coupure ? C'est lui ou pas son âme soeur ? Si c'est lui ça risque d'être difficile pour waldo de le conquérir alors qu'il est beaucoup plus jeune. Je veux savoir si c'est lui moi *petits yeux de chien battus* y'a moyen de te soudoyer ? *regarde avec espoir* vvvvvvvivement la suite
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