Sur la route, ils croisèrent plusieurs voyageurs humains, certains en carrioles, d'autres à cheval ou sur des ânes.
A un carrefour, un homme à la tête d'un convoi de plusieurs chariots remplis de marchandises de toutes sortes les aborda.
— Hé, toi, l'immense gaillard roux ?
— Oui ? dit Rouge, interrogateur, devinant qu'il s'adressait à lui.
— Est-ce que par hasard tu loues tes services ? J'aurais bien besoin d'un garde de plus pour protéger mes biens des voleurs.
Pierrick qui venait de les rejoindre répondit à sa place :
— Non. Il ne cherche pas de travail. Pourquoi ne pas plutôt utiliser des esclaves orcéants pour vous protéger ?
— Ces chiffes molles n'ont pas une once de résistance à la magie.
Byll, aux côtés de Rouge, se crispa.
Le marchand continua :
— Dis-donc, hormis pour la taille, tu es le portrait craché de ce gaillard !
— C'est mon grand frère, mentit Pierrick avec aplomb.
— Ah, ça, pour être grand, il l'est ! Face à lui, souvent, tu ne dois pas te sentir de taille.
Le marchand éclata de rire à sa propre plaisanterie.
Pierrick mit la main à son épée, furieux qu'on se moque aussi ouvertement de lui.
— Il y a beaucoup d'avantage à avoir un aîné géant, prêt à protéger son frère de tout, déclara Rouge.
Y compris de sa propre bêtise, compléta-t-il dans son for intérieur.
A son ton volontairement doucereux, le rire de l'homme s'étrangla. Il les salua et se dépêcha de poursuivre son chemin.
— Ne peux-tu pas au moins modifier la couleur de ses cheveux, qu'il ne me ressemble pas autant ? demanda Pierrick à Élissande.
— Le changement de forme ne marche pas comme ça, répondit-elle.
— Nous pourrons lui teindre avec du brou de noix, suggéra Korel.
— La liste des choses à acheter augmente, maugréa Pierrick.
Ils arrivèrent en vue d'une ville en fin d'après-midi. Devant les remparts et tourelles de villes qui se découpaient à l'horizon, Élissande poussa des cris de joie.
A l'intérieur, cela grouillait de monde et Rouge se sentit étourdi devant toutes ses couleurs, sons et odeurs. Les bonnes se mêlaient aux mauvaises dans un affreux mélange. Les lieux dits civilisés n'avaient rien de très plaisant entre fumées et excréments.
Après le calme de sa grotte, c'était trop.
— Ça va ? murmura Byll.
— Une telle agitation, c'est impressionnant, répondit-il.
— Vous êtes fous de bavarder ensemble ou quoi ! Les orcéants sont des esclaves ! jeta Pierrick sans même se retourner.
Rouge aurait aimé dire que personne ne faisait attention à eux, mais c'était hélas faux. Il sentait des regards posés sur eux. Pour un humain, il était grand. En même temps, il n'en était pas vraiment un. Les risques d'être entendus dans la cacophonie ambiante étaient toutefois minimes.
Pierrick, sa réprimande effectuée, interrogea un passant pour savoir dans quelle rue était la place du marché où il escomptait trouver tout ce dont ils avaient besoin.
A un carrefour, un homme à la tête d'un convoi de plusieurs chariots remplis de marchandises de toutes sortes les aborda.
— Hé, toi, l'immense gaillard roux ?
— Oui ? dit Rouge, interrogateur, devinant qu'il s'adressait à lui.
— Est-ce que par hasard tu loues tes services ? J'aurais bien besoin d'un garde de plus pour protéger mes biens des voleurs.
Pierrick qui venait de les rejoindre répondit à sa place :
— Non. Il ne cherche pas de travail. Pourquoi ne pas plutôt utiliser des esclaves orcéants pour vous protéger ?
— Ces chiffes molles n'ont pas une once de résistance à la magie.
Byll, aux côtés de Rouge, se crispa.
Le marchand continua :
— Dis-donc, hormis pour la taille, tu es le portrait craché de ce gaillard !
— C'est mon grand frère, mentit Pierrick avec aplomb.
— Ah, ça, pour être grand, il l'est ! Face à lui, souvent, tu ne dois pas te sentir de taille.
Le marchand éclata de rire à sa propre plaisanterie.
Pierrick mit la main à son épée, furieux qu'on se moque aussi ouvertement de lui.
— Il y a beaucoup d'avantage à avoir un aîné géant, prêt à protéger son frère de tout, déclara Rouge.
Y compris de sa propre bêtise, compléta-t-il dans son for intérieur.
A son ton volontairement doucereux, le rire de l'homme s'étrangla. Il les salua et se dépêcha de poursuivre son chemin.
— Ne peux-tu pas au moins modifier la couleur de ses cheveux, qu'il ne me ressemble pas autant ? demanda Pierrick à Élissande.
— Le changement de forme ne marche pas comme ça, répondit-elle.
— Nous pourrons lui teindre avec du brou de noix, suggéra Korel.
— La liste des choses à acheter augmente, maugréa Pierrick.
Ils arrivèrent en vue d'une ville en fin d'après-midi. Devant les remparts et tourelles de villes qui se découpaient à l'horizon, Élissande poussa des cris de joie.
A l'intérieur, cela grouillait de monde et Rouge se sentit étourdi devant toutes ses couleurs, sons et odeurs. Les bonnes se mêlaient aux mauvaises dans un affreux mélange. Les lieux dits civilisés n'avaient rien de très plaisant entre fumées et excréments.
Après le calme de sa grotte, c'était trop.
— Ça va ? murmura Byll.
— Une telle agitation, c'est impressionnant, répondit-il.
— Vous êtes fous de bavarder ensemble ou quoi ! Les orcéants sont des esclaves ! jeta Pierrick sans même se retourner.
Rouge aurait aimé dire que personne ne faisait attention à eux, mais c'était hélas faux. Il sentait des regards posés sur eux. Pour un humain, il était grand. En même temps, il n'en était pas vraiment un. Les risques d'être entendus dans la cacophonie ambiante étaient toutefois minimes.
Pierrick, sa réprimande effectuée, interrogea un passant pour savoir dans quelle rue était la place du marché où il escomptait trouver tout ce dont ils avaient besoin.
4 commentaires:
Les humains ont l'air d'être des être ignobles dans ton histoire =S
Heureusement que pierrick et elissande ne sont pas comme ça ...
Pauvre ça doit être dur pour rouge d'être assailli de partout ....
Merci, bon week-end ^^
Décidément ce voyage fait ressortir le mauvais caractère de Pierrick ^^"
Merci pour cet épisode, je me suis tellement attachée à Byll et Rouge que voir quelqu'un leur faire de la peine par les mots me rend triste pour eux...
Je suis curieuse de voir s'ils vont avoir des soucis dans cette ville :)
Passe un bon week-end XD
Si rouge ne peut pas parler avec byll alors j'espère qu'ils quitteront vite cette ville. Hâte de pouvoir les revoir se parler, ils sont trop mignons.
Bon week end :)
Jin''sei -> Et oui, les humains, ce sont les méchants de l'histoire... Sinon, oui, c'est chouette de changer de point de vue, ça permet de mieux comprendre les personnages.
Jeckyll -> Des problèmes dans mes histoires ? Mais non, tout se passe toujours bien. :)
Cielou -> Un jour, ils feront même plus que se parler. ;)
Bon week-end à vous trois !
Enregistrer un commentaire