Quand
il revint le matin après une longue nuit de gardiennage, il était
persuadé qu'Aurélien allait rompre avec lui. Une part de lui craignait
même que son ami n'ait déjà déserté les lieux. Il le trouva cependant
tranquillement assis dans la cuisine devant une tasse de thé, en train
de dévorer un morceau de brioche recouvert de confiture.
Aurélien lui fit un geste de la main, achevant sa bouchée. Philippe vint s'installer en face de lui, le cœur lourd.
— Ça a été ? demanda Aurélien.
— Oui, la nuit a été tranquille, répondit Philippe, sans oser lui retourner la question.
Aurélien se mit à parler du cours auquel il allait assister et Philippe l'écouta, plein d'appréhension, attendant le moment où il en viendrait à sa soirée avec Léa, mais au bout du compte, Aurélien se prépara à partir pour l'université sans avoir dit un mot au sujet de son ancienne petite amie. Que signifiait ce silence ?
Aurélien l'embrassa au moment du départ, mais la douceur de ce baiser ne put dissiper ses angoisses.
En dépit de sa fatigue, Philippe ne put fermer l'œil de la journée tellement cela le rongeait.
Enfin, le soir venu, ses cours finis, Aurélien fut à nouveau là.
— Tu as une mine de déterré ! commenta-t-il. Tu couves un sale virus ? demanda-t-il en lui touchant le front de la main.
Philippe frissonna sous ses doigts pourtant chauds, ressentant un désir désespéré de plus. Il voulait oublier toutes ses craintes dans les bras d'Aurélien. Le prendre pour qu'il lui appartienne, être enlacé pour se sentir chéri. Il n'osait cependant pas plus faire le premier pas que de demander des explications au sujet de Léa. Il avait peur de l'ennuyer en l'interrogeant et peur des réponses. Aurélien ne lui avait promis rien d'autre que d'essayer d'être avec lui sans lui jurer fidélité ni rien. Si jamais il s'était passé quelque chose avec Léa...
— Juste un peu de fatigue, assura-t-il.
Quelques jours passèrent sans que le malaise de Philippe ne disparaisse et sans qu'Aurélien ne mentionne Léa. En apparence, rien avait changé, mais plus rien n'était pareil.
Philippe était remué à chaque baiser et chaque caresse que lui octroyait Aurélien. Pendant l'amour, il s'accrochait à lui comme un naufragé à sa planche.
A plusieurs reprises, Aurélien lui demanda ce qui n'allait pas, mais chaque fois Philippe prétendit que tout baignait. Si la visite de Léa ne méritait pas d'être discutée, c'est sûrement parce qu'il n'avait rien à en dire. Bien sûr, cela le taraudait et il craignait qu'Aurélien ne la voit en cachette, mais il se morigénait : mieux valait le partager que ne pas l'avoir du tout.
Aurélien lui fit un geste de la main, achevant sa bouchée. Philippe vint s'installer en face de lui, le cœur lourd.
— Ça a été ? demanda Aurélien.
— Oui, la nuit a été tranquille, répondit Philippe, sans oser lui retourner la question.
Aurélien se mit à parler du cours auquel il allait assister et Philippe l'écouta, plein d'appréhension, attendant le moment où il en viendrait à sa soirée avec Léa, mais au bout du compte, Aurélien se prépara à partir pour l'université sans avoir dit un mot au sujet de son ancienne petite amie. Que signifiait ce silence ?
Aurélien l'embrassa au moment du départ, mais la douceur de ce baiser ne put dissiper ses angoisses.
En dépit de sa fatigue, Philippe ne put fermer l'œil de la journée tellement cela le rongeait.
Enfin, le soir venu, ses cours finis, Aurélien fut à nouveau là.
— Tu as une mine de déterré ! commenta-t-il. Tu couves un sale virus ? demanda-t-il en lui touchant le front de la main.
Philippe frissonna sous ses doigts pourtant chauds, ressentant un désir désespéré de plus. Il voulait oublier toutes ses craintes dans les bras d'Aurélien. Le prendre pour qu'il lui appartienne, être enlacé pour se sentir chéri. Il n'osait cependant pas plus faire le premier pas que de demander des explications au sujet de Léa. Il avait peur de l'ennuyer en l'interrogeant et peur des réponses. Aurélien ne lui avait promis rien d'autre que d'essayer d'être avec lui sans lui jurer fidélité ni rien. Si jamais il s'était passé quelque chose avec Léa...
— Juste un peu de fatigue, assura-t-il.
Quelques jours passèrent sans que le malaise de Philippe ne disparaisse et sans qu'Aurélien ne mentionne Léa. En apparence, rien avait changé, mais plus rien n'était pareil.
Philippe était remué à chaque baiser et chaque caresse que lui octroyait Aurélien. Pendant l'amour, il s'accrochait à lui comme un naufragé à sa planche.
A plusieurs reprises, Aurélien lui demanda ce qui n'allait pas, mais chaque fois Philippe prétendit que tout baignait. Si la visite de Léa ne méritait pas d'être discutée, c'est sûrement parce qu'il n'avait rien à en dire. Bien sûr, cela le taraudait et il craignait qu'Aurélien ne la voit en cachette, mais il se morigénait : mieux valait le partager que ne pas l'avoir du tout.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^
Philippe me fais trop de peine à se tourmenter comme ça et Aurélien qui garde le silence sur la visite de Léa c'est bizarre soit il l'a envoyé balader et il se dit que ça vaut pas la peine d'en parler à Philippe soit il joue double jeu (ce qui m'étonnerai de lui).. Mon dieu quel suspens >__<
J'ai hâte d'en savoir plus :) donc vivement la suite
De quoi partager les affres de Philippe... La suite demain ! :)
Communication les gars ! Communication ! Z'ont vraiment un problème avec ça dans ces comtes >.<
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