Et puis Roy avait pris l'habitude de lui passer la main dans les cheveux et de l'embrasser à son retour du bureau, comme s'ils avaient formé un couple. Albin en avait été déboussolé. Roy était son beau-père. Il le forçait à coucher avec lui, le tuant à petit feu, lui faisant détester son corps. Plus Roy le complimentait sur sa beauté, plus Albin se sentait laid et misérable.
Roy s'était mis à lui faire des scènes s'il tardait à rentrer après les cours. Il n'était pas question qu'Albin fréquente qui que ce soit. Il était sien, même s'il ne le voulait pas.
Albin s'était mis à espérer ne plus rien sentir, à ne plus rien entendre de Roy et de sa voix qui s'extasiait sur la blancheur de ses cuisses et la finesse de ses traits. Il s'était mis à vivre comme un automate, se levant chaque matin, suivant les cours et revenant.
Un soir, il n'avait pas trouvé à la maison le chat qu'il avait recueilli. Il avait voulu partir à sa recherche, mais Roy rentré exceptionnellement tôt, l'en avait empêché et avait fini par lui annoncer que l'animal était mort.
Albin n'avait pas compris, le chat se portait à merveille quand il avait laissé le matin. Il s'était mis à pleurer et Roy s'était énervé : ce détestable animal ne méritait ni ses larmes ni ses caresses, tout ce dont Albin aurait dû se soucier, c'était lui, c'était pour ça qu'il s'était débarrassé du félin.
Albin s'était emporté, ne pouvant croire que Roy avait tué son petit chat. Roy l'avait attiré dans ses bras et cajolé de force.
— Allons, mon tout beau, je suis là, moi...
Albin avait miraculeusement réussi à s'arracher à son étreinte, s'était précipité à la porte et enfui, Roy l'appelant sur ses talons. Dans le jardin, il était tombé et Roy l'avait ramené à l'intérieur. Nul n'avait assisté à la scène.
Cette nuit-là, Roy avait possédé Albin à plusieurs reprises jusqu'à ce que ce dernier perde connaissance. Il l'avait ensuite ramené à lui en lui passant un gant sur le visage, tout en lui susurrant des mots doux. Albin était resté muet.
L'amour de Roy était maladif. Il l'avait toujours su, mais au fond espéré que les choses s'arrangeraient. Elles ne faisaient qu'empirer, la jalousie et possessivité de Roy augmentant.
Quand son beau-père était parti travailler, Albin avait fourré dans son sac quelques affaires et avait quitté la maison, décidé à ne plus y remettre les pieds.
Au fur et à mesure qu'il s'était éloigné, son cœur était devenu plus léger. Ce qui l'avait retenu jusque là, c'était la peur d'où il dormirait, de comment il mangerait, de ce qui se passerait s'il était rattrapé. A présent, tout ce qui comptait, c'était de creuser la distance entre lui et Roy.
Roy s'était mis à lui faire des scènes s'il tardait à rentrer après les cours. Il n'était pas question qu'Albin fréquente qui que ce soit. Il était sien, même s'il ne le voulait pas.
Albin s'était mis à espérer ne plus rien sentir, à ne plus rien entendre de Roy et de sa voix qui s'extasiait sur la blancheur de ses cuisses et la finesse de ses traits. Il s'était mis à vivre comme un automate, se levant chaque matin, suivant les cours et revenant.
Un soir, il n'avait pas trouvé à la maison le chat qu'il avait recueilli. Il avait voulu partir à sa recherche, mais Roy rentré exceptionnellement tôt, l'en avait empêché et avait fini par lui annoncer que l'animal était mort.
Albin n'avait pas compris, le chat se portait à merveille quand il avait laissé le matin. Il s'était mis à pleurer et Roy s'était énervé : ce détestable animal ne méritait ni ses larmes ni ses caresses, tout ce dont Albin aurait dû se soucier, c'était lui, c'était pour ça qu'il s'était débarrassé du félin.
Albin s'était emporté, ne pouvant croire que Roy avait tué son petit chat. Roy l'avait attiré dans ses bras et cajolé de force.
— Allons, mon tout beau, je suis là, moi...
Albin avait miraculeusement réussi à s'arracher à son étreinte, s'était précipité à la porte et enfui, Roy l'appelant sur ses talons. Dans le jardin, il était tombé et Roy l'avait ramené à l'intérieur. Nul n'avait assisté à la scène.
Cette nuit-là, Roy avait possédé Albin à plusieurs reprises jusqu'à ce que ce dernier perde connaissance. Il l'avait ensuite ramené à lui en lui passant un gant sur le visage, tout en lui susurrant des mots doux. Albin était resté muet.
L'amour de Roy était maladif. Il l'avait toujours su, mais au fond espéré que les choses s'arrangeraient. Elles ne faisaient qu'empirer, la jalousie et possessivité de Roy augmentant.
Quand son beau-père était parti travailler, Albin avait fourré dans son sac quelques affaires et avait quitté la maison, décidé à ne plus y remettre les pieds.
Au fur et à mesure qu'il s'était éloigné, son cœur était devenu plus léger. Ce qui l'avait retenu jusque là, c'était la peur d'où il dormirait, de comment il mangerait, de ce qui se passerait s'il était rattrapé. A présent, tout ce qui comptait, c'était de creuser la distance entre lui et Roy.
1 commentaire:
Encore un épisode super génial rien à redire, merci à toi du mal que tu te donne pour nous ^___^
Je suis contente qu'Albin se soit enfui mais j'ai peur pour lui face à la réaction de Roy quand il s'en rendra compte ^^'
J'ai trop hâte de lire la suite tellement ce conte est captivant, je dévore chaque épisode avec joie XD
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